Cela fait des décennies que la terre bouge, et que des écologistes, des climatologues, des scientifiques, tirent la sonnette d'alarme, de plus en plus fort. Le Climat se dégradant à une vitesse vertigineuse, sensibiliser les politiques, sur les bouleversements en cours et à venir, est un devoir. Les politiques, par soucis d'élection et de réélection, voire par opportunisme ont réagi. Des rendez-vous ont été pris et un nombre incalculable de sommets, regroupant la majorité des pays, des chefs d'Etats et de gouvernements, ont été tenus. Un petit rappel de l'histoire n'est pas inutile, pour mettre les choses en perspective. C'est en 1827 qu'un physicien français décrivait «l'effet de serre». Un siècle et demi environ plus tard en 1967, deux scientifiques évoquaient les premières prévisions du réchauffement planétaire, avec un doublement de la concentration en CO2 et une élévation de la température moyenne, au début du XXI siècle. Douze années plus tard, à Genève en 1979, ouverture de la Première conférence mondiale sur le climat, sans suite. Dix années passent, en décembre 1989, se tient à La Haye la deuxième conférence mondiale sur le climat, 149 pays y participent, il n'en sortira rien. En 1992 à Rio au Brésil, le premier Sommet de la Terre sera aussi folklorique que le fameux festival de la ville où il se tient. En juin 1997 à New York, 2ème sommet de la terre, c'est le constat de l'échec du sommet de Rio et du désaccord entre l'Union européenne et les Etats-Unis sur la réduction des gaz à effet de serre. En décembre 1997 se tient la conférence de Kyoto, qui réunit 159 pays, elle se conclut par un accord sur la réduction des gaz à effet de serre. Le cow-boy des Etats Unies, G. Bush alors président, renonce à ce que son pays ratifie ce protocole en écartant toutes les mesures de limitation des gaz à effets de serre. Il signe l'échec de cette conférence. De 1997 au dernier Sommet du 23 septembre 2014 à New York, il y a eu encore de multiples rencontres sur les problèmes environnementaux. Des élections ont eu lieu, des chefs d'Etats ont changé, l'arrivée des nouveaux est aussi stérile en matière de politique environnementale. Les catastrophes écologiques sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus graves. En Septembre 2014 à New York, devant la prise de conscience des peuples du monde, des désastres écologiques en cours et à venir, des interpellations des responsables étatiques et gouvernementaux, les chefs d'Etats de grands pays entrent en scène. M. F. Hollande défait dans son propre pays par sa politique, et M. Barak Obama, en fin de mandat, sont déterminés et veulent agir. Mon inquiétude s'est apaisée, j'ai compris pourquoi M. Hollande a laissé tomber la gestion des problèmes de son pays, son objectif, c'était sauver la planète. Il a annoncé à New York le 23 septembre la contribution de la France à un fond d'une hauteur d'un milliard de dollars, destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre, des pays vulnérables, il a juste oublié que tous les pays sont vulnérables actuellement sur le plan écologique. Mais comment remplir les caisses vides d'un fond, quand les caisses du pays sont déficitaires? À la fin de cette année, une autre conférence sur le climat, après celle qui fut un échec à Copenhague, aura lieu à Lima. Elle devra préparer le succès du sommet sur la Terre, qui se tiendra en 2015 à Paris. Si ce sommet à venir sous prétexte qu'il se tiendra dans la plus belle ville du monde sera un succès, ce sera alors une première. En conclusion, je vous rappelle que par nos actions irréfléchies, incontrôlables et incontrôlées, par notre exploitation déséquilibrée et irrationnelle, en 40 ans, plus de la moitié des animaux sauvages ont disparu. Les déséquilibres engendrent les disparitions, et dans notre sauvagerie nous avons détruit les équilibres de la nature, plus bêtes que les animaux, nous n'avons pas compris qu'ils sont indispensables à notre survie, nous sommes fiers et contents dans la construction de notre propre disparition. Ça mérite vraiment un immense bravo.