Mordant à l'appât, arnaqué et harcelé jusqu'au bout par de jeunes internautes, un artiste de nationalité syrienne, cherchant la délivrance de ses aigrefins détrousseurs, déclencha l'hypothèse du mouvement « Daech » afin d'ameuter les services spéciaux américains et mettre fin ainsi à un harcèlement qui n'avait que trop duré. Tout commença quand, lors de ces certaines nuits de rut, notre pigeon syrien se lança dans une de ces aventures chaudes de navigation internet privée où, sous le coup de la tentation, on court le risque de dévoiler son corps et surtout ses atouts de copulation pour faire exhibition de sa virilité. Comment résister ainsi au charme charnel d'une jeune cocotte qui expose devant vous, même si c'est seulement au petit écran, tout son sex-appeal et vous invite à une expédition fantasmatique vertigineuse ? Malheureusement, le lendemain, le pot aux roses est dévoilé et nos internautes se transformèrent en maîtres-chanteurs patentés pour demander d'importantes sommes d'argent à leur victime, sinon, ils diffuseraient ces scènes chaudes dans tous les réseaux sociaux. Pris au piège, notre artiste comprit, mais trop tard, qu'il était sous le coup d'une arnaque sans scrupules et se plia donc au chantage de ses escrocs qui lui demandèrent d'envoyer des sommes d'argents par le moyen d'une agence internationale de transfert de fonds. Or, mis à bout par ces harcèlements exaspérants et afin de mettre fin à son calvaire le plus tôt possible, notre artiste recourut à l'hypothèse de se faire passer par une victime des djihadistes du courant salafiste « Daech » qui tendraient ces pièges pour extorquer des fonds pour leur « djihad ». Et effectivement, les services concernés et leurs collaborateurs nationaux et locaux lancèrent leurs investigations qui atterrirent dans la petite ville d'Oued Zem, province de Khouribga, ville qui acquit désormais la réputation de « foyer » de la cyber-escroquerie. Et on y compte déjà plusieurs affaires d'arnaque électronique et on y compte aussi plusieurs peines de prison, mais rien n'a réussi encore à éradiquer ce mal devant la tentation du gain facile. Ainsi, l'enquête aboutit à l'arrestation de trois jeunes internautes dont un handicapé qui fut utilisé pour le retrait du magot de l'agence de transfert des fonds. Les preuves étaient donc irréfutables et toutes les pièces à conviction furent saisies dont des PC et des téléphones portables qui révélèrent tous les scénarios de la « chaude » ou de la porno-trappe. Et même si les avocats de la défense plaidèrent la responsabilité de l'artiste syrien pour avoir incité ces jeunes à la débauche et à la tentation, le tribunal a condamné les deux jeunes internautes détrousseurs à 3 mois de prison ferme chacun et le jeune handicapé utilisé pour le retrait à un mois de prison ferme. Certes, la défense des accusés a interjeté appel, mais il faut quand même déclencher des réflexions par la société civile et les services concernés sur ce phénomène de débauche qui salit la réputation de cette ville d'Oued Zem, une ville qui a marqué l'Histoire glorieuse du Royaume. A l'aube du troisième millénaire et à l'échelle planétaire, les sociétés vivent une émergence vers une économie du savoir engendrée par l'internationalisation technologique. Cette internationalisation a rendu les échanges d'informations instantanées, universelles et multidirectionnelles. Or, il ne faut pas que cet espace de liberté et de partage qu'est l'internet, où chacun peut communiquer et s'épanouir, devienne un champ d'escroqueries et d'arnaques, n'est ce pas nos jeunes et mêmes nos adultes internautes ?