De l'authenticité. Feu Mekouar y tenait catégoriquement. « Un mouvement syndicaliste avait proposé à mon père de faire joindre le mythique WAC à ses rangs. Un petit oui qui permettait à mon père de se hisser au poste de ministre ». Niet, nous révéla, le bon et posé Reda junior. Feu Mekouar, un président avant son temps. Le modernisme, on ne le lui apprenait pas. « Une coupe du monde au Maroc, c'était les années 80 ». Des idées futuristes, les écoles de foot, c'était lui, l'arrivée du Barça, Ajax, Sion et Liverpool, on se marrait. Aussi ces plans qui faisaient du hamri du WAC un bijou d'infrastructure sportive. « Le rêve de mon père était de faire du complexe sportif Mohamed Ben Jelloun, un stade à ...25 000 places ». Des témoignages. Tu ne trouveras pas un seul wydadi qui ne te parlera pas des œuvres à Mekaour avec une gestion top, homme fédérateur, responsabilité, école de vie (bien dit Ramzi), papa des joueurs, dixit Alaoui. Une série de témoignages sincères qui nous interpellent tous à édifier une stèle à la mémoire de Si Abderrazak, un musée avec effigie. Aussi et c'est le moment d'offrir à sa famille et à toutes les composantes wydadies, un tournoi international en son nom. Une reconnaissance, il y a aussi cette vox populi instantanée, qui, aux moments de crises, n'hésite pas à bombarder un ou deux mauvais successeurs : « M'li Mcha Mekouar, Kolchi Chafar... ». Authentique et moderne, pionnier avant son temps, tu as fait école, un vrai Red. A l'unanimité, ainsi, on t'aimera toujours grand Si Abderrazak.