Là où vous passez à Casablanca, au premier interviewé : « C'est malheureux de voir mon Wydad mourir lentement mais certainement ». Colère rouge... « C'est quoi ces changements d'entraîneurs comme on change de chemises, ni profil, ni principes; les décideurs en agissant ainsi prennent le WAC pour un club de ... quartier. Dieu ne leur pardonnera pas ». Soufiane jeune docteur et, pourtant, il n'avait pas assez de médicaments pour guérir cette gangrène. Un sondage, nous étions à Sbata, Lokreâ, ancienne médina, Sidi Bernoussi et pas un seul...content ! Normal et de quoi être content nous rappelle Driss, jeune commerçant en voyant un Lakhal errant, Saïd Fettah collectionnant les Rouges, Rabeh ou Berrabeh au rendement quasi stagnant pour ne pas dire nul. « Le Wydad est parti avec les Naybet, Fakhreddine, Daoudi, ceux là mouillaient le maillot. Une devise qui dit bien : « Mouiller le maillot rouge est un honneur ». Ah ! L'honneur, aujourd'hui, malheureusement, le code PIN n'est que ce fameux billet bleu. Mekouar que Dieu ait son âme, souvent, ça retentit comme un appel à l'ordre, un avertissement, un retour à la raison, le cri dit ceci : « Milli M'cha Mekouar kolchi chaf... ». Pas la peine de traduire, les experts en bonne gouvernance savent que la vox populi suit, observe et qu'un jour, elle éclatera. Président Akram qui boucle sa 7ème année. C'est vrai, il a sa part de responsabilité et sans parler de ce parlement Wydadi peu original; aussi, ses membres de bureau qui se contentent de rôles secondaires ou qu'ils sont là à des fins purement spécifiques. Le bureau Akram, exception faite pour un membre ou 2. Le reste, il est là pour les...photos de circonstance !!! Un WAC qui remplit le complexe sportif Mohammed V à 10h00 du matin (80.000 spectateurs). Oscar Fullone me disait souvent : « C'est unique et c 'est nulle part. On déduit dans ce phénomène qu'il y a de la popularité, une identification, une passion, un amour et ça on doit toujours le garder en mémoire ». Oui, magicien, un patrimoine pareil, on doit le fructifier, le préserver, le mettre en valeur et on rendra toujours hommage aux artisans de cette progression. Cas contraire, chuter, perdre en rayonnement, perdre de sa force, devenir petit ce qui est malheureusement le cas en ce début de l'an 2014. Tout bon wydadi n'acceptera pas cette régression vertigineuse, blessante et insultante à la fois