A l'occasion de l'accession du club local de football à la division supérieure, toute la ville de Boujniba a jubilé et la joie a animé les foyers car les événements heureux dans cette localité phosphatière sont vraiment très très très rares en raison des rudes épreuves que le président de cette commune fait subir aux citoyens et même aux élus de l'opposition. Ainsi, fort de la complicité des autorités locales dont le pacha, il sauta sur cette occasion de liesse populaire pour commettre un dérapage insolite et inouï et que personne d'autre que lui ne pourrait faire : Pour fêter cet événement sportif local, il décida d'organiser une réception aux frais de la commune, mais sur la banderole, l'invitation, au lieu qu'elle soit au nom de la commune, notre président l'a mise en son nom personnel, insolite, non ? Dès que le président de la commune, Abdessamad Khanani, a accroché la banderole qui portait cette phrase choquante « M. Abdessamad Khanani organise le 07/06/2014 une soirée artistique à l'occasion de l'accession de l'OCB à la division supérieure » dans les contours de la commune, toute la population de la ville fut indignée par cette manœuvre fourbe. La réaction à cet agissement excentrique, farfelu et fantaisiste fut vive aussi bien par les citoyens que par les élus de l'opposition qui observent un sit in depuis... Et même les autorités locales malgré leur complicité habituelle, n'ont pas admis ce dérapage et ont décidé d'enlever cette banderole loufoque et grotesque et ont même boycotté cette fête qualifiée de suspecte en raison de sa duplicité et de sa teinte électoraliste. D'ailleurs, c'est pour cette raison que même le public sportif de la ville a boycotté cette fête jugée politicienne. Pour se venger des citoyens et des élus qui ont boycotté sa fête, notre président, aidé par ses gardes du corps, a investi, usant de violence, le siège de la commune et a arraché toutes les banderoles des élus de l'opposition qui observent le sit in... Ces élus n'ont jamais cessé de dénoncer les abus et flagrants dérapages de ce président et d'interpeller toutes les instances, mais rien n'en fut car il se dit protégé par des noms qu'il ose même nommer. A cet effet, les membres du Conseil municipal ont publié un communiqué dans lequel ils dénoncent : Le silence jugé complice des autorités locales à l'égard des agissements flagrants et agressifs des gardes du corps du président qui l'escortent même dans le siège de la commune. L'absence de sécurité de jour comme de nuit au sein du siège de la commune. La responsabilité du pacha et du président sur les répercussions de tous ces dérapages.