Les échos hebdomadaires du Mondial au Brésil (12 juin-13 juillet), ou l'actualité décalée des préparatifs des 32 sélections qualifiées et de tout ce qui se dit dans le monde sur la compétition. - Manger Du riz, des haricots noirs et du boeuf, voilà le plat préféré des joueurs de la Seleçao brésilienne, selon leur nutritionniste. «Ils veulent manger maison, selon Silvia Ferreira. La plupart du temps, ils jouent à l'étranger depuis des années et ont la nostalgie des habitudes brésiliennes, de la nourriture d'ici». A partir du début du rassemblement, le 26 mai, les joueurs auront un régime de 3.000 à 4.000 calories par jour, soit près du double de la recommandation pour un adulte normal. Normal, ils courent beaucoup plus ! - Aimer La page Facebook de l'équipe de France a franchi la barre des deux millions de «j'aime». La qualification pour le Mondial a servi de déclic, puisque 5.000 se sont ajoutés par jour en moyenne depuis le barrage retour contre l'Ukraine. La Fédération (FFF) a du coup lancé un concours sur le réseau social pour offrir un voyage à deux personnes au Brésil. - Travailler Les prétentions salariales du Portugais Carlos Queiroz, pour prolonger son contrat à la tête de la sélection iranienne après le Mondial, sont au-dessus des capacités de la Fédération iranienne, a indiqué son président Ali Kafashian. «Il a demandé une augmentation de 40% pour lui, ce qui ferait 4,5 millions de dollars» par an pour l'ensemble de l'encadrement technique, a-t-il dit. La négociation ne ferait-elle que commencer ? - Enseigner Vicente del Bosque arrivera-t-il à temps au stade polyvalent Vicente del Bosque ? La troisième édition du stage d'été à son nom, dans ce stade du quartier de Pilar à Madrid, réservée aux enfants de 6 à 15 ans (foot et autres sports), commence le 30 juin. Le sélectionneur de l'Espagne ne pourra assister au début qu'en cas d'élimination précoce de son équipe, puisque le premier tour s'achève le 26 juin. S'il sèche les cours jusqu'au 14 juillet, Del Bosque sera pardonné ! - Raconter «On m'a coupé les jambes». C'est ainsi que Diego Maradona avait commenté sa suspension pour dopage, en plein Mondial-1994. Le choc fut si grand que l'Argentine, orpheline de son génial capitaine, se faisait éliminer dans la foulée par la Roumanie dès les 8e de finale. Un nouveau livre, «El último Maradona» (Le dernier Maradona), écrit par les journalistes argentins Andrés Burgo et Alejandro Wall, retrace ces épisodes et les tribulations autour du cas Maradona au sein de la Fédération (AFA). L'ouvrage, qui vient de sortir, est présenté ce vendredi à la Foire du Livre de Buenos Aires. - Se souvenir Le président italien Giorgio Napolitano a inauguré lundi l'exposition «La Nazionale entre émotions et histoire. Un siècle de foot azzurro», organisée par la Fédération (GIGC) à l'Auditorium de Rome. L'expo retrace les 104 ans de l'équipe nationale, avec des pièces anciennes, comme le plus vieux maillot connu de la sélection, porté par Giovanni De Pra, médaillé de bronze aux JO-1928, ou celui d'Amedeo Biavati, champion du monde en 1938. Il y a aussi des exemplaires des champions d'Europe (Zoff et Facchetti en 1968) ou du monde (Rossi et Tardelli en 1982, Cannavaro en 2006). - Prier Le sélectionneur du Brésil, Luiz Felipe Scolari, avait assisté à une messe au Sanctuaire de Nossa Senhora de Caravaggio, à Farroupilha (sud), avant d'annoncer sa liste de joueurs convoqués pour le Mondial-2002. Et la Seleçao avait remporté la Coupe du monde. De retour à ce poste fin 2012, et superstitieux comme beaucoup dans le monde du football, «Felipao» a fait la même chose, dimanche dernier. - Mourir «Je ne crois pas que les Anglais affronteront des risques plus grands que ceux qu'ils ont affrontés en Irak ou en Afghanistan, où ils ont perdu des centaines de jeunes soldats récemment» depuis 2003, a estimé le ministre des Sports du Brésil, interrogé sur les risques encourus par les supporteurs anglais à Manaus (nord). Il a rappelé l'histoire coloniale des Britanniques dans des zones tropicales et ajouté en riant: «Il y a un cimetière anglais à Recife (nord-est), je ne crois pas que sa population augmentera pendant la Coupe du monde !»