Brésil – Pays Bas 1-2 C'est une belle revanche que celle des Hollandais qui ont éliminé vendredi le Brésil que d'aucuns attendaient en finale. Les «Oranje» ont fait pleurer tout un peuple après une éclatante victoire 2-1 qui les propulsent en demi -finale face à l'Uruguay. En effet mardi, les Pays- Bas tenteront d'atteindre leur première finale depuis 1978. On nous annonçait un duel d'artistes, on n'a pas été déçu pendant quarante-cinq minutes. Après avoir rapidement ouvert le score, le Brésil s'est sabordé en seconde période, se faisant logiquement punir par une équipe néerlandaise solide et réaliste (1-2). Deux hommes ont fait plier quasiment à eux seuls la Seleçao : Arjen Robben et Wesley Sneijder. Et Pourtant rien ne présageait une telle défaite des Brésiliens qui ont, pourtant ouvert la marque grâce à Robinho , idéalement servi dans l'espace par Felipe Melo (10e). Les erreurs défensives ont été légion chez les quintuples champions du monde. Outre Bastos et Melo, Juan s'est également illustré. Fébrile, le numéro 4 auriverde a notamment envoyé mollement un ballon en corner alors qu'il pouvait le dégager en touche. Avec pour conséquence le deuxième but néerlandais. A dix, le Brésil a poussé, mais a buté sur un Stekelenburg tantôt intraitable, tantôt chanceux. Reste désormais à franchir les deux dernières marches qui mènent à leur première étoile. Avertis face au Brésil, le latéral Grégory Van der Wiel et le milieu de terrain Nigel de Jong seront suspendus pour la demi-finale à l'Uruguay. Deux hommes ont fait plier quasiment à eux seuls la Seleçao : Arjen Robben et Wesley Sneijder. Uruguay- Ghana 1-1 ( 4-2 penaltys) Alors que toute l'Afrique était derrière son dernier représentant , le Ghana n'a pas trouvé mieux que de se saborder après un match plein de suspense et au bout une stupide élimination face à l'Uruguay. On attendait le Brésil et voici que déboule en demi-finale l'Uruguay. Après avoir vu la Seleçao se crasher contre les Pays-Bas (1-2), la Celeste est sortie, elle, victorieuse de son duel épique avec le Ghana. En arrachant sa qualification pour les demies lors de la séance des tirs au but, l'Uruguay renoue enfin avec un passé lointain glorieux,lui qui avait remporté la première Coupe du monde en 1930. Les hommes d'Oscar Tabarez affronteront au prochain tour les Pays-Bas, mardi au Cap. Il a donc fallu la fameuse séance de tirs au but pour départager deux équipes de même niveau. Dernière équipe africaine en lice, le Ghana avait ouvert les hostilités par Sulley Muntari, qui remplaçait André Ayew, suspendu. Le milieu de l'Inter Milan a envoyé un missile de plus de 20 mètres qui a fait mouche à quelques secondes de la pause (1-0). Un avantage de courte durée puisque Forlan a répliqué dix minutes après le retour des vestiaires d'un magnifique coup franc direct excentré (55e, 1-1). Le match aurait pu basculer lors de ce deuxième acte Lors de la prolongation, les deux équipes sont restées stériles. Les Ghanéens ont bénéficié d'un pénalty que va rater Gyan à la dernière seconde de la prolongation après une main sur la ligne de but de Suarez, expulsé. Le Rennais avait la qualif' pour les demies au bout des crampons. Le tournant du match. Cruel destin pour des Black Stars qui ne s'en sont pas remis puisqu'ils ont échoué deux fois lors de la séance des tirs au but. Argentine – Allemagne 0-4 L'Allemagne s'est qualifiée pour les demi-finales en venant à bout de l'Argentine . Dans le remake du quart de finale d'Allemagne 2006, la Nationnalmannschaft a obtenu le même résultat que quatre ans auparavant, mais sans avoir besoin d'une séance de tirs au but. Mieux organisée et plus efficace, elle n'a fait qu'une bouchée de la formation de Diego Maradona. Certes, c'est sur un coup de pied arrêté qu'ils ont ouvert le score par Thomas Müller (3e), mais c'est sur trois actions de grande classe qu'ils ont renvoyé Diego Maradona à ses chères études. Ainsi, pour sa 100e sélection, Miroslav Klose, auteur d'un doublé (67e, 88e), a égalé le total de Gerd Müller en Coupe du monde et n'est désormais plus qu'à une longueur du record de Ronaldo (15). Arne Friedrich, impérial en défense, y est également allé de son petit but après un magnifique enchaînement signé «Schweini» (74e). En face, Lionel Messi a été bien loin de son meilleur niveau. Le prodige argentin n'a jamais pesé sur la rencontre, se cassant constamment les dents sur le bloc défensif mis en place par Joachim Löw. La voilà qui rentre à la maison avec l'amer constat de s'être fait piéger par trop d'allant offensif. L'Allemagne, elle, est en route pour accrocher une quatrième étoile à son maillot et considérée désormais commr la grande favorite de la compétition. Espagne- Paraguay 1-0 L'Espagne s'est qualifiée pour la première fois de son histoire pour le dernier carré. Mais que ce fut long et compliqué pour la Roja, qui n'a fait la différence que lors des dix dernières minutes face à une équipe du Paraguay extrêmement compacte (1-0). L'équipe championne d'Europe s'en est une nouvelle fois remise à son buteur providentiel David Villa, auteur de son cinquième but en cinq matches. Pour résumer la situation, la Seleccion a passé 83 minutes à se casser les dents sur la défense paraguayenne, disciplinée comme jamais. David Villa et Fernando Torres n'ont pas été à la fête lors d'une première période cadenassée. La seconde période fut marquée par une histoire de penalties. Pour une faute de Piqué sur Cardozo, le Paraguay a eu l'occasion de prendre le large. Mais Iker Casillas a repoussé la tentative de Cardozo (59e). Et sur le contre qui a suivi, Villa s'est effondré dans la surface paraguayenne. Xabi Alonso s'est chargé de le tirer. Il a marqué. Mais il a dû le retirer. Et cette fois, le portier Justo Villar a repoussé le tir avant de faucher Fabregas. Trois penalties tirés en trois minutes et zéro but validé. A sept minutes de la fin, Pedro a frappé sur le poteau et Villa a repris -victorieusement, après que le ballon a touché les deux poteaux, dont le deuxième rentrant… Rien ne fut simple. Vicente del Bosque n'a pas caché que son équipe avait terriblement souffert pour venir à bout du Paraguay (1-0). «C'était un match vraiment très inconfortable, a reconnu le technicien espagnol. Nous n'avons pas fait un très bon match mais nous sommes restés fidèles à nos principes de jeu et cela a fini par payer.»