RDC, pas de troisième mandat pour Kabila : Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement de la République Démocratique du Congo, ministre des médias et des Relations avec le Parlement, vient d'annoncer dans l'émission « Internationales » de RFI que le Président Joseph Kabila, ne sera pas candidat pour un troisième mandat consécutif dans la perspective de l'élection présidentielle prévue en 2016. Il le dit avec sérénité et responsabilité : Joseph Kabila respectera strictement ce qui est écrit dans la Constitution. Aussi cette déclaration intervient-elle au moment où Kinshasa vient d'accueillir un millier de femmes venues du monde entier pour le Forum Mondial des Femmes Francophones, sous l'égide de l'OIF. Bien entendu, au CongoKinshasa, la question est sur toutes les lèvres et les commentaires vont bon train à commencer dans le rang des partis de l'opposition. Mais au-delà des interprétations qui ne manqueront, et dans les différentes moutures, Joseph Kabila donne de la voix à l'Afrique en ne s'arcboutant pas au pouvoir à travers le tripatouillage de la Constitution avec ses conséquences imprévisibles et dévastatrices. En attendant, tous les commentaires sont permis. Guinée Bissau-Report des élections: C'est officiel. Les élections présidentielles et législatives, prévues initialement le 16 mars prochain en Guinée Bissau, ont été reportées au 13 avril prochain. Un décret présidentiel confirme cet ajournement ce troisième ajournement, , après que la date de ce scrutin fut fixée, dans un premier temps, au 24 novembre dernier, avant d'être reportée au 16 mars prochain pour enfin être décidée au 13 avril 2014. Les élections présidentielles et législatives auraient dû avoir lieu, au plus tard, un an après le coup d'Etat du 12 avril 2012, qui avait renversé le régime du Premier ministre Carlos Gomes Junior. Ce putsch avait eu lieu entre les deux tours d'une présidentielle, annulée de facto. De l'avis des observateurs, ce troisième report est dû essentiellement au retard dans l'organisation de ces élections. Il y a, par ailleurs, malaise au sein de la principale formation politique du pays, en l'occurrence le Parti Africain pour l'Indépendance de la Guinée et du Cap vert (PAIGC), qui n'a pas encore désigné son candidat à la présidentielle. Burkina- Report de l'exhumation de la dépouille de Sankara : La justice burkinabè a reporté au 2 avril sa décision sur la demande d'exhumation du corps de Thomas Sankara, dirigeant du Burkina Faso assassiné en 1987 lors d'un coup d'Etat qui porta au pouvoir l'actuel président Blaise Compaoré, a indiqué une source judiciaire. Une décision judiciaire concernant cette affaire était initialement attendue pour le 5 mars. « Prévu pour le 5 mars dernier, le verdict sur la reconnaissance officielle de la sépulture du président Thomas Sankara, par la Chambre civile du tribunal de grande instance de Ouagadougou, a été renvoyé au 2 avril 2014 », a-t-on souligné. Le tribunal a demandé l'ajout de cinq nouvelles pièces au dossier afin de pouvoir rendre sa décision. « Nous prenons acte de la demande du tribunal (...) Nous allons fournir ces pièces même si nous ne sommes pas sûrs que le tribunal donne son délibéré le 2 avril prochain », a déplorél'avocat de la famille, Me Bénéwendé Sankara, qui n'a aucun lien de parenté avec l'ex-chef d'Etat. « Cela fait quatre années que le dossier est en suspens », a déploré Me Sankara. En octobre 2010, les ayants droit de l'ex-président avaient assigné l'Etat par voie judiciaire pour ouvrir la tombe présumée et expertiser sa dépouille. En avril 2006, le Comité des droits de l'homme de l'ONU, avait demandé à l'Etat burkinabé d'élucider l'assassinat de Thomas Sankara, de fournir à la famille les moyens d'une justice impartiale, de prouver le lieu de son enterrement et de dédommager la famille pour le traumatisme subi. Sa figure continue d'inspirer écrivains et musiciens au Burkina et ailleurs en Afrique, malgré certaines dérives des Comités de défense de la révolution (CDR), qu'il avait instaurés.