SM le Roi Mohammed VI, accompagné du Premier ministre ivoirien, M. Daniel Kablan Duncan, a procédé vendredi dans la localité de Locodjro (Commune Attécoubé, Abidjan nord), au lancement des travaux de réalisation d'un village de pêche, avec un coût de 18 millions de dirhams (MDH). A fort impact social, ce projet devra participer au redressement du secteur de la pêche artisanale, à travers la valorisation et l'amélioration de la qualité du produit et la promotion des conditions de vie et de travail des pêcheurs, des mareyeuses, des sécheuses et fumeuses de poisson. Il permettra également la création de nouveaux postes d'emploi, l'augmentation du revenu des bénéficiaires, ainsi que l'amélioration des conditions sanitaires et hygiénique, l'objectif étant un développement humain durable et intégré. Véritable pôle de développement socio-économique, ce projet structurant consistera en la construction d'une Halle aux poissons, d'une fabrique de glace, d'une chambre froide, d'un espace de fumage de poisson et un autre pour le stockage et la maintenance, d'une salle polyvalente, d'un dispensaire, d'une crêche, outre l'aménagement d'une zone de chargement. Ce projet s'inscrit dans le droit fil du discours fondateur prononcé par SM le Roi à l'occasion de l'ouverture du Forum économique Ivoiro-marocain (24-25 février, Abidjan), et dans lequel le Souverain avait affirmé qu'il y a des "projets qui, bien qu'étant de moindre envergure, revêtent une importance particulière. Car ils touchent directement les citoyens et visent à améliorer leurs conditions de vie quotidienne. C'est le cas du village de pêche que Nous lançons ici en Côte d'Ivoire". Le futur village de pêche avait fait l'objet d'une convention signée, mardi dernier à Abidjan sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI, par Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre ivoirien des ressources animales et halieutique, Nialé Kaba, ministre auprès du Premier ministre chargée de l'Economie et des Finances, Abdourahman Cissé, ministre auprès du Premier ministre chargé du budget, Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des Finances, Mustapha Terrab, de la Fondation Mohammed VI de développement durable et Mohamed El Kettani, PDG d'Attijariwafa Bank. Symbole d'une coopération Sud/Sud réussie, ce projet traduit la volonté sans faille du Maroc d'accompagner le développement économique et social que connait la République de Côte d'Ivoire, dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant. Il illustre également le désir et l'engagement fort du Royaume d'approfondir davantage ce type de partenariat via la diversification et l'élargissement des champs de coopération, ainsi que la mise en œuvre d'instruments novateurs permettant au Royaume de partager l'expertise qu'il a acquis dans des secteurs porteurs de richesses et d'emplois. A cette occasion, le doyen de la notabilité a exécuté un rituel de Libation formulant des bénédictions à l'endroit de SM le Roi et pour la réussite du projet, avant de remettre au Souverain des présents. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, accompagné du Premier ministre de la République de Côte d'Ivoire, M. Daniel Kablan Duncan, a également présidé, vendredi à Abidjan, la cérémonie de baptême d'une voie express du nom du Souverain. A cette occasion, SM le Roi et le Premier ministre ivoirien ont dévoilé la plaque commémorative de la voie express Abobo - Anyama qui porte désormais le nom de SM le Roi Mohammed VI, sous les applaudissements et les vivats d'une foule nombreuse venue assister à cet événement mémorable qui traduit les relations historiques liant le Royaume du Maroc à la République de Côte d'Ivoire. Baptisée 'Voie Express Mohammed VI'', en considération pour l'Auguste personne du Souverain, cette artère de 4,6 kilomètres dessert au quotidien 500.000 usagers et relie des agglomérations peuplées de plus de deux millions d'habitants. "La Voie express Mohammed VI", dont les travaux de réhabilitation seront achevés en juin 2014, permettra d'améliorer le cadre de vie et les conditions de transport dans les communes d'Abobo et d'Anyama, de rendre plus fluide la circulation sur ce tronçon principal par l'augmentation de la vitesse de référence de 30 à 60 km/h et de réduire le coût d'exploitation des véhicules.