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Perspectives d'une croissance tirée vers le bas Sur fond de décompensation des prix des carburants : La situation macro-économique, aujourd'hui en conférence de presse du HCP
Organisée par le Haut commissaire au plan, une conférence de presse est programmée pour aujourd'hui. Une occasion pour M. Ahmed Lahlimi Alami de faire le point sur la situation macro-économique ayant marqué l'année 2013 et les perspectives de son évolution en 2014. Déjà dans sa toute dernière note de conjoncture traitant de la même problématique, le HCP avait retenu, en termes de perspectives un pronostic peu optimiste: «Globalement, sous l'hypothèse d'une campagne céréalière en dessous de la moyenne et d'un redressement d'environ 3,2% des activités hors agriculture, le rythme de croissance économique nationale devrait reculer, au premier trimestre 2014, pour se situer aux environ de 2,3%, en glissement annuel, contre 3,8% une année auparavant». Ce pronostic évoquant des perspectives relativement moins prometteuses est le résultat de l'effet conjugué de deux facteurs. D'une part, les premiers signes d'une valeur ajoutée agricole en baisse se dégagent. D'autant plus que la faiblesse des précipitations qui a marqué le démarrage de la campagne agricole 2013 / 2104 a entraîné une réduction des superficies emblavées des cultures précoces. Et même sous l'hypothèse de conditions climatiques hivernales plus favorables, le HCP table sur une valeur ajoutée agricole qui aura à afficher une baisse d'environ 3,9%, au premier trimestre 2014. D'autre part, un ralentissement de la demande domestique observe un certain ralentissement. Et ce, suite notamment à une baisse des revenus ruraux et à un repli de l'offre de produits agricoles. Eu égard à l'intime corrélation, dans le contexte marocain, entre la demande intérieure et sa contribution à la croissance globale, l'effet d'entrainement serait moins porteur. Ajouté à cela, le fait avéré du ralentissement de l'investissement, notamment en travaux publics et l'évolution à un rythme modéré du secteur industriel les perspectives de croissance économique devraient évoluer à un rythme "relativement plus modeste" au premier trimestre 2014. Sans oublier bien entendu l'impact, ne serait ce que l'effet d'annonce, en termes de pouvoir d'achat et de compétitivité de l'entreprise, de la toute récente décompensation des prix de l'essence et du fuel telle que déclinée par le gouvernement. Une mesure qui, lors de cette conférence de presse, fera, sans nul doute réagir et les journalistes et le HCP qui sera amené à préciser si les pronostics contenus dans sa dernière note de conjoncture seront maintenus ou bien au contraire seront-ils revus à la hausse ou plutôt à la baisse. D'autant plus que, de par ses attributions, il est le seul habileté à produire des chiffres officiels dont ceux afférents aux différentes simulations et mesures de retombées et d'impacts d'une quelconque mesure.