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CAROLE SCHOETTEL : L'hyper-réalisme autrement
Publié dans L'opinion le 13 - 12 - 2013

Le travail plastique de l'artiste peintre Carole Schoettel fait l'objet de l'exposition Casa-Pandor, présentée jusqu'au 4 janvier 2014 à Yakin & Boaz Gallery à Casablanca (11, Rue Abou Al Kacem Al Kotbari (Triangle d'or) – Casablanca).
Cette artiste hyperréaliste (élève du grand peintre feu Constantin Nepo) nous offre un nouveau regard sur les temps porteurs naturels de sa «mémoire au Maroc». Elle est subjuguée par la beauté des paysages, le regard chaviré par la force des couleurs et des ombres portées par la puissance d'une lumière presque trop vive, se laisse conduire sans résistance sur des espaces vécus ou imaginatifs qui nous renvoient à l'histoire fugace du lieu...
A l'instar des artistes modernes, elle a d'abord et avant tout cette capacité à rendre visible, accessible, intelligible, l'atmosphère et les couleurs propres à ses espaces intimes et familiers.
Elle a su répondre à cet autre «appel de l'âme » qui nous prend irrésistiblement avec des passages iconographiques inédits.
Dan cette optique, l'artiste Carole Schoettel (vit et travaille à Casablanca) figure parmi les peintres néo-figuratifs soucieux de capter les moments pittoresques, en mettant en relief la lumière à travers des compositions picturales dynamique et un traitement chromatique bien recherché, ce qui donne à l'œuvre une dimension poétique surprenante.
Avec certitude et professionnalisme, elle met en toile les atmosphères impressionnistes de ses espaces et ses figures de prédilection, où les nouvelles structures visuelles mettent en avant les tendres touches chromatiques animant ses toiles expressionnistes et ses compositions insolites, tout en assurant un équilibre bien étudié entre le contraste et la transparence.
Acte magique de valoriser les espaces oniriques du Maroc, la peinture de Carole Schoettel est un monde passionnant voire éloquent : Il s'agit d'une recherche approfondie sur la couleur et la lumière qui nous fait rêver et qui nous invite à contempler la quintessence de la peinture connotative au sens plein du terme.
La peinture de cette artiste se présente comme une interprétation subjective de la réalité objective : le tableau n'est pas le sujet, mais la manière de voir le sujet. C›est un prétexte pour concevoir un langage plastique relevant de la nouvelle figuration qui oscille entre la figuration allusive et l›abstraction expressive : « Chaque fragment de ses toiles est saisi dans le détail, avec une grande sensibilité, maîtrise et certitude », nous a confié Houssein Tallal, artiste peintre de renom.
Son style présenté par Yakin
& Boaz Gallery
Après des études en Arts appliqués à Paris, et aux Beaux-Arts de Casablanca, Carole Schoettel participe à des œuvres monumentales sous la direction de Nepo à Tanger et à Marrakech. Son style est inspiré à la fois d'influences andalouses, tziganes et marocaines, mais il ne se départit jamais d'un grand classicisme sur le plan technique. Ceci se traduit chez Carole Schoettel par une exigence sans compromis sur le plan des couleurs, de la construction de ses toiles.
Après une expérience de trois années en Afrique de l'ouest, au cours desquelles elle approfondira sa technique du portrait au pastel, elle revient au Maroc en 2011 et retrouve avec bonheur des influences tantôt orientalistes, tantôt urbaines et contemporaines, notamment lorsqu'elle saisit l'essence de l'atmosphère des scènes de vie à Casablanca.
Elle traverse ces multiples univers avec comme unique fil rouge une sensibilité et une sensualité qui confèrent à ses œuvres une finesse reconnaissable au premier regard. Plus récemment, elle explore l'hyper-réalisme avec une nouvelle approche de la lumière, comme si le monde de Carole Schoettel était vécu à travers les vitres d'une boite sans fond.
Parcours artistique
C'est à 15 ans, que Carole Shoettel s'initie à la peinture à l'huile, qui restera, tout au long de son parcours son medium de prédilection. A l'âge de 16 ans, elle quitte Casablanca pour intégrer une école d'art appliquéà Paris. Elle finira sa formation aux Beaux- Arts de Casablanca où elle s'imprègnera des différents courants de l'art contemporain Marocain.
En 2000, elle rencontre Maître Constantin Nepo qui la prend son sa tutelle et lui transmettra les secrets de son art. Avec lui, elle achèvera un travail dantesque à la feuille d'or à l'hôtel Mövenpick à Malabataà Tanger et effectuera d'autres travaux de la sorte sur Marrakech ou encore Casablanca.
De Tanger, elle continuera son chemin et son apprentissage. Elle rénove des cathédrales en Espagne, et finit à Belgrade, où elle effectuera une longue recherche sur les inspirations et l'esthétique des Balkans. En 2003, elle réalise sa première exposition individuelle, mélange de ses voyages et reflet de la vision de son pays, à Casablanca. En 2005, elle présentera une œuvre choisie sur concours aux côtés de tous les grands peintres marocains lors de l'exposition donnée par le ministère de la culture à la Cathédrale de Casablanca.
C'est à Dakar que Carole trouve son envol artistique, fascinée par les visages et la noblesse de la culture africaine, elle en capte la lumière et en fait la clé de voûte d'un travail qu'elle exposera à la Galerie Africaine de Dakar en 2008. Casa-Pandor est le fruit d'une vision nouvelle, le Casablanca qu'elle aime tant, celui qu'on pourrait presque oublier de voir.


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