Les noms des ministrables, des encastrables et des dirigeables circulent sur le oued web. On craint de voir les mêmes et de nouvelles têtes qui seront hors jeu dès le départ. Ça ne sera pas marrant de voir des virtuoses du discours alarmant, revenir sur les devants de la scène, devenue un emblème. Aussi, on se demande toujours, à la veille d'un remaniement qui finit par faire taire les boniments et les louanges, qui est derrière la nomination de qui, et à la suite de quelles tractations qui intriguent des rédactions accrochées aux sites, slite par la petite porte. Des noms de ministrables circulent ? Circulez, circulez, il n'y a rien à voir. stop. Ils et elles jouent avec la religion comme ce Philippe Leduc qui s'attaque à la Bible alors qu'il arrive difficilement à nous faire rire avec ses éléphants et ses chats que ne caressera pas un pacha. Ils et elles téléchargent des versets coraniques sur leur portable au Maârif ou au fin fond du Rif où, parfois, ceux qui attendent un mandat express d'Al Barid Bank - à chacun sa planque - découvrent les affres du réseau absent. Ces gens qui utilisent la religion ne sont pas souvent l'exemple même du bon comportement dans la vie courante. Certains sont hargneux et passent leur temps à dénigrer leurs collègues sans réels motifs – moutifs, disent les déclassés. Il n'y a rien de plus décoiffant que d'entendre Bissmillah ou sadaka Allah, aâla al oualidine, sur le portable d'un opportuniste qui n'a ni dine ni mella en réalité. Les vrais croyants ne s'amusent pas avec la religion sur leur GSM ; qui m'aime n'abuse pas de mon esprit de tolérance. stop. Iflide Hamid du côté du barrage Amizmiz, douar Taghnouchant. La population a payé ce qu'on lui a demandé pour avoir de l'eau, mais le moteur du bir, un puits épuisable, est toujours en panne. Quand les paysans réclament leur argent, il faut les écouter. Qui ouvrira une enquête au ministère de tutelle où on lit aussi bien « Akhbar Souk » que « Tel Quel » qui fait revenir des fantômes prêts à manipuler l'atome ? A suivre. stop. Un fait réel qui a fait le tour d'un quartier populaire donnant sur l'Atlantique, un mot gâché par une radio bouche-trou qui s'en est emparée. Un immigré qui était persuadé que sa mère avait subi des violences, a demandé à la Justice qu'on déterre son cadavre afin de procéder à une autopsie. La défunte avait été enterrée avant que son fils ne vienne pour assister aux obsèques. Une fois déterrée – opération délicate dans les mœurs d'ici – on s'est aperçu que la défunte n'avait aucune trace de violence. Le corps fut de nouveau enterré et le fils, l'immigré qui avait des doutes sur la mort de sa mère, est reparti dare-dare à l'étranger sans payer les frais de justice. Ce qui a fait jaser. stop. La villa « Dolce Vita » à Harhoura - aucun rapport avec le café-glacier enterré sans fleurs ni couronne, rue Tanta - n'a toujours pas rouvert ses portes. Un espace calme et agréable que des gérants ont voulu transformer en boui-boui, avec une barméta style cheikha Rimiti qui avait plus de classe, et qui veut revivre une atmosphère nouvelle maintenant que son propriétaire a repris les choses en main avec l'avis favorable du tribunal qui ne voulait pas voir ce coin de Harhoura se transformer en repaire de zoufria et de zouaves assoiffés. Il faut dire que les riverains se sont débarrassés d'un débit qui a failli gâcher la réputation du quartier, un havre de paix où l'on voit Ali Ben Kacem faire de la marche à pied à une époque où il prenait son café de bonne heure à la Dolce Vita de Rabat quand Bénénati nous racontait ses exploits au champ de tirs. stop. Tout le monde n'en parle pas. Le Nôtre du complexe Prestige où on ne voit plus Ofir, play-boy des sixties, a loué son pavillon à un cuistot espagnol qui fait danser aux courgettes et aux poivrons la carmagnole. On y voit Bouchra princesse du web, Albert Levy qui ne va pas toujours chez les concurrents et autres bons vivants qui donnent à Rabat un cachet méritant. stop. Cinéma Royal. Celui qui a acheté les murs n'a pas acheté l'écran, dit Faouzi Ben Messaoud, le cousin du regretté Amidou qui a dû s'envoler sur le Rabat-Paris une centaine de fois, du temps où Paris était desservie 1 fois par jour, quand, à 8 h du matin, Azzhar l'inoubliable, Si Mohamed, visage emblématique de l'aéroport de Rabat-Salé, nous disait de lui ramener une bande dessinée pour ses enfants... Un aéroport qui va travailler à plein temps en 2014 ave un trafic aérien qui sera à la hauteur des nouveaux aménagements de taille, et non plus une piste – la plus grande d'Afrique – dans la brousse avec un ou deux vols par jour. stop. Il n'y a que dans le pays de l'Extrême Couchant, le Maroc pour ceux qui l'ignorent, qu'on trouve des pages de pub sur le diesel, chez Peugeot comme chez Honda Civic, qu'on ne trouve pas dans les pays conscients sur le plan écologique. Car il faut savoir que ce qui compte aujourd'hui, c'est la protection de l'environnement et les Droits de l'Homme. Deux thèmes majeurs indissociables. stop. La mort d'un lycéen de Descartes, où enseignaient autrefois Pommier, Perraudin et bien d'autres, dans un accident de moto a plongé les élèves dans une véritable tristesse. stop. L'Association Marocaine des Arts et des Cultures (AMAC) a organisé, vendredi à Mohammédia, la quatrième édition de son gala annuel « Hommage aux stars ». Sont nominés Big qu'on n'appelle plus Big Burger, mais King Burger, du rap light par rapport au rap qui ne passe pas sur les ondes aux idées courtes, et Samira Sitaïl qui a tenu bon malgré les coups bas qui voulaient la faire descendre de son piédestal. Au Maroc, il y a aussi des stars, mais il y a aussi des nominés de Bazar... stop. A lundi, .