La défaite du FUS face au Tout Puissant Mazembé ne peut être prise comme une éventuelle surprise pour plusieurs considérations. On ne peut faire endosser la déroute ni au jeûne, ni à la température, ni à l'arbitrage, ni à la pelouse, ni à la fatigue, ni au manque d'éléments essentiels, ni au nombreux public, ni à l'environnement local... La défaite avait été consommée dès le départ puisque le FUS ne devait s'en prendre qu'à lui-même, n'ayant jamais su tirer la leçon de ses précédentes nombreuses sorties africaines car un chef de Délégation qui n'accompagne aucunement le Groupe et s'en va prendre un autre itinéraire, un éclaireur qui ne va s'occuper des affaires du Groupe qu'un seul jour auparavant, un kiné qui reste la moelle épinière de l'équipe et auquel on a fait le coup du ballon volé à trois jours du départ pour Lubumbashi pour l'évincer et faire venir un infirmier qui est de la famille d'un influent fussiste qui l'a fait ainsi placer à la place du kiné professionnel alors qu'un périple si périlleux exige un homme de métier de la trempe de Aziz R'Haili, depuis cinq ans qu'il est là auprès du FUS sans le moindre reproche !!!Ce sont des détails semblables qui touchent le moral des joueurs qui étaient habitués aux soins précieux du kiné par ces moments terribles surtout devant un adversaire de la trempe du TPM et sur une pelouse, de surcroît, synthétique ! Le FUS était inexistant et c'est normal puisque les jambes des joueurs ne pouvaient aussi facilement répondre aux terribles efforts d'un voyage harassant et d'un adversaire aussi bien rodé aux différentes manœuvres d'une compétition qui se joue sur de petites choses. On n'a vu donc sur la pelouse que l'ombre du FUS et c'est la faute aux responsables du club qui ne veulent jamais comprendre comment gérer une rencontre sur le continent : on se contente de la figuration pas plus alors que des expéditions de cette envergure demandent des gens qui connaissent par leur expérience comment préparer l'événement avec un plan d'action bien déterminé mais comme le FUS est si renfermé sur lui-même, on voit bien le résultat si calamiteux en fin de compte !On nous dira que le FUS a eu sa « gloire « en Tunisie qu'au Congo toutefois on dira que ce fut lors d'occasions officielles et avec des préparations spéciales alors qu'en Zambie ce fut un travail « extérieur » favorable qui a été accompli ! La musique a assez duré et il est temps que le président consente à faire venir des gens compétents dans le domaine qui savent communiquer à l'extérieur du Pays car tout aussi bien TPM, que Benzarti, que Sétif connaissent par cœur toutes les ruses qui entourent la compétition continentale et c'est pourquoi ils sont toujours au devant de la scène africaine ! Quant à Sellami, il a montré, quelque part, qu'il assume une partie de la défaite en se montrant hésitant sur les changements à effectuer au temps opportun et non tard dans la défaite !!! Le FUS est certes une équipe professionnelle sur tous les plans sauf sur le vécu africain et ses leurres... Serait-il encore temps pour se reprendre ? On l'espère de tout cœur...