Il a suffi que le site « Méditerranée » sur l'internet, pas toujours net, raconte que des Africains sont interdits de louer un appartement à Casablanca, pour que ça fasse le tour des journaux dont la vie est désormais liée au virtuel qui revient sur l'accident ferroviaire dramatique à Saint Jacques-de-Compostelle. Une catastrophe qui a fait 70 morts en Espagne, une « carita » qui n'arrive pas chez nous, Dieu merci, où l'on roule coincé et debout sur le Rabat-Agdal, Casa - Bournazel, dans des wagons de la Weimark, sans clim ni jus de lim durant le ftar où les trains arrivent tard, sans le mot d'excuse de la voix veloutée d'une speakerine comme dans les Yvelines. D'abord, qui est « Méditerranée », ce réseau social qui a usurpé le mot social comme beaucoup de réseaux qui font plus de sensationnel que du virtuel, dont on ne connaît ni l'adresse, téléphone, fax ou boîte postale, qui traite les Casablancais de racistes, la ville la plus ouverte du Maroc où l'on offre encore l'hospitalité à « Dif Allah » sans chercher midi à 14 heures. Ni adresse ni repère comme Google, You Tube alik ou alina ou Twitter, le cousin de Twirto ? S'il y a des brebis galeuses qui veulent nous entraîner dans cette galère, il faut vite que les autorités de Casablanca fassent vite en décrochant ces pancartes « On ne loue pas aux Africains » en traînant devant la justice ces trouble-fêtes au moment où le Maroc accueille les plus grands de l'Afrique, où le Roi tient à ce qu'on réserve un accueil chaleureux aux étudiants africains, les premiers qui souffrent de cette discrimination qui dépasse l'imagination. Vite, très vite. stop. Non loin de Fahs Siyarate qui contrôle les voitures, alors que les accidents de la route déroutent les défenseurs du droit à la vie, un scandale a éclaté, mercredi soir, dans un immeuble qui a déjà une réputation qui défraie la chronique du quartier où les Subsahariens vivent à l'aise, sans qu'on les place entre parenthèses. Une femme d'ici a fait appel à la police pour surprendre son mari qui passait ses parties de jambes en l'air, chez une maquerelle qui ne croyait pas qu'elle pouvait tomber sous le coup de la loi en accueillant un homme marié. La femme et l'homme surpris dans le lit – elle a quand même ouvert la porte lorsqu'elle a entendu le toc toc spécial de « Rijal shorta » qui débarquent même quand il y a la marméta sur la bota - sont sortis menottés devant des curieux qui savent maintenant ce que ça coûte de se peloter loin des regards indiscrets quand on a une femme et des enfants. Mais ce fléau ne prendra pas fin tant qu'il y a des poufiaces qui font le trottoir pour ramasser des liasses afin de bourrer leur jeune amant attiré par l'aimant du Nazdok, karkoubi qui ferait flipper Boubi, de barbituriques afin de lui faire les poses les plus pratiques à leur goût de perverses en éternelle détresse. stop. Le caïd du Mohit et ses mokaddems, qui ne se déplacent que lorsqu'il y a darb ou dem, feraient bien de nettoyer les murs du cimetière El Alou dont une partie donne sur Sania Gharbia en face de Dar Lahjomri qui a donné un homme de lettres de grande valeur, Dar Cherokh, Dar Saïdi avant qu'il ne devienne expert chez Drouot, après avoir dansé comme au golf Drouot, et autre Dar Bendouro, dont Lalla Touria, la femme de Si Abdelwahed Loudiyi, a gardé tout le charme de sa jeunesse. Ce cimetière où est enterré Allal El Fassi, une tombe entourée de lauriers roses et blancs, a été envahi par des blogeurs qui inscrivent des insanités sur les murs qu'on ne verra pas au cimetière du Père Lachaise ou au cimetière musulman de Bobigny, dans le pays des « kouffares » où les jeunes n'oseraient jamais tagger là où reposent des morts qui aspirent à vivre en paix comme au cimetière « Pax » au bas de l'Akkari où l'on n'a pas encore osé souiller les murs. stop. Première promotion du centre de la formation Addoha... Ce qui ne va pas faire taire ceux qui parlent de dokha chaque fois qu'on invite un ministre pour faire oublier les sinistres réaménagements où l'on a expulsé des autochtones pour construire des ensembles monotones où l'on ne remarque plus les charmes de l'automne ou la passion du saïf que Fairouz chantait sur un air attendrissant comme Barbara, qu'on n'aurait pas vu dans une série à Santa-Barbara, un mollusque qu'on ne voit plus au Borj ni du côté du Rocher des fonctionnaires – traduizez –, encore moins à Sidi Moussa que le béton a dévoré où les vendeurs de friture sans garniture vous interpellent, après le ftor, darbo idor... stop. Le Grand Atlas qui passionnait la presse régionale du temps où Mediouri veillait au grain, semble dépassé par les événements qui font l'événement chez Google qui commence à censurer des sujets qui dérangent les sujets de S.M. la Reine du Royaume Uni, qui ne veut pas entendre parler du parc de ses Rolls, vendables maintenant sur le net du portable. Mais le Grand Atlas, qui a quand même réuni des sommités de Marrakech qui n'ont jamais oublié leur ville même sur les plaines du Souissi ou les hauteurs d'Anfa où n'habitent ni Fatou ni Sidibé, va tenter de retrouver ses élans d'autrefois qui avaient redonné à la grande montagne tous ses éclats. Là encore, il faudrait qu'elle passe par le net, mais pas pour oublier les étrangers avec des photos anciennes et des infos qui ressemblent à de fausses confidences, comme le fait la mairie de Rabat, qui n'a pas fait appel à Oulad l'blad qui ont vu au cinéma Star Alan Ladd, Eddie Murphy et au cinéma de l'Alambra où Glorieux faisait venir « Al warda béda » avec Abdelouahab et Samia Gamal dont Cocteau était fasciné par les déhanchements, avant que l'Egypte ne décrypte les vidéos des danseuses du ventre. stop. Pendant que la malnutrition aiguë atteignait un seuil alarmant à Gao au Mali où « France 24 » invite le MNA à côté d'un Lelouche crampé sur ses positions sarkozistes, reléguées au dernier plan, les caméras du monde entier étaient braquées sur l'Angleterre où la naissance d'un charmant bébé a passionné toute la terre. C'est vrai que ça nous changeait de la Syrie, l'Egypte et la Tunisie avec ses séries d'attentats, mais après la sortie de la clinique du couple royal, l'enfant roi dans les bras, il fallait vite retourner sur les chaînes alertes qui nous ont ramené à la réalité qui taraude même les alités de l'hôpital de la Pitié où viennent se faire soigner des Maghrébins qui n'ont pas de pépins avec leur banque qui félicite les industriels, de bons élèves, qui parlent de relève, sans faciliter la vie des petits épargnants, à la maternité des Orangers où on n'entre pas comme dans un moulin, depuis qu'on exige une paperasse qui lasse. stop. Ftor pour tous. La formule d'Abdelghany Bensaïd qui a remplacé le « i » par un « y » comme Alamy, le big boss qui n'a pas peur de se faire une bosse, en attaquant les gros marchés, reste une restauration du cœur qui fait chaud au cœur. Plus de 1700 personnes sont servies comme il se doit, à l'heure de la rupture du jeûne, dans le site historique dans la maison Guessous, monument à classer, avant qu'un projet de démolition ne vienne tout gâcher, qui aura l'air « messous ». Mais jusqu'à présent, les bénévoles qui volent au secours des sans ressources en ce mois où on se ressource chaque jour, ne se précipitent pas au portillon, alors qu'un repas composé de nourritures saines et chères, c'est pas donné. La visite de l'ambassadeur de la Hollande à Rabat a apporté une note d'encouragement. Reste à savoir qui suivra ce geste de solidarité, alors que l'aïd approche où « Ftor du cœur » a encore du pain sur la planche, comme dirait le journaliste Mounir Rahmouni, dont c'est une expression fétiche dans ses pages variées. stop. A mercredi. . En attendant Sbah El Aïd où il n'y aura pas un chat dans la rue, comme un dimanche ramadanien.