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D'un artisan à l'autre de la médina : Fin d'une ère de quasi clandestinité
Publié dans L'opinion le 13 - 07 - 2013

Avec le projet de mise à niveau des ateliers d'artisans de l'ancienne médina de Casablanca c'est peut-être le début de la fin d'une ère de quasi clandestinité d'une bonne partie de ces travailleurs qui avaient durant de longues années vécu dans un rapport de suspicion et de crainte avec les différents départements administratifs. Petit tour d'horizon des corporations d'artisans.
Tout au long de la rue de Rabat qui commence juste après la placette de Bab Lkbir, début du circuit touristique, il y a une concentration des bijouteries en rez-de-chaussée. La rue aboutit à la Kissaria al-Fath des bijouteries où, aux étages supérieurs, se trouvent des dizaines d'ateliers d'orfèvres. Ceux-ci viennent de s'organiser en coopérative pour la première fois de l'histoire de cette kissaria qui date de 1981. Mostafa Jamdam, la cinquantaine, est à la tête de cette coopérative. Il avait appris le métier dans une société française d'orfèvrerie à Ben Jdia. Dans son atelier de près de quatre mètres carrés à peine, au premier étage de la kissaria, deux personnes peuvent se tenir, tellement l'espace c'est exigu. L'échoppe parait encombrée avec un petit établi chargé de matériaux hétéroclites, deux chaises une pour le patron et l'autre pour son aide, un coffre-fort et une bouteille de gaz butane de 13 kgs suspendue au coin. Tous les ateliers d'orfèvres vivent la même situation. Pourtant ces conditions de travail très à l'étroit et la question de la sécurité avec le gaz butane ne constituent pas, pour Mostafa, un souci majeur.
« Le plus important c'est la concurrence déloyale, des capitalistes qui n'ont rien à voir avec la profession et qui font importer des bijoux en grosses quantités, ils se font beaucoup d'argent et les artisans orfèvres chôment, or nous ne sommes pas bien équipés pour faire face à cette concurrence, la coopérative devrait nous permettre de trouver des solutions ».
Il prend à témoin des bijoutiers, ses voisins, pour évoquer « l'insécurité et les faux guides qui harcèlent les touristes et les empêchent de circuler librement ».
Impasse el-Hammam
De l'autre côté, dans la rue el Hansali à son début, il y a, à gauche, une impasse comme il s'en trouve beaucoup dans la médina et qu'on appelle du mot emblématique derb. On ne se rend pas compte qu'il y a tout un monde à l'intérieur. Des articles vestimentaires suspendus sur les murs et sur des éventails accrochent le regard de prime abord. A l'intérieur c'est une impasse sous forme de Z. Elle se termine par des ateliers de couture où siège Mohamed Stati qui est à la tête de la coopérative des couturiers de la médina nouvellement créée et qui rassemble des couturiers des rues Hansali er Rabat. L'Impasse Hammam, raconte Mohamed, était jusqu'en 1930 un terrain nu quand un juif marocain l'a loué auprès du Domaine et l'a réparti en parcelles qu'il sous-loue à des artisans. Il y avait un hammam d'où le nom du lieu qui est toujours adossé à la célèbre concentration de gargotes Smat située de l'autre côté.
« Je travaille ici depuis 1968, c'est mon oncle qui m'avait fait venir. A mon arrivée c'était autre chose cette impasse, elle était bien animée, pas comme aujourd'hui où elle est bloquée par les ferrachas. Notre problème essentiel c'est le blocage du passage devant les visiteurs. Les gens hésitent à pénétrer à l'intérieur, l'encombrement du passage les dissuade d'avancer, nous sommes contraints de nous déplacer vers nos clients »
Mohamed Stati quoique président de la nouvelle coopérative « qui n'a pas encore reçu son quitus », ne parle que du problème personnel qu'il dit vivre.
Moulay Ezzine Mandli est lui chargé de la coopérative des artisans menuisiers, ébénistes, plâtriers, zelligiers, ferronniers. « La coopérative c'est pour encourager des jeunes artisans à travailler dans des projets de restaurations de monuments architecturaux mais il faudrait un local où ces jeunes artisans puissent se réunir et travailler» dit-il.
Dans la rue Anfa qui fait partie du circuit touristique il y a au numéro 31 un grand atelier de menuiserie, une entreprise familiale gérée par un jeune Hatim Alachbili. Contrairement aux petits ateliers, là il y a de l'espace. Le lieu est un ancien dépôt de stockage de marchandises du port datant du temps où ce dernier n'était pas encore construit. Cet atelier en activité depuis 1968, est concerné aussi par le projet de réhabilitation des ateliers d'artisans. Hatim est président de l'association Bab L'mrissa qui s'intéresse à la préservation du patrimoine. Après des études de droit, il choisit de poursuivre l'activité de son père. Son grand-père était parmi les premiers menuisiers ébénistes de la médina dit-il, travaillant fenêtres, portes cochères etc.
« Il y a surtout les portes monumentales dites bab khoukha dont on peut encore observer aujourd'hui des spécimens qui font partie du patrimoine dont bon nombre sont de la main de menuisiers de la médina dont mon grand-père »
Selon lui ce qui se fait dans la médina est très important mais si on ne résout pas la question du stationnement la médina risque de devenir une « cité fantôme ». Il regrette qu'un terrain qui faisait l'objet d'un projet de grand parking soit disparu avec des projets touristiques des hôtels qui ont pris sa place actuellement Ibis, Novotel, Sofitel.
En prolongement de la rue d'Anfa il y a la rue Bousmara qui mène vers la place de même nom. Au milieu de cette rue, au coin, il y a le seul four public qui va faire l'objet de restauration avec les ateliers d'artisans dans cette première étape du circuit touristique. Il s'appelle ferrane Bousmara et il est géré par une femme depuis une vingtaine d'année, Halima Merzouki Alaoui.
« Ça fait une vingtaine d'année que je m'occupe personnellement de ce four. J'ai pris la place de mon père, âgé de 93 ans aujourd'hui et de mon frère devenu chauffeur de taxi. Mon père Merzouki Alaoui Mbarek avait tenu ce four pendant soixante ans. Il y a longtemps ce four s'appelait ferrane lhabbassa parce qu'on y faisait cuir du pain pour les détenus d'une ancienne prison. Du temps de mon père jusqu'aux années 1950 des familles juives faisaient cuir le plat de skhina en grande quantité dans ce ferrane. Depuis quelques décennies il s'appelle ferrane Bousmara. Il était en grande partie construit en bois. J'ai procédé à des travaux de restauration importants. Les habitants portaient plainte contre le four à cause des nuisances des fumées. J'ai dû construire une longue cheminée»
Maroquiniers plus nombreux et plus mal lotis
Plus loin, rue Mogador, numéro 88, c'est là où se trouve l'atelier de maroquinerie d'Ismaïl Hilal. La corporation des maroquiniers est la plus importante en nombre dans la médina. La quarantaine, Ismail est le président de la première coopérative d'artisans d'articles en cuir de la médina de Casablanca. La rue Mogador se trouve un peu loin du circuit touristique, à une cinquantaine de mètres de la rue Ahmed Bidaoui en passant par la place du Commerce et la rue La Croix Rouge. L'atelier, comme c'est le cas pour beaucoup d'autres, est un réduit d'un mètre et demi de largeur environ et quelque quatre mètres de longueur. On y pénètre comme dans un tunnel à moitié occupé par l'établi. Au bout, dans un coin qui fait le coude, à l'abri des regards, invisible à partir de la porte, il y a un ouvrier peinant sur une piqueuse. La même conception est visible dans d'autres ateliers témoignant d'une volonté de discrétion. Une soupente est aménagée pour avoir plus d'espace avec au fond une autre piqueuse. Dès le seuil vous prend à la gorge l'odeur forte de solvant de la même manière que dans d'autres ateliers de maroquinerie par manque de système d'aération et du fait de l'exiguïté du lieu où parfois il y a de nombreux apprentis et aides. Les conditions de travail sont dures et la plupart des ateliers sont dépourvus d'eau courante et de toilettes.
« Jamais auparavant les artisans de l'ancienne médina ne s'étaient réunis dans un cadre associatif, à ma connaissance du moins, c'est intervenu à un moment où personne ne croit plus à rien parmi les artisans de la médina »
Quand on dit artisans maroquiniers en ancienne médina de Casablanca, il faut comprendre qu'il s'agit souvent de petits ateliers très exigus où l'on fabrique des articles en cuir ou en d'autres matières bon marché (sacs à mains pour femmes, ceintures, portefeuilles...). Souvent ces ateliers gardent leurs portes fermées donnant une impression d'activité discrète, voire clandestine. Les passants dans les ruelles entendent des bruits de machines, des échos de voix, un chuintement de transistor. Il y a une vie à l'intérieur qu'on devine derrière une porte entrebâillée.
« Depuis toujours les artisans à Casablanca dans la médina, ont vécu des relations de suspicion avec l'administration, quand on était jeune on se rappelait d'un patron d'atelier qui ferme boutique pendant plusieurs jours quand les inspecteurs de la CNSS viennent à faire leur tournée par exemple ».
Il y a la peur de la CNSS, des impôts et de l'administration en général qui signifiait exaction, corruption, chantage, extorsion, les artisans ont leurs droits bafoués, ils se sentent sans protection et à la merci de l'arbitraire.
Mais selon d'autres avis plus nuancés, si dans les rangs des artisans de la médina, la plupart, n'ont pas de moyens pour faire face à des charges sociales quand ils emploient des ouvriers, d'autres ont ces moyens mais se cachent pour ne pas débourser ce qui est du.
Ismaïl avec ses collègues, petits artisans, ont un point de rencontre quotidien, un petit café au bout de la rue Hansali et la rue La Croix Rouge, près du mausolée de Lalla Taja. Boire un café, un thé et échanger des nouvelles. Jusqu'à présent les artisans n'ont pas de local où se réunir et où ils pourraient être rejoints par d'autres qui ne sont pas encore au courant de ce qui se passe. Bon nombre ne sont pas au courant.
Marié père de deux enfants, Ismaïl est originaire de la région de la ville d'al-Hoceima.
« Je me suis enfui de chez moi, des durs travaux des champs, à un âge précoce pour venir travailler dans les grandes villes. Je me suis retrouvé à Casablanca où j'ai travaillé dans plusieurs ateliers d'artisans avant de me mettre à mon compte, les temps sont durs aujourd'hui car la maroquinerie locale doit faire face à la concurrence des produits chinois. Le petit artisan marocain peut être poursuivi pour contrefaçon alors que des conteneurs entiers d'articles chinois et matière première sont déversés dans le marché à partir du port de commerce, nous sommes des bouc-émissaires, le client ne cherche que les modèles de la mode en vogue qui fait l'objet de gros budget de publicité, les femmes ne portent le regard que sur les sacs à main style Louis Vuitton, Channel, Dior. Comment créer nos propres modèles et faire face à l'attrait de ces marques ? L'artisan est entre le marteau et l'enclume... »
Âge d'or
A croire des artisans, la maroquinerie locale ne vit plus que sur les souvenirs du passé. On répète l'histoire d'un banquier qui donne sa démission pour se lancer dans la fabrication des blousons de cuir au temps où le travail du cuir figurait une ruée vers l'or.
« Mais les Chinois sont, par la suite, venus rafler la mise avec des blousons de 300 Dh alors que la fabrication du même article coûte à l'usine 600 Dh ! »
Ahmed Guennouni, la quarantaine bien sonnée, est lui aussi de la région d'al-Hoceima qu'il quitte en 1987 à l'âge de 15 ans. Il arrive à Casablanca en 1990. Roulant sa bosse d'un atelier à l'autre, il parvient à fonder une famille et créer son propre atelier. Il a six enfants.
« Si moi je suis venu de la campagne d'al-Hoceima, il y a une vingtaine d'années, mes enfants sont tous nés à Casablanca, ce sont des vrais Bidaouis ! ».
Pour lui le problème essentiel c'est la précarité et l'avenir incertain de l'artisan quand il prend de l'âge.
« Nous avons un seul grand problème à mon avis, il y en a certes d'autres mais celui-là est plus important, c'est la santé, la couverture sociale et sanitaire. Vous savez, quand un artisan arrive à cinquante ans et qu'il ne s'est pas enrichi pour avoir de quoi se défendre pour ses vieux jours, même pas pour acheter des médicaments, aller voir un médecin, croyez-moi c'est dramatique, c'est à quoi je pense le plus. Un artisan à mon avis ne devrait demander rien d'autre qu'une couverture sociale et sanitaire... »
Plus jeune que ses amis, Abdelaziz el Ouardi est originaire de Taounat. Né en 1976, il perd son père à l'âge de 2 ans, commence à travailler à 13 ans à Fès soit en 1989. Il travaille pendant 18 ans dans des ateliers avant de se mettre à son compte et de se retrouver à partir de 2007 dans la médina de Casablanca dans son petit atelier au bout de la rue Mogador. Ses amis apprécient son savoir-faire, sa capacité à inventer pour satisfaire toute commande à partir d'un morceau de cuir et un couteau.
Pour lui le travail de l'artisan peut être valorisé en lui donnant la possibilité de créer mais aussi de participer aux grandes opérations dans la mesure du possible comme celui d'un « million de cartables ».
« Pourquoi importer des cartables de l'extérieurs alors que des artisans marocains sont là, pourquoi aider le dumping chinois ? »
Cette histoire est répétée par les artisans. Elle sert comme signe révélateur qu'en haut lieu de l'administration bureaucratique, les décisions peuvent être prises à contrario de toute politique de développement locale. Les artisans se contentent de sourire en entendant parler de Chambre de l'artisanat où l'on a toujours eu l'habitude depuis des temps immémoriaux de distribuer généreusement des cartes d'adhésion à la veille des élections.
« On nous propose aujourd'hui un projet d'ouvrir l'atelier vers l'extérieur avec des vitrines exposant des échantillons d'articles de notre fabrication. Mais c'est ne pas comprendre que ça peut à tout moment faire l'objet d'actes de vandalisme » souligne Abdelaziz.
Pourtant la même personne apporte un autre son de cloche contredisant presque ce qu'elle vient d'avancer :
« C'est vrai que depuis quelques temps des choses commencent à changer, on a l'impression que les gens ont senti qu'il y a quelque chose en train de se faire avec ces grands travaux sur les égouts et les carrelages. Ou alors ceux qui étaient violents en ont mare de l'être, ils sont fatigués de leur jeu »
Avec la perspective de développement de la médina grâce aux transformations qu'elle connait ainsi que son environnement immédiat, l'enjeu serait pour les artisans d'avoir des ateliers plus spacieux, plus sécurisés, plus hygiéniques mais il faudrait avoir des moyens que les artisans n'ont pas. D'ailleurs beaucoup évoquent la question de l'immobilier dans la médina intra muros qui connaitrait actuellement des hausses sensibles du fait qu'il a été valorisé par l'opération de réhabilitation inédite et de grande envergure.


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