En fin de compte, ce sera toujours Blatter qui aura raison. Le président de la FIFA sait que le football tire sa popularité (et aussi la puissance financière dont profite la FIFA) des émotions qu'il peut procurer à des millions de personnes. Et parmi ces émotions, il y a bien sûr les actes de jeu et aussi les erreurs d'arbitrage. Alors là, Blatter adore les erreurs, vraies ou supposées, des arbitres C'est de la discussion qui naît après un penalty ou un hors jeu non sifflés que les matches continuent de vivre, les journaux de se vendre, et les débats T.V ou radio de se multiplier attirant public et annonceurs. Une erreur d'arbitrage c'est un capital extraordinaire pour le foot et tout ce qui se véhicule autour. La FIFA, répétons le, sans encourager les arbitres à faire des erreurs, s'est arrangée pour que celles-ci soient pardonnées. Il est impossible de revenir sur une faute d'arbitrage, même si on s'estime grandement lésé. C'est bien connu, l'arbitre est seul juge, bel axiome auquel on vous ajoutera. « L'erreur est humaine, et comme tout être humain l'arbitre peut se tromper ». Alors à quoi bon pleurer sur le penalty non sifflé en faveur de Berkane ? Le Raja peut remercier les lois du foot. L'arbitre n'ayant pas sifflé, il n'y a donc pas faute. Point final. Circulez il n'y a rien à voir. Mais rien ne vous empêche d'aller alimenter les blogs, les colonnes de journaux, les émissions, en protestant et incriminant les responsables. Plus les débats seront chauds et animés, et plus le football s'enrichira. Pas étonnant que la FIFA soit contre l'introduction de la vidéo dans l'arbitrage, elle préfère de loin les approximations de l'arbitre. On ne va tout de même pas tuer la poule aux œufs d'or, pour qu'il y ait un peu plus de justice. Non mais, on n'est pas dans un monde idéal avec petites fleurs et jolies chansons, on est dans un monde dur et impur dont la survie dépend de l'argent qu'il génère. Et inutile de pleurer sur le sort des malheureux, la FIFA a réponse à tout. Si aujourd'hui vous êtes lésé, demain c'est vous qui serez avantagé. Chacun son tour. Restez calme donc et chacun en aura pour son argent. Comment ? Vous avez dit système mafieux ? C'est possible, mais si vous pensez cela, c'est que vous n'avez rien compris à tout ce qui s'est écrit plus haut et que plus grave, vous ne comprenez pas que le football est un jeu créé pour qu'il y ait des erreurs. Et ce sont celles-ci qui déterminent le mouvement des choses, dans la planète foot. 2 matches de l'équipe nationale au mois de juin la Gambie et la Tanzanie que l'on recevra au Maroc. Deux matches où on peut gagner 6 points, après en avoir perdu 6 dans les 3 matches précédents. Après ces 2 matches, il nous en restera un à Abidjan avec la Côte d'Ivoire. Taoussi pense qu'on va les gagner tous les 3 et qu'avec les neuf points on ira au Brésil en 2014 pour la Coupe du Monde. Si cela arrive, il faudrait que l'ami Rachid postule pour le Prix Nobel de mathématiques, car il aura inventé l'équation qui fera non seulement gagner notre onze, mais perdre tous les matches de nos adversaires même quand ils jouent l'un contre l'autre. Vous avez compris ? Un match où il n'y aura que des vaincus et pas de vainqueur. Voici le faux miracle que professe docteur Taoussi. C'est fou ce que ce garçon aura perdu de crédit entre janvier (CAN 2013) et le mois de juin, où il compte, en deux coups de cuiller à pots, rétablir un équilibre vachement compromis. Mais n'en ajoutons pas plus. Il est permis de rêver. Bonne nuit, Rachid et fais de beaux rêves.