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Télégramme
Publié dans L'opinion le 23 - 05 - 2013

Généralement, quand les barrages affichent un niveau satisfaisant qui fait bondir les rubriques à la recherche des chiffres optimistes, l'eau du robinet devient potable. Or, cette fois, ceux qui veulent réduire leur consommation en eau minérale sont déçus. La flotte de Sidi Robinet a raté son rendez-vous, malgré la bonne santé du barrage ; avec toutes les bonnes volontés du monde, on finit par y renoncer. A tel point que des mères de famille ne voient pas d'un bon œil leur bébé boire la tasse qui, forcément, lasse même quand on est adulte.
Certes, ce n'est pas le vent de panique comme l'été dernier où l'eau saumâtre du robinet sans saumon avait un goût de fond d'égout, avec des explications acceptables, mais, malgré les pluies de 2013, la flotte de Sidi Robinet n'a pas une odeur rassurante. Et comme on nous dit qu'il faut boire plus d'une bouteille d'eau par jour..., bonjour les dégâts. Surtout pour les personnes vulnérables, tout le temps menacées par la diarrhée qui ont beau chanté « La chaté mi cantaré ... », qui se retrouvent toujours en état d'alerte. stop.
« Dwam », qui pourrait être traduit artistiquement par l'écume des jours si ça ne choque pas Boris Vian qui a immortalisé « Le déserteur » qui réveilla les consciences devant la guerre d'Algérie, que des Marocains ont vécue au jour le jour, jusqu'à la victoire.
« Dwam », c'est la famille pauvre qui ne compte ni sur le RAMED, ni sur la baladia dépourvue du sens de la madaniya où il n'y a ni assistante sociale, ni psychologue comme dans la police.
Cette famille, qui a du mal à remplir le tajine - en demi-pension soit à midi, soit le soir –, reçoit mille dirhams par mois, don accordé par un mohcine, mécène fils de Zahra et Lahcène, qui donne des consignes à l'épicier de remettre jusqu'à mille dirhams de provisions à la mère de famille dans le grand besoin. Le sucre, la farine, le beurre ou le thé – tout en petites quantités - sont inscrits sur un carnet. L'épicier accepte de remettre aux enfants tous les matins du pain pour le petit-déjeuner, sachant bien qu'il sera réglé à la fin du mois par moul fikra qui n'est inscrit à aucune secte de jwad ou d'Al Ihsane.
Un citoyen conscient des temps délicats, qui ne gagne pas des masses d'argent, mais qui peut se permettre de faire un geste ici et là, en ces temps de belbala. stop.
Farida Moha, aussi célèbre que Geneviève Tabouis, ex-doyenne des journalistes de l'Hexagone, qui s'était fait remarquer lors d'une conférence de presse avec Hassan II où elle se croyait au jeu des mille francs... a écrit sur 8 colonnes dans « Le Matin », toujours agréable à parcourir avec ses photos en quadri, qui séduisent les roumis : « On s'intéresse enfin aux parents pauvres ». Le mot « enfin » fait ticquer, parce qu'il y a longtemps – avant Al Azma qui décoiffe Asmae – qu'on aide les parents pauvres.
Certes, il y a du nouveau avec l'intégration de quelque 3,5 millions de personnes à une couverture sociale, mais la famille pauvre et les parents moualine wlidate ont toujours suscité un élan de solidarité. C'est pour ça que le pays a tenu le coup jusqu'ici et qu'il se classe dans l'exception exceptionnelle. stop.
Dans son communiqué sur un éventuel malade du Sida à la prison de Salé, la direction des pénitenciers précise dans la presse nationale que c'est des inventions et que le seul malade qui en est mort est un salafiste... alors que personne n'avait imaginé qu'un membre de cette secte religieuse pouvait attraper une saloperie aussi pernicieuse...
Enfin, dire qu'il n'y a pas de porteur de VIH dans les prisons, c'est inconcevable. Le Sida est une maladie, comme une autre, comme le cancer qui atteint de grands fonctionnaires, qui ne les empêche pas de garder leur poste même s'ils s'absentent du bureau pour des soins coûteux qui donnent des soucis aux sans argent. stop.
Est-ce normal que les habitants de Rabat, toutes religions confondues, comptent sur une seule institution pour croire que leur sort est entre de bonnes mains ? Avec une Jamïya comme Ribat El Fath qui fut lancée pour contrecarrer les partis politiques et qui a fini par tomber dans le pathétique sans finance, sans chance. Les partis ne sont pas des enfants de chœur qui se laissent emporter par les vents de rancœur.
Aujourd'hui, la ville a besoin d'institution représentative pour mieux avancer et pour mieux jouer son rôle, à l'échelle planétaire, où les villes veulent participer au requiem international. Ce n'est pas avec des clubs de bridge, des participations au marathon de Chragua loin des sites de Ragragua et des réunions de philatélistes, que Arribat atteindra El Fath qui a raté El Baht qui l'aurait placée en position de force, au lieu d'être une caisse de résonance sans influence. stop.
Marché de la Knissiya. 3 camions de «merda », comme disent les paumés qui s'habillent en romé acheté chez les marchands de fringues américaines, chassés de souk El Ghzal, installés à Londra, n'ont pas suffi à décourager les ambulants au pas lent, qui vendent des légumes par terre. Juste après le départ des fonctionnaires qui rappellent « s'hab el goum » du temps où on ne jetait pas dans les poubelles « aghroum », les farachas reviennent sur les lieux du crime comme le moujrim dans « Faites entrer l'accusé ». Un cercle vicieux qui dure depuis « Vingt mille lieues sous les mers », qu'on s'arrachait à la bibliothèque du CCF sur l'avenue de la Résistance, aujourd'hui école des langues des FAR. stop.
Harhoura by nigth. Encore une fille giflée devant des Européens par un portier de nuit à qui elle n'a pas voulu remettre 200 dh pour entrer dans sa boîte minable, où les touristes venus de loin sur les premiers servis. Coke, book sandok jusqu'au lever du jour. Ceux qui tirent les ficelles font semblant de ne rien voir. Rira bien qui rira le dernier. Les filles du peuple ne sont pas des esclaves. Et puis, on ne fait pas de vieux os avec l'argent du hram. stop.
L'audit maudit, qui a fait culbuter des menhirs qui se croyaient protégés par un dahir, ne met pas son nez dans les caisses dites noires des municipalités où l'argent circule sans justificatifs. Alors que des personnes d'aucune utilité pour la ville – comme l'éboueur qui mérite une prime journalière – se sucrent sur le dos de la commune, des personnes âgées, devenues enragées par le « Dwam », ne reçoivent même pas un peu d'huile et de farine pour préparer des crêpes, les mêmes que des patrons d'atelier de hadad offrent, à midi, à des ouvriers originaires du Congo, en transit à Al Youssoufia, en attendant de « brûler » pour aller à Valencia ou à Almeria. En effet, des exploités subsahariens travaillent presque à l'œil, comme du temps des esclaves d'autrefois. stop.
Déplacé. Le « tasbih », ce chapelet qui inspire lahtiram, que des maquerelles placent sous le miroir de leur voiture, alors que le soir elles font des passes gratos pour les minets fauchés ou contre monnaie trébuchante pour les vieux cochons. Il ne faut pas jouer avec la religion. stop.
Le Printemps arabe joue les prolongations là où Gilles Kepel dit que ce fut sans effet. S'il avait vu le sit-in des wydadis dimanche dernier devant le complexe Mohamed Benjelloun, il aurait été servi. Que disaient les banderoles sinon Irhal, dégage, en s'adressant au président Akram, certes à ne pas ranger dans la même case que Ben Ali et sa coiffora qui n'a pas ouvert un salon à Djeddah ou à Riad, mais n'empêche, le mot « dégage » est significatif, un terme qui n'a pas été repris par les scribouillards d'Al Mountakhab qui se réfugie au billard pour ne parler que de l'éventuel départ de Taoussi qui n'envisage pas de reprendre le Chabab El Bernoussi après les voyages fastidieux, payés aux frais du peuple qui en a marre de cautionner des opportunistes qui ont honteusement pris l'embonpoint, alors qu'ils ne méritent même pas un bon point, avec leurs salaires multiples qui représentent des risques pour les finances du pays.
Les photos du Wydad dimanche dernier en disent long sur le marasme entretenu par des médiateux qui nous cachent la vérité avec leur interprétation tordue. A l'instar des chiffres de l'économie qu'il ne faut pas laisser entre les mains des affairistes et des donneurs de leçons de mauvaises intentions, il ne faut pas laisser les chroniqueurs de pétanque des hebdos, qui ont mal au dos, nous prendre pour des naïfs. stop.
Les voleurs de pages qui s'emparent d'un large support, truffé de bilans et d'annonces illisibles que personne ne lit. Un manque à lire pour le lecteur qui n'en a pas pour son argent. Du gâchis qui dure et perdure, surtout quand il prend le un tiers de la publication, devenue un supplice que l'amateur de lectures saines supporte avec peine. Des pages volées, à l'heure où l'on ne peut pas se permettre d'abrutir le lecteur, aujourd'hui plus que jamais vigilant, prompt à appuyer sur la souris, pour fuir la presse de papa Doc, qui ne sait pas l'importance prise par la doc, dans les lectures modernes, qui obéissent à des paramètres bien définis.
Les pages inutiles, qui jouent sur le futile, vivent leur dernier tour, comme on dit à l'hippodrome Lalla Malika à El Jadida, où les courses font la une de Paris-Turf, ce qui ne s'était jamais vu. Des vols de pages à l'heure où le lecteur, devenu vigilant, a besoin d'être au courant dans le détail sur ce qui se passe dans le monde.
Enfin, dans un autre registre, l'utilisation abusive des dépêches, passées de mode, et des photos piquées honteusement sans respect pour leurs auteurs, ça fatigue à la longue. Trop facile de faire des événements en appuyant sur «phare souirti», la souris de son pc rabâché. stop.
CIMR. Changement de méthode. Maintenant, les retraités n'auront plus à pointer, seulement une fois par an. Au lieu du trimestre qui donnait la flemme aux 3ème âge qui prône le droit à la paresse, un slogan des sixties, où la prospérité rendait pépère.
Conclusion : on n'a pas perdu notre temps au «Télégramme» où l'on est revenu plusieurs fois sur le sujet. Nos lecteurs ont bonne mémoire. stop.
Le marché de poisson, du marché central, a installé une série de photos, format affiche, sur plusieurs mètres qui donnent envie de s'offrir une friture, ou un tajine à la daurade, le préféré de Ghizlane et Mourad. Bonne idée qu'il fallait saluer. stop.


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