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Conseil national de la Jeunesse istiqlalienne Hamid Chabat : La participation du parti au gouvernement a été dictée par le devoir envers le peuple marocain
Abdelkader El Kihel : Le dépassement de la crise économique requiert des dispositions pratiques et non des slogans destinés à la consommation médiatique Pour la mise en œuvre de la Constitution, ses dispositions doivent être prises dans leur globalité M. Hamid Chabat, Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal a présidé, samedi matin, les travaux de la session ordinaire du Conseil national de la Jeunesse istiqlalienne (JI), au cours duquel il a prononcé une importante allocution d'orientation pour, notamment, saluer le rôle d'avant-garde de cette organisation depuis sa création en 1956, sous l'égide du leader Allal El Fassi, et son apport au 16è congrès du parti et à la démocratie interne, mettant l'accent sur l'évolution et les changements positifs que connait le Maroc dont la promulgation d'une nouvelle Constitution et les élections législatives de décembre 2011. Elections au lendemain desquelles, a-t-il dit, le parti a décidé de participer au gouvernement, après accord de son Conseil national, mu en cela par son sens du devoir envers le peuple marocain et le souci de désamorcer les tensions, lequel souci est illustré par le mémorandum adressé, en début d'année, au chef du gouvernement et aux autres composantes de la majorité, ainsi que par sa demande de révision de la charte de la majorité et d'une plus grande concertation avant de prendre toute mesure majeure comme l'augmentation des prix de certains produits de base et que le parti considère comme une ligne rouge à ne franchir sous aucun prétexte. Il a affirmé que cette approche dans laquelle certains ne voient qu'une tentative de parasitage du gouvernement vise, en fait, a protéger et préserver les acquis des Marocains en matière de retraite, de stabilité des prix et de pouvoir d'achat, de salaires... Commentant la récente victoire du Maroc concernant le dossier du Sahara, Hamid Chabat a salué l'unanimité nationale et l'intense offensive diplomatique marocaine autour de cette question, ce qui a permis de barrer la route devant le projet initial de résolution américain et appelé à accélérer le processus des réformes politiques et institutionnelles et la réalisation des chantiers économiques et sociaux tout en engageant les membres du Conseil national et les militants de la Jeunesse istiqlalienne à demeurer vigilants et en soulignant que le Maroc n'a de directives ou de leçons à recevoir de personne que ce soit en matière de droits humains ou autres. M. Abdelkader El Kihel, Secrétaire général de la Jeunesse istiqlalienne a, pour sa part, mis l'accent sur le contexte tant régional que national et partisan où se tient cette session du Conseil national, pour déplorer, en particulier, que nonobstant les avancées accumulées par notre pays et qui lui ont épargné des mésaventures aux conséquences incalculables, comme c'est le cas pour certains pays de la région, il n'en reste pas moins que la gestion unilatérale de l'expérience gouvernementale risque d'entrainer le pays sur des chemins dont on ne sait trop où ils peuvent mener. Il a aussi mis l'accent sur le rôle de la JI dans le succès du 16è congrès du parti et le triomphe de la démocratie interne et sur l'extrême importance de cette session de son Conseil national eu égard à l'ampleur des défis de l'étape, avant d'évoquer les derniers développements de la cause national première pour insister sur le caractère sacré de cette question au regard de la JI et du Parti de l'Istiqlal et sur la nécessité d'approfondir le processus démocratique et de traiter le dossier des droits de l'Homme comme il se doit car, a-t-il estimé, cette question servira toujours de prétexte aux adversaires du Maroc pour l'affaiblir et l'isoler sur la scène internationale. Il a, également, appelé à plus d'agressivité et d'efficience de la diplomatie marocaine à travers, notamment, l'accélération du processus d'autonomie des provinces sahariennes, à la fin de la colonisation de Sebta, Mellilia et des îles avoisinantes, avant de déplorer la faiblesse actuelle de l'économie et le recul de la croissance marocaine et l'incapacité du gouvernement à engager des réformes politiques, économiques et sociales de fond et à mettre en œuvre, d'un seul bloc, les dispositions de la Constitution de 2011. A cet effet, il a préconisé la prise de disposition pratiques pour le dépassement de la crise économique, au lieu de slogans destinés à la consommation médiatique. Il a, de même, déploré le manque d'intérêt du gouvernement pour les problèmes de la jeunesse, ajoutant que ces problèmes, et ceux du pays en général, ne doivent pas nous détourner des souffrances des peuples frères et amis en Palestine, en Syrie ou en Irak, avant de passer en revue les principales activités de la JI dans l'entre-deux sessions et ses efforts de réorganisation et de renforcement de ses structures aux niveaux national, régional et provincial.