330 millions de centimes, c'est le butin engrangé par S.O.S. Village au terme d'une soirée organisée jeudi soir au Palais des Congrès de l'hôtel Golf Palace. Au cœur de cette manifestation à but caritatif, l'humoriste Gad El Maleh avait fait feu de tout bois, entraînant l'assistance à mettre la main dans le porte feuille dans une joie indescriptible. Faire jouer Aida De Verdi à Marrakech reviendrait à gratifier le public marocain d'un merveilleux et non moins féerique spectacle. C'est ce qu'envisage de réaliser M. Antonello dê Medici, le président de la Région de Veneto et DG de Starwood Hôtels and Resorts de Venise (Italie) en collaboration avec la Confédération Générale des Entreprises Marocaines de la Région de Tensift en la personne de son président Youssef Mouhi. Dans le même ordre d'idées, il est question de l'organisation d'une semaine gastronomique par M. Antonello dê Medici et Didier Picquot les D.G respectifs de Starwood Hotels and Resorts à Venise et de la Mamounia à Marrakech. Par cet échange à protée culturelle et artistique les mythiques palaces à la réputation mondiale, le Danieli et la Mamounia, ouvriront de nouveaux horizons à la coopération entre nos deux pays l'Italie et le Maroc. On croit savoir que des pourparlers entre les deux responsables sont déjà entamés. Derrière toute opération porteuse d'espoir et d'ouverture sur l'autre, se cache toujours un acteur résolument actif et de bonne foi. Pour les deux opérations précitées, une star de la télévision italienne, réputée pour ses brillantes émissions sur l'art de la gastronomie de la botte européenne en l'occurrence Fabrizio Ninos ne jure que par le Maroc et le bien être qu'il procure. Aussi, joue t-il le véritable rôle d'ambassadeur pour Marrakech où il vient d'acquérir une maison secondaire. A le voir parler du Maroc et ses habitants, on le prendrait pour un marocain accompli. Assurément les villes de Marrakech et de Venise sont appelées à développer un tissu d'amitié et de coopération mutuelle de très haute qualité, la solidité en sus. Déjà, une société italienne conduite par M. Riccardo Meneghelli a fait construire à Marrakech un établissement hôtelier de rêve, le Palais Elmiria, pour booster le marché italien. Si l'on ajoute à cela l'excellent travail de notre ambassadeur à Rome Hassan Abou Ayoub, de la directrice de l'ONMT Jazia Santissi ou encore de la célébrissime famille qui est à la tête de la société Sinoretto Lampadari, fabricante des lustres Morano, notamment M. Signoretti Pino qui ne jure que par Marrakech, on imaginera facilement l'accroissement de la côte du Maroc dans le cœur de nos amis italiens. Plus les jours passent, plus on découvre que certains agents d'autorité demeurent englués dans des pratiques féodales qu'on croyait pourtant révolues. Il en est ainsi du caïd de l'arrondissement de Bab Taghzout qui continue à se comporter en Shérif des films Spaghetti, en cow-boy pour ainsi dire. Alors que notre photographe Abdellah Saddiki était en train de photographier l'émoi des habitants de Diour Saboune à la suite de l'éclatement des buses qui a donné lieu à un déversement torrentiel d'eau, cet officier des autorités tançait les victimes au lieu de les apaiser et retirait les cartes nationale et professionnelle à notre envoyé, lui intimant l'ordre de la rejoindre illico à l'arrondissement. Heureusement que l'intervention d'un chef de division de la wilaya aura fini par le remettre à l'ordre autrement il l'aurait incarcéré, comme il l'avait laissé entendre. Cela fait plus d'un mois que la RADEEMA entreprend des travaux à Hay Diour Sabboune pour remplacer les buses en place, qui sont âgées de plusieurs décennies, par les nouvelles à la grande satisfaction des habitants. Malheureusement un coup de pioche qui aurait raté sa cible a fait éclater le conduit ce qui a occasionné le submergement du quartier par une avalanche des trombes d'eau et l'envoi des voisines. Maintenant que tout est rentré dans l'ordre, les habitants sont inquiets des conséquences du volume d'eau considérable qui s'était infiltré dans les fondations de leurs demeures. Une auscultation des lieux par le maître d'ouvrage serait la bienvenue. Décidemment, notre Conseil Régional du Tourisme (CRT) a le caractère d'un taureau, buté comme celui d'une corrida. Il sait que l'Europe est frappée par une profonde crise financière mais n'en tient pas compte et continue à se déplacer dans tous les salons internationaux du tourisme pour promouvoir son produit. En cinq mois, il aura été présent dans quatre expositions de taille mondiale, Londres (G.B.), Bruxelles (Belgique), Fitur (Madrid), Milan (Italie), Lisbonne (Portugal) et dans moins d'une semaine, il se présentera à Berlin (RFA). Qui dit mieux ? Au fait c'est le caractère de son président Hamid Bentahar qui s'y définit en catimini, parce que lui, à ce qu'on sache, il est comme ça. On oublie souvent le travail de promotion menée en profondeur par certains de nos guides officiels. Pour les avoir vus à l'œuvre dans certains salons de tourisme, particulièrement à Londres et à Milan, je leur tire chapeau. A lui seul, leur président Saadi Jamal réalise le travail que l'ensemble du personnel d'une délégation de l'ONMT ne saurait accomplir avec le même tact et la si généreuse disponibilité dont il fait preuve, sans parler de l'éventail des lots de menus cadeaux issus de l'artisanat marocain qu'il distribue sur les visiteurs du stand marocain. Il n'y a pas longtemps, il fallait se déplacer à Casablanca où à Rabat pour diagnostiquer les symptômes d'un éventuel cancer. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Après l'ouverture de la clinique Nakhil spécialisée, conçue et dirigée par des spécialistes, un service d'Oncologie au CHU Mohammed VI et tout récemment l'inauguration par Dr Youssef Kholti, diplômé des Facultés de Médecine de Lyon (France) spécialiste en Oncologie Radiothérapie d'un cabinet, le problème des consultations et des diagnostics est relativement résolu. Ce qui ne peut qu'épargner aux personnes souffrant de cette maladie les peines des déplacements et les frais qui s'en suivent. Marrakech comme toutes les villes du Royaume pullule de clubs sportifs de tous genres qui fonctionnent cahin-caha, à cause, très souvent, d'une gestion boiteuse. Dans ce foisonnement, nous voulons à notre façon rendre hommage à celui du Royal Tennis, plus précisément au staff de son bureau, pour avoir réussi à l'élever au rang des clubs les plus respectés et considérés de sa Fédération, ce qui est à l'honneur du sport à Marrakech. S'il est vrai que ce club a pris de la hauteur, il n'en demeure pas moins qu'il lui reste quelques retouches à lui apporter, particulièrement au niveau de la gestion de son jardin restaurant, aussi bien pour ce qui est du mobilier qui reste en deçà de l'image de marque du club que de la liberté d'accès de personnes étrangères au cercle. Sans rancune. Un rocambolesque accident et non moins insolite s'était produit vendredi passé en fin de matinée à la place Ibn Aïcha – Guéliz. Venant de la ruelle Moulay Ali, un automobiliste à bord d'une voiture de marque Jaguar immatriculée à Marrakech a foncé tout droit en direction de la terrasse du café du coin, Rania, fauchant tout ce qui est sur son passage, chaises, tables, pots de plantes et faisant fuir les quelques clients qui étaient attablés avant de quitter son véhicule et prendre la poudre d'escampette. Par miracle il y a eu plus de peur que de mal puisqu'il n'y a pas eu de victimes. Notre agence L'Opinion a été endeuillée par la disparition de la sœur aînée de notre confrère M. Mohamed JHIOUI, Malika Jhioui, à la suite d'une hémorragie cérébrale. Que toutes les personnes qui se sont associées de près ou de loin à sa compassion trouvent ici l'expression de ses sincères remerciements.