La CAN pour les Marocains fait désormais partie du passé. On a clos cette page pour en ouvrir une toute nouvelle avec de nouveaux concepts, nous dit-on ! Sincèrement et au fond de chacun de nous, personne ne présageait d'aussi surprenants résultats assez blessants de cette taille de la part de notre équipe nationale, meurtrie, auparavant, par le comportement irréfléchi de Gerets. On ne donnait point, ne serait-ce qu'un brin de chance à nos représentants de réaliser l'impossible pareille situation, pour aller le plus loin possible dans cette compétition. Cependant, avec l'avènement de Taoussi, on a beaucoup cru en l'enthousiasme apparent du Groupe qui nous avait gratifié d'une excellente partie face au Mozambique sauf que comme dirait notre adage : « salat sebaâyam dial al bakour », retour à la case départ et tous les aléas des retombées de l'ère Gerets ! On comprend maintenant pourquoi la commission chargée de sélectionner le sélectionneur national avait opté pour Taoussi : c'est uniquement pour pouvoir adhérer davantage au système Gerets de derrière les coulisses ! Etant quelqu'un de naïf, Taoussi avait estimé qu'il était entouré de bons conseillers, or on le sait parfaitement que les amis sont les personnes qui donnent le plus de conseils, généralement superficiels et ceux qui veulent s'en inspirer se rendent finalement compte qu'ils ne sont pas en accord complet avec leurs paroles et ce qui a amené Taoussi à tomber dans le piège de ces « Aâfarit » et autres « Tamassih » qui s'accrochaient autour de lui, pour le mener au désenchantement qu'on a tous vécu ! Il a donc agi en conséquence pour se retrouver, en fin de compte, en tant que victime présumée de la déchéance subie. Peut-être que ceux qui connaissent réellement l'entourage de l'équipe nationale savent qu'il aurait été contraint de se montrer ainsi, croyant que ceux qui lui auraient dictés leur « Fatwa » pouvaient avoir raison du seul fait qu'ils possèdent l'expérience requise, les amitiés de haute gamme et les véritables clés de certaines solutions « scientifiques »...et il a alors signé son mandat de « mort » auprès du public et des médias, puisqu'il ne savait pas se taire et laisser les choses prendre leur cours normal. Il saute trop sur tout ce qui bouge, pour vouloir tout développer et tout faire expliquer au moment où son silence aurait été plus consciencieux et plus apaisant, surtout en période de préparation et de concentration. Que n'a-t-on entendu de balivernes et autres quolibets sans parler des rumeurs constantes, émanant d'ici et de l'Afrique du Sud concernant des soi-disant « déclarations de Taoussi ». Dans un sens, c'est pleinement de sa faute, lui qui tire sa langue plus vite que son ombre, que même Lucky Luke ne pouvait le défaire ! Sa langue, son attitude « démonstrative » et ses gestes à espérer se faire valoir en tant qu'entraîneur national, lui ont valu d'être pris autrement et s'est fait jeter toutes les lumières sur lui ! Il est un fait que certains mauvais exemples peuvent à jamais saper la réputation de leur auteur, qui se retrouverait, néanmoins, devant un sérieux dilemme : faire ce qu'on lui dit, imiter ce qu'on voudrait lui faire croire ou être la voix de son maître et, dans tous les cas, cela ne peut créer que du gâchis. On se rappelle qu'au moment où les équipes qui se trouvaient en Afrique du Sud se préparaient de plein carburant dans le secret le plus étonnant, interdisant strictement le moindre approche de leur présentation même à l'hôtel, au centre de retrait, au terrain d'entrainement ou tout un lieu prescrit au préalable...les nôtres, eux, ne trouvaient aucun dérangement à ce que tout ce qui les concerne soit ouvert à tout un chacun, passant des entraînements au match amical joué devant la Zambie, qui pourrait bien être supervisé par des “espions" adverses, contrairement à Angola qui a formellement interdit l'accès à son match amical face à la Zambie au public et à Fethi Jamal, qui se trouvait là au sein de la Délégation on ne sait par quel décret fédéral ou décision ministérielle ! Toujours est-il, les Marocains semblaient dire à leurs adversaires qu'ils ne sont là que pour la forme et point pour autre chose tant ils veulent faire croire qu'ils ne sont pas tellement intéressés, qu'ils n'ont rien à cacher car pas réellement favoris de la compétition et qu'ils n'ont rien à perdre et tout à gagner dans un tournoi où ils ne rêvent que de passer uniquement le premier tour et c'est alors que “l'appétit viendrait en mangeant “! On pouvait voir comment l'Afrique du Sud s'est retirée dans le secret total, Wahid de l'Algérie a même ordonné aux responsables locaux de ne permettre à personne de s'approcher de l'hôtel ou de visiter le site des Fennecs, les Ivoiriens qu'on ne peut approcher...etc.! Le staff marocain, en agissant de la sorte, voulait jouer le malin mais ne dit-on pas à malin, malin et demi ? De plus, à chaque minute on voyait Taoussi nous sortir une déclaration fantaisiste qui défiait la chronique. Avec le concours des « Aâfarit » et « Tamassih », il nous avait offert une première rencontre des plus critiquées par une liste qui ne portait nullement son empreinte avec en prime un Belhanda, blessé et incompatible physiquement, pour qu'on soit stoppés d'emblée dans notre parcours africain. A trop vouloir jouer « à laf'hamat », on s'est vu Angola nous tomber sur la tête ! Taoussi sort encore son artillerie de discours pour défendre son choix. Un choix qu'on retrouve encore une fois de plus devant Cap Vert, comme pour nous dire qu'avec ces éléments il pouvait faire le nécessaire et en même temps faire démentir ses contradicteurs qui l'avaient critiqués pour sa première apparition ! Il n'en fut rien pour la seconde confrontation qui fut pire que la première avec un retard physique qui fait honte : la décadence, pour celui qui a préféré suivre les conseils des autres au lieux de s'affirmer seul ! Ce n'est que face à l'Afrique du Sud, et peut-être parce qu'il se serait désisté des « Aâfarit » et « Tamassih » qu'il se serait comporté en solitaire pour, enfin, nous gratifier d'un bon augure pour les Lions de l'Atlas, bien qu'il n'aurait coopté les locaux que pour être tranquille avec sa conscience, sauf que la « niya » de ces joueurs jetés en pâture face à la Vox Populi, a prévalu et leur football leur avait donné raison malgré les contraintes tracées devant eux par les « Aâfarit » et autres « Tamassih » qui cherchent plutôt le droit de profit avec les pros qu'avec les locaux, qu'ils n'utilisent que pour se disculper de leurs méfaits ou pour cacher leurs déboires ! La déclaration bombe de Lamyaghri est sortie du fin fond de son être et c'est le vécu réel qu'avaient vécus les Lions de l'Atlas avant cette confrontation revanche face au pays hôte où finalement Taoussi venait véritablement de prendre les commandes de l'équipe nationale car, en leurs intérieurs, les « autres » croyaient fermement que Taoussi allait prendre une sévère raclée et se faire ainsi lyncher par le public...cependant, « Tamchi Riaho Bima la tachtahi Sofono » et Taoussi de s'en sortir grandi et fier d'avoir réussi un autre challenge que de se qualifier au deuxième tour : il a gagné l'estime du public pour avoir finalement été convaincant et prometteur...et Taoussi de recommencer, encore et toujours, à nous casser les oreilles avec ses multiples sorties contradictoires les unes que les autres...N'empêche, pendant la conférence de presse de samedi, nous nous sommes rendus compte d'une seule chose : le Monsieur est sincère avec lui-même, travaille mieux le collectif, insiste sur la volonté du Groupe et sa solidarité, a cette envie à vouloir bien faire, traite son « programme » avec minutie en toute objectivité scientifique en impliquant directement tout son staff technique chacun selon ses spécificités et spécialités pour nous donner un véritable aperçu sur les vertus qu'il avait réalisé lors de cette CAN : bilan positif avec preuves cadrées à l'appuie, le tout formulé dans un dossier bien ficelé distribué à la presse et bien décortiquer, étape par étape par Taoussi tout au long de son discours qui a débuté à 11h39, pour ne finir qu'à 12h44 ! Malgré ses « lapsus » sur la présentation en français remis en ordre pour reprendre en Arabe... Néanmoins, on peut, maintenant, lui donner un temps d'arrêt (même s'il a déjà commencé à parler Tanzanie, Côte d'Ivoire, préparation, joueurs locaux...), car il a mérité son show et, pour une fois, sa langue ne fut pas totalement « une langue fourchue » ! Ugh ! Il a dit !