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Appel aux organisations régionales et internationales de défense des droits de l'Homme à intervenir pour dévoiler les violations dans les camps de Tindouf
Des militants des droits de l'Homme ont appelé, dimanche à Rabat, les organisations des droits de l'Homme internationales et régionales à agir en vue de dévoiler les violations auxquelles sont soumis les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, en territoire algérien. Les participants à cette rencontre, organisée par l'association Moulay Abdessalam Ben Mshish pour le développement et la solidarité et le comité d'action pour le soutien des Marocains séquestrés à Tindouf, ont souligné que les séquestrés dans les camps de Tindouf vivent dans des conditions de vie déplorables, contraires à tous les droits et à toutes les chartes internationales. Des conditions de vie, ont-ils estimé, qui portent atteinte à la dignité humaine. Ils ont en outre relevé le climat de terreur et de privation qui règne dans les camps de Tindouf et qui transgresse de manière flagrante les droits de l'Homme élémentaires. Cette rencontre intervient en soutien aux Marocains séquestrés à Tindouf et pour lever l'injustice que subissent le militant Mustapha Selma Ould Sidi Mouloud et l'artiste Najem Allal. Dans ce sens, Ahmed Ouahabi, de l'association Moulay Abdessalam Ben Mshish pour le développement et la solidarité, a souligné qu'il revient aux organisations des droits de l'Homme de s'intéresser à la situation humanitaire des séquestrés dans les camps et d'assumer la responsabilité de dévoiler la situation déplorable qui y règne. De son côté, Sidi Mohamed Cheikh Ismaili Ould Sidi Mouloud, coordinateur du comité d'action pour le soutien des Marocains séquestrés à Tindouf, a affirmé que les séquestrés dans les camps de Tindouf ne sont pas recensés et sont privés des droits basiques tels que reconnus par le droit international. Faisant référence à la souffrance de Mustapha Ould Sidi Mouloud et de Najem Allal , M. Ismaili a appelé à venir en aide à la population qui est instrumentalisé à des fins de propagande tendancieuse exercée par le «polisario» qui les induit en erreur en leur dissimulant la vérité sur la mère-patrie, le Maroc. De son côté, le président de l'Organisation Marocaine des Droits de l'Homme (OMDH), Mohamed Nechnache a affirmé que l'Algérie est responsable de la situation humanitaire désastreuse dans les camps de Tindouf, ajoutant que la population de ces camps vit depuis des décennies dans des conditions contraires aux chartes internationales. Il a souligné, à ce propos, la nécessité d'apporter le soutien nécessaire aux habitants de ces camps, surtout dans ce contexte marqué par une baisse des aides humanitaires internationales en raison de la crise financière mondiale. Bellali Idrissi, l'un des fondateurs du «polisario» qui a regagné le Maroc, a affirmé, pour sa part, que les habitants des camps de Tindouf sont soumis aux diktats du «polisario» qui les terrorise et les violente, appelant à déployer davantage d'efforts pour faire connaître la cause nationale et mettre à nu les thèses fallacieuses des séparatistes du «polisario». Mohamed Rafik Kabbab, vice-président de la ligue marocaine de défense des droits de l'Homme a dénoncé les exactions du «polisario» qui maintient en captivité des familles entières et qui procède à l'enrôlement forcé d'enfants séquestrés en violation flagrante de tous les principes et chartes des droits de l'enfant. Les témoignages en provenance des camps renseignent sur les violations des droits les plus élémentaires tels que le droit à la liberté d'expression et d'opinion, a-t-il dit, rappelant les cas de Mustafa Salma Ould Sidi Mouloud et de l'artiste Najem Allal.