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Télégramme
Publié dans L'opinion le 31 - 10 - 2012

Au troisième jour de l'Aïd, des épiceries dans les quartiers populaires jouaient les prolongations. Il n'y avait pas de pain à l'Akkari, au Kouass ou à l'Obéra, El Gza et Diour Jamaâ, comme à Essaouira lorsqu'en plein festival, les amateurs de gnaoui tombent sur du khobz laoui. Tandis que dans les autres quartiers, les grandes surfaces, de Acima à Aswak Assalam, ont ouvert leurs portes dès le deuxième jour de l'aïd, alors que le mouton était à peine entamé. stop.
Alors que le tramway de Casablanca – sur un air de « My way » repris par Frank Sinatra qui l'a piqué à Cloclo disparu les pieds dans l'eau - n'est pas encore opérationnel sur les rails, on nous dit qu'il a remporté le 1er Prix du Globlal Light Rail Awards 2012 dans la catégorie Worldwide Project of the Year (projet mondial de l'année)... et qu'il a été shortlisté parmi 23 autres projets de différents pays et a remporté le prix contre la France (Hakili) et l'Espagne (Hakawa)...
De quoi être fier au fond, mais on aurait été plus enchanté si ce 1er Prix avait été déclaré une fois que le train aura donné ses preuves de Casa Port à la station qui mène à l'aéroport.
Heureusement qu'on nous précise que ce Prix qui n'a pas de prix est dans la revue « Tramways Urban Transit », périodique mondial spécialisé dans les industries ferroviaires, organisateur d'événements, qui ne donne pas de Prix pour rien, dans un monde où le gratos trompe les minus comme les batoz. Mais ne boudons pas ce plaisir qui nous mènera de Hay Hassani, où n'habite pas Asmae Hassani, à Sidi Maârouf, en passant par Anfa... enfin... stop.
Le tourisme de luxe est contrôlé à tous les étages, tandis que celui des masses laisse à désirer sur la place, précisément au centre-ville derrière les remparts andalous, de Bab El Bouiba à Bab El Mrissa. Partout, des petites unités dans le Royaume ont besoin de mercurochrome. Si des petits hôtels sont gérés avec soin et honnêteté, malgré des prix donnés, des chambres, dans un état piteux, ne méritent même pas 30 dh alors qu'elles sont louées à 100 et 150 dh.
Profitant du vide pour les touristes moyens plus avides de voir de nouveaux paysages que de se vautrer dans le sofa, et du manque de contrôle du service d'hygiène où des pestiférés font casquer des restaurateurs soumis à un chantage odieux, des tenanciers de petits motels ne changent les drapes que lorsqu'ils deviennent vraiment crado, sans oublier les couvertures qu'on ferait mieux d'exposer au soleil d'hiver, quand il y a du soleil dans l'eau froide, aurait dit Françoise Sagan l'écrivaine, soutenue par Peggy Roch.
Les touristes pauvres, ça existe en ces temps durs, qui voyagent sans carte bleue ni carte grise ne sont défendus ni par le Syndicat du tourisme ni par des assurances tous risques. stop.
Justice. Les grèves ont coûté 67 millions de dirhams. Avec l'histoire des 20 greffiers qui ont sorti leurs griffes pour contester les retenues sur les salaires pour justement des grèves sans préavis. Or, il n'y a pas que la Justice où la grève prend des proportions inimaginables sous Basri ou sous le masri, le mari de Suzanne Moubarak, dont plus personne ne parle. Elle n'était que la femme de son mari.
Des collectivités locales où on ferme les bureaux dès le jeudi jusqu'au lundi, en passant par l'Education Nationale où l'intérêt individuel passe avant l'intérêt national et tant pis si la maison prend feu, il y a toujours des pompiers en permanence à la caserne.
Maintenant, il s'agit de distinguer entre les grèves qui apportent des améliorations et les mouvements qui se terminent par des coups de vent, qui passent comme les hirondelles qui ne font ni le printemps arabe ni le beau temps. stop.
Caisse de compensation qui n'encourage pas les malversations. Ce qu'il faut savoir sur le PLF (Projet de Loi des Finances) dont la lecture rebute certains et qu'il faut bien lire même si ça ne fait pas rire.
Le PLF 2013 prévoit une charge prévisionnelle de compensation qui fluctuerait entre 45,9 et 49,3 MMDH. Tout dépendra du cours du pétrole brut : 105 et 110 dollars le baril. A 105 dollars le baril, le prix du gaz butane est fixé à 840 dollars la tonne, tandis que celui du sucre brut et du blé tendre seront entre 500 et 300 dollars la tonne, d'après la note de présentation du PLF 2013. Si le prix du pétrole est plus important (deuxième scénario), la logique de cause à effet s'impose par une augmentation du gaz butane à 880 dollars, alors que les prix des deux autres produits demeureront inchangés. La charge prévisionnelle de Caisse pourrait atteindre plus de 200 MMDH pour la période allant de 2013 à 2016, contre près de 123 MMDH enregistrés au titre de la période 2009-2011 si aucune mesure n'est prise. stop.
Les sobess sont partout. Dans les tobès comme dans les trains d'enfer où on n'a pas encore jeté par la fenêtre un être sans défense.
ONCF. Le coût du vandalisme, pour ne pas dire « oulad zna ou h'bech ».
L'ONCF qui vient d'entamer la rénovation de 311 voitures (un budget de 640 millions de dh) et 14 trains automoteurs (215 millions de dh), ne cache pas ses craintes quant à la préservation de ses rames ! Les 106 voitures remises à niveau et réintroduites dans le circuit sont devenues lamentables après seulement quelques mois d'activité. Stores tirés, fauteuils charcutés par des lames de rasoir... regrette un responsable de l'Office. Chaque année, les actes de vandalisme coûtent jusqu'à 20 millions de dh, selon l'ONCF. « Les bris de glaces à eux seuls avoisinent le 1 million de dh », dénonce-t-on.
Conclusion : peut-être que des caméras tiendront ces gens là, dirait Brel en parlant du mauvais comme la teigne qui n'a jamais vu un peigne, à carreau. La caméra Khafiya peut faire des dégâts. L'ONCF devrait y penser pour persuader les lascars qui répètent les mêmes gestes dans les cars. stop.
Badr Ikken, le directeur général de l'Institut de recherche en énergie scolaire (IRESEN) a regretté de donner une interview à un journal du soir qui, comme France Soir, joue sur la titraille qui séduit la marmaille. Ce qu'il a dit dans le texte, d'une manière banale, a été repris en titre sur 8 colonnes : « Le soutien des Allemands n'est pas gratuit »...
Un pavé dans la marre qui fait passer Ikken, dont le nom rappelle le peintre au style concis, pour un gauchiste de salon, alors qu'il n'en est rien.
En vérité, il faut savoir que dans la coopé – ah ce François Copée qui agace avec un combat tordu ! – qu'il s'agisse de l'éolienne d'Emilienne ou du solaire qui donne mal aux molaires du tout nucléaire, là encore, rien n'est gratuit et fortuit... Il y a longtemps que l'écologie n'est plus aux mains des baba cool, mais des capitaux qui ne voient que les taux d'intérêt et les revenus qui laissent atterrés les naïfs f'saïf et en hiver qui est entré ici par la petite porte où il faut doubler la couverture à 4 h du matin et protéger ses reins. stop.
Encore une alerte en ces temps troubles où le rouble fait fuir les touristes russes sur la Costa del Sol, des clients pleins aux as que les pros du tourisme marocain n'ont pas encore séduit.
Il s'agit de balbala à la Masbana.
« Danger au niveau des pressings ». C'est par ces ternes que le Centre national anti-poison et de pharmacovigilance du Maroc a voulu attirer l'attention de l'opinion publique et des autorités sur la toxicité d'un produit chimique utilisé dans nos pressings. Il s'agit du tétrachloroéthylène, appelé également perchloréthylène (PCE) ou simplement perchlo, un solvant liquide volatile et incolore de nettoyage à sec. Ce produit est jugé par les experts du Centre anti-poison comme dangereux pour la santé des personnes travaillant dans les blanchisseries.
Mais des clients de la Masbana – qu'est devenu le caricaturiste Larbi Sebbane ? – vous diront qu'ils trouvent qu'on fait une utilisation abusive de la térébenthine qui rappelle le produit « Mort aux rats ! » et dont le Centre anti-poison ne souffle pas mot, qui pourrait provoquer des maux de tête chez Bahia qui ramène son caftan qui dégage une odeur de poudre des talibans... stop.
Une mère à sa fille : « Va chercher le pain et n'oublie pas l'internet, 10 dh, pour ton frère Zoubir qui n'arrive pas à dormir s'il n'a pas navigué »... « Ziada fel Islam ». stop.
La fille condamnée à 1 an pour prostitution qui fait les délices de Assabah et autre Massae, chaque fois qu'il s'agit de la rue de Napoli, serait un avertissement pour les filles de joie qui se croyaient à l'abri des regards indiscrets. A la veille de l'Aïd, l'arrestation de la fille a plongé le milieu dans la consternation. Parce que, dans les hauts lieux intouchables, on n'arrête ni Kaoutar entre les mains de Anouar, ni Ghislaine qui se fait une brique avec une clientèle vilaine... stop.
A l'Agdal, la galerie Fondouk, mieux cotée que Fondouk Largo ou Fondouk El Ayachi, des peintres boudent les accrochages qui ne tiennent pas compte de l'argus qui met les minus au pied du mur. stop.
Le haschisch se fait rare à Rabat même si on distribue du bakchich ici et là, les dealers, venus du Nord, se rendent dans les villes du Sud, sans s'arrêter dans la capitale. Résultat : les minables vendent aux gosses des mixtures qui font exploser le système nerveux à cause de ces morceaux. Même Akkrach, la vallée qui fournissait le gros des livraisons, en gros, ne répond plus aux appels des mordus du chit. stop.


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