Le FC Barcelone, réduit à dix dès la 50e minute, a souffert pour l'emporter sur le terrain de La Corogne (5-4), grâce notamment à un triplé de Messi, les Barcelonais conservant ainsi 8 points d'avance sur le Real Madrid, vainqueur sans grand brio de Vigo (2-0), samedi, pour la 8e journée du championnat d'Espagne. FOU. Après un début en trombe réalisé sur le terrain de La Corogne, les Catalans ont terriblement souffert pour l'emporter samedi (5-4), dans un match complètement fou. Comme il l'avaient déjà fait à plusieurs reprises cette saison, les Blaugrana se sont en effet compliqué la tâche en coupant les gaz alors qu'ils menaient 3-0 au bout de 18 minutes de jeu. Alors que les Barcelonais s'étaient offert le luxe de laisser Xavi Hernandez sur le banc en prévision de leur match de Ligue des champions contre le Celtic Glasgow mardi, ils avaient pourtant connu une entame de rêve: Alba (3), Tello (8) et Messi (18) avaient marqué comme à la parade. Mais après ce démarrage en fanfare, le Barça a une nouvelle fois laissé entrevoir ses défauts en défense: sur un contre, Mascherano concédait d'abord un penalty - assez sévère- sur Riki, transformé par Pizzi (27). Sur un corner, Bergantinos arrachait ensuite le 3-2 d'une puissante reprise (37). Samedi, les Blaugrana s'en sont une fois de plus sortis grâce à leur connection Messi-Fabregas. L'ex-Gunner, auteur de trois passes décisives, distillait un nouveau caviar à l'Argentin qui redonnait de l'air aux siens (4-2, 43). Mais après la pause, les Blaugrana semblaient abandonnés par leur bonne étoile: Pizzi ramenait les siens à 4-3 d'un somptueux coup franc avant que les choses ne s'enveniment encore pour le Barça qui perdait Mascherano pour un deuxième carton jaune (50). Mais cet énième coup de théâtre ne serait pas le dernier: à un troisième chef d'oeuvre de ce diable de Messi (78) répondait un but... contre son camp grossier de Jordi Alba (79). Au final, le Barça pouvait pousser un "ouf" de soulagement, tout heureux d'avoir préservé ce but d'avance. PLAN B. Contre un Celta Vigo souvent dépassé derrière et très timide offensivement, le Real Madrid l'a certes emporté samedi (2-0), mais a laissé l'image d'une équipe manquant cruellement de réalisme. Après une entame de match très enlevée, rapidement récompensée par l'ouverture du score signée Higuain (11), les Madrilènes ont éprouvé le plus grand mal à tuer le match. Après un déluge d'occasions sur le but galicien, Ronaldo a finalement mis à l'abri les siens par un penalty (68). Il n'en reste pas moins que cette rencontre a tout de même livré un enseignement positif pour les Merengue: obligé de colmater les brèches laissées par les forfaits de Marcelo, Coentrao et Arbeloa, l'entraîneur José Mourinho a trouvé un plan B pour sa défense. Pepe-Varane en charnière centrale, Ramos retrouvant son ancien poste à droite et Essien à gauche: ce quatuor est de taille à se mesurer à Dortmund, mercredi en C1. RENVERSANT. Valence, qui jouait gros samedi face à un autre mal classé, l'Athletic Bilbao, est revenu de loin (3-2) en marquant deux buts dans les deux dernières minutes. Encore menés 2-1 à la 88e par des Basques qui jouaient pourtant à dix après l'exclusion de Herrera à la 67e, les Valenciens se sont imposés à l'arrachée grâce à des buts de Tino Costa et Nelson Valdez (90+1).