Le Raja de Béni Mellal est malade ! Le Raja de Béni Mellal est enrhumé ! Le public éternue ! C'est un branle-bas de constat et une frénétique course contre la montre qui est engagée. Le grand malade que nous aimons tous, ce club au passé glorieux est entrain de subir une opération chirurgicale sans bistouri ! Tout le monde panique ! Un bilan triste et sombre de ces quatre dernières journées du championnat, (avec 3 défaites, un nul et un goal avérage négatif de 9 buts pour et 4 buts contre) nous autorise à le croire. Sophocle n'a-t-il pas dit que (les faits viennent tous seuls malgré le silence dans on les cache). Et ce n'est ni le silence diplomatique, ni le secret de polichinelle ou encore l'absence de sincérité et de transparence qui cacheront la triste réalité d'une gestion déléguée loin de la conception et de la philosophie de la nouvelle loi du sport et de l'éducation physique. Un acte qui constitue un cas unique dans le giron du sport. Le courant ne peut passer dans la sincérité que si la gestion est claire et sans équivoque. Et ce n'est pas fini. Que le président délègue, à chaque fois, ses pouvoirs de gestion du club à une partie tierce, relève de l'utopie. Car, en fait, le Raja de Béni Mellal reste par définition une association sportive qui appartient à tous les Mellalis et non une simple propriété privée qu'on gère, selon son humeur. Sur le plan humain, le président du comité que nous avons côtoyé pendant des années à la tête des sections du tennis de table et d'athlétisme du Raja de Béni Mellal, demeure un homme honnête d'une grande droiture et une sincérité sans reproche mais qui reste mal conseillé pour pouvoir agir en connaissance de cause dans une responsabilité de cette étoffe. Ce ne sont pas enfin, le hasard, l'illusion, le rêve ou l'attente d'un coup de baguette magique qui feront enterrer l'échec ou rendre solvable l'attention. Seule la volonté farouche accompagnée d'un travail professionnel et assidu et un suivi efficace qui permettront d'entrevoir un avenir meilleur et aboutir à un bilan à la hauteur des aspirations du public. Conscient de la gravité de cette situation que traverse le club, le wali de la région M.Mohammed Fanid, un homme du terroir, connaissant la mentalité du « bled », a agi dans l'urgence pour rappeler les dirigeants du club à l'ordre, colmater en quelque sorte la brèche même si le changement du locataire ou plutôt du délégataire du club ne changera rien dans le fond. Car il aurait fallu, de l'avis des sportifs avertis, la désignation d'une cellule de crise qui accompagnera le comité dans son œuvre pour la suite du championnat. Une note de satisfaction à enregistrer reste la contribution éventuelle de l'Office Chérifien des Phosphates qui participera à l'édifice de la promotion du sport dans la région de Tadla Azilal, avec une subvention à hauteur de 5 millions de Dh (Une information que nous donnons au conditionnel) en plus de 9 MDH à titre de subventions des collectivités locale et régionale et de 3,5 MDH de la part de la FRMFB en plus d'autres subventions de certaines entreprises de la région notamment la sucrerie, la cimenterie etc....Ce qui portera, selon la même source, le budget annuel du club à prés de 2 milliards de centimes. Maintenant que le comité a les moyens d'agir. Sera-t-il en mesure de mener le club à bon port et lui éviter cette fameuse crise cardiaque. Nous en sommes persuadés ! Du moins nous l'espérons ! Sur le plan technique, le staff dispose du temps nécessaire et de la marge de mouvement. Ses résultats sont impardonnables. En attendant le retour de l'entraîneur Abderrazak Khairi des Lieux Saints. Un homme est déjà dans les parages, en l'occurrence Hassan Fadel ex joueur du RBM et ex international du club espagnol de Majorque. Un nom qui circule avec insistance dans les milieux sportifs pour assurer la relève, en cas de défaillance, ou pour le moins seconder l'entraîneur Khairi. Attendons les jours à venir pour voir plus clair ! Le reste bien sûr c'est plutôt l'affaire des joueurs. Car bien qu'il existe une certaine hétérogénéité. Cela ne les empêche pas de mouiller leurs maillots tant qu'ils sont « bien entretenus et logés dans des appartements meublés ». Même si certains joueurs ne partagent pas cet avis. Qui a tort et qui a raison ? Vivement la transparence !