Une question a dominé les débats au cours de la dernière réunion hebdomadaire du comité du Raja de Béni Mellal : Elle touche le problème crucial de la relève. Dans ce cadre, il a été décidé à l'unanimité, la nomination de l'ex joueur et entraîneur du club, Ahmed Najah, en qualité de manager général et directeur de la formation du Raja. Il assure ainsi un retour au bercail, après avoir entraîné la saison dernière l'Ittihad de Fquih Ben Saleh et réussit avec succès le stage de formation d'entraîneur (2ème degré) organisé par la FRMF à Rabat en compagnie d'Hassan Jardini, nommé, à son tour, à la tête du staff technique des espoirs. Par contre, six autres anciens joueurs ont été également engagés pour l'encadrement des différentes équipes inférieures. Il s'agit d'Abdellatif Nhilat, Jaouad Moukhliss, Saïd Bassir, Abdelaziz Dnibi, Rachid Soukine et Abdellatif Achibet. Sans doute eut-il fallu commencer par la formation de ce staff technique en totalité d'anciens joueurs insuffisamment préparés pour cette mission d'encadrement. Excepté, Abdellatif Achibet qui a assuré l'encadrement de l'équipe espoir lors des dernières années. Avec la nomination, pour la première fois d'un manager général et de six entraîneurs pour l'encadrement des équipes de jeunes, les dirigeants ont cherché à restructurer les assises techniques du club et à mettre en place tous les moyens techniques et matériels, avec notamment l'ouverture d'un nouveau siège mis à la disposition du club au complexe des Sports Equestres par le Wali de la région et gouverneur de la province de Béni Mellal, Mohammed Fanid, qui s'est engagé à redonner une nouvelle impulsion au Raja de Béni Mellal et à assurer le décollage effectif du sport dans la région. Avec cette nouvelle approche rationnelle, un encadrement adéquat, un environnement sain, les perspectives de progresser... autant de facteurs qui contribueront à la relance du club sur de bonnes assises. Aussi faut-il encore songer à la construction d'un centre de formation des jeunes dans la ville dont le siège a été pourtant prévu au lycée Moha Ou Hammou, la saison dernière par l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports lors de sa visite à Béni Mellal. Ne serait-ce que pour éviter le danger de ce très fort taux de recrutement de joueurs qui grève le budget du club en mal de recettes. Le cas, cette saison avec l'engagement de prés de 15 nouvelles recrues prises en charge le temps de leurs contrats dont la valeur varie entre 10 et 40 millions de centimes par joueur, à titre de primes de signatures et d'un salaire variable entre 7.000 et 12.000 dirhams par mois, pour comprendre qu'il y a trop de perdition dans la gestion financière, faute de ce centre de formation qui devient nécessaire sinon impératif pour assurer la relève du club dans l'avenir.