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SM le Roi préside, aujourd'hui, l'ouverture de la 2ème année de l'actuelle législature Une rentrée parlementaire appelée à répondre à de grandes attentes
Conformément aux dispositions de l'article 65 de la Constitution, SM le Roi préside, aujourd'hui vendredi 12 octobre, l'ouverture de la 2ème année de l'actuelle législature qui a débuté au lendemain des législatives de novembre 2011, dans un climat politique particulier, marqué principalement par les grandes attentes et espérances des Marocains de voir consolidés et concrétisés les acquis des dernières réformes constitutionnelles et politiques de manière à renforcer le socle de la démocratie, de l'Etat de droit et des institutions et de jeter les bases d'une société égalitaire où tous les citoyens seraient égaux devant la loi, auraient des chances égales et où règneraient l'égalité et l'équité sociales et l'équilibre spatial. La rentrée parlementaire s'annonce ainsi comme le prélude de la poursuite des profondes et grandes réformes initiées par la loi fondamentale de juillet 2011 et un pas de plus sur la voie du relèvement des défis du changement démocratique dont les citoyens attendent de cueillir les fruits dans les divers domaines politique, économique, social, culturel, environnemental et des droits humains, d'où son importance et l'ampleur des espoirs généralement fondés sur elle. Non seulement parce qu'elle est traditionnellement consacrée, en premier lieu, à la discussion et à l'adoption de la loi des Finances dans un contexte mondial économique et financier plus qu'inquiétant mais, également et surtout, en ce qu'elle constitue une étape décisive vers la mise en œuvre optimale et démocratique de la nouvelle Constitution à travers l'exécution du programme législatif et la promulgation des lois et des textes réglementaires et organiques à même d'accélérer la cadence des réformes, notamment pour ce qui a trait à la révision du code électoral et des textes régissant les collectivités territoriales afin de parachever le processus électoral entamé à la faveur des législatives du 25 novembre 2011. La présente session est également appelée à relever le défi de l'accélération du rythme de la production de lois, de moderniser et d'actualiser l'arsenal juridique existant afin de l'harmoniser avec les dispositions de la nouvelle loi fondamentale et les conventions internationales auxquelles le Maroc a souscrit, dont la loi organique des Finances devenue caduque, le code de la procédure pénale et le code pénal, la loi relative à la réforme de la justice et l'examen des 128 projets ou propositions de lois actuellement sur le bureau du parlement. Ce, d'autant plus que l'article 82 de la Constitution stipule qu'il faut réserver un jour au moins, par mois, à l'examen des propositions de loi, en particulier celles émanant de l'opposition, sachant que lors de la session précédente une seule proposition de loi avait été adoptée. La rationalisation de l'action et du rendement du parlement suppose, en outre, la révision et l'allègement du dispositif réglementaire régissant actuellement le bicaméralisme à travers l'harmonisation des règlements intérieurs des deux Chambres et une plus grande et fluide coordination entre elles, vu que le rôle du parlement est capital pour la mise en œuvre et l'accélération des réformes et du processus démocratique dans sa globalité à travers la législation, le contrôle du gouvernement, la diplomatie parlementaire, l'écoute et la prise de pouls de la société civile, des autres institutions et de la société en général, et la consécration et l'ancrage d'une démocratie réellement participative et moderne.