L'ANAPEC ne rate pas un kopec. Là où il y a des recrutements pour que des citoyens en chômage gagnent de l'argent, elle saute sur l'occasion. Ainsi, les Emirats Arabes Unis ont demandé 140 agents de sécurité : 14.000 dh par mois. Mais c'est des milliers de jeunes de Casablanca, Rabat et autres villes qui se sont présentés. La fonction de policier fascine les jeunes qui ne savent pas que c'est un métier où on travaille pour des prunes jusqu'à la retraite qui n'est pas de taille, où les anciens se retrouvent avec juste ce qu'il faut pour survivre. A moins d'avoir mis de l'argent de côté, ce qui n'est pas courant avec les temps qui courent. stop. « Le Maroc, mauvais payeur », disent des Anglais. Mais pourquoi pointer du doigt ce pays qui accueille des milliers de Britanniques et qui a des rapports économiques non-négligeables avec le pays d'Oscar et de William ? Dans la sphère des affaires, il y a des hommes d'affaires partout dans le monde, de Wall Street à Pointe-à-Pitre en passant par Melbourne, qui paient leurs factures avec retard, mais la Coface nous cite en premier. Le Maroc représente une énorme opportunité pour les exportateurs et hommes d'affaires britanniques désireux investir ce marché grâce à la stabilité économique du Maroc et les réformes à caractère social lancées ces dernières années. Cependant, le climat des affaires n'est pas aussi reluisant au Maroc à cause de plusieurs particularités propres à ce marché, notamment le problème récurrent des retards de paiement. C'est le principal constat de la filiale anglaise de la Coface dans son dernier rapport sur le climat des affaires au Maroc. La Coface - Compagnie Française d'Assurance du Commerce Extérieur - est une vraie connasse qui porte préjudice à l'image de marque des pays pris au pifomètre. stop. Les clients des banques, généralement des petits salariés, n'obtiennent pas de facilité de caisse pour dépanner leur famille avec la rentrée qui ne représente pas de rentrée de « flous » pour la banque qui aime grignoter « louz » sur fond de crise. Pas un centime chez les bornés - parce qu'il y a quand même des agences souples qui ne regardent pas à la loupe les comptes - tant que le compte, justement, n'est pas à zéro. Pauvres petits clients qu'on ne classe pas parmi les épargnants. Par contre, ce qui va changer dans la banque – une réforme juridique de plus – pour les entreprises est très attendu, dit-on. La nouvelle mouture élargit le champ d'action du Fonds collectif de garantie des dépôts. Jusque-là gérée par BAM, elle sera désormais administrée par une société gestionnaire. En plus d'indemniser les usagers des banques en cas d'indisponibilité de leurs dépôts ou d'autres fonds remboursables, le Fonds peut également accorder des prêts aux établissements de crédits en difficulté. Ce sera en quelque sorte l'équivalent du Fonds de solidarité des assurances pour le secteur bancaire. Que de bonnes nouvelles pour les entreprises et les établissements de crédit et tant pis pour ceux pour qui ça va de mal en pis. stop. Ça bouge dans les sociétés de nettoiement où Thami, Mister Clean, passe à l'offensive. Plus de 120.000 employés pour 10.000 sociétés. Alors que la loi du 27/06 est claire. Les séparations d'activités s'imposent. Les sociétés doivent créer des sociétés par transfert pour avoir l'autorisation. De même qu'elles doivent disposer de documents. Dans cette histoire de la défense du métier, on est subjugué par le parcours de Thami qui reste un exemple de la réussite et de l'abnégation. Voilà un garçon qui a commencé par vendre des articles du Nord et qui a fini par conquérir tout le pays avec sa volonté de vaincre. stop. Christian Rousseau n'est pas en désaccord avec les cadres de Accor qui préconisent la priorité des compétences locales. « Notre politique de ressources humaines est essentiellement basée sur le développement des compétences locales. Toutefois, certains métiers de l'hôtellerie exigent des profils dont le pays ne dispose pas. Ce n'est qu'à ce moment que nous faisons appel à la main-d'œuvre étrangère ». Ils pensent à qui ? Aux sommeliers ? hhh... stop. L'Oréal de Liliane Charlotte Bettencourt, qui n'entretient pas uniquement des gigolos photographes, octroie 5 bourses d'études à des étudiantes marocaines d'une valeur de 50.000 dh chacune, à des jeunes femmes en 2ème année de Doctorat Bio, qui souhaitent financer leur thèse de recherche. 50.000 dh, c'est pas rien et on souhaite que Azbane, Ester Laudée ou Faberger suivent l'exemple de L'Oréal qui dispose d'une clientèle au Maroc, de Morocco Mall jusqu'à Aït Melloul. Le programme qui, pour sa première édition, a concerné 7 universités nationales a été élargi à l'ensemble des universités du Royaume. « Le lancement de ce programme au Maroc a permis d'inciter la femme marocaine à poursuivre des études dans le domaine de la recherche scientifique, de tisser des liens de confiance et de respect entre L'Oréal Maroc et la communauté scientifique marocaine et d'encourager le progrès de la science au Maroc », conclut L'Oréal. stop. Plusieurs quintaux de haschisch interceptés à Tata où ne pousse ni l'herbe de satan, ni le « h » que snobent les vaches qui préfèrent l'herbe verte. A Tata, à l'extrême Sud du pays. Du coup, on se dit : comment les convoyeurs ont fait pour traverser tout le pays du Nord au Sud, sans attirer la moindre attention ? Chapeau. Pour l'essence acheté à bas prix en Algérie, on le retrouve aux portes de Rabat et autres grandes villes où il se vend comme des petits pains. Décidément, on trouve de tout au pays où des manitous ont le monopole de tout. stop. La vie des entreprises. De grands patrons répondent au téléphone, qu'il soient à Paris ou à Vélizy. Qu'il s'agisse de Ben Amour, Mezdaoui ou Guenouni. Des exemples de professionnalisme : des responsables qui tiennent à suivre la marche du travail, même quand ils sont à 20.000 km de Rabat ou Casa. D'autres se cachent derrière le silencieux de leur portable même s'ils sont à Bouznika ou en promenade dans la souika... stop. Meknès prépare son Salon des produits halal, ce qui veut dire qu'il y a des produits haram... C'est un marché porteur, mais quand on nous parle de poisson halal ou de gâteau non moins halal, ça fait sourire. A part le baba au rhum qui, d'ailleurs, a disparu des pâtisseries, même chez Le Nôtre qui a sa propre harira à Casablanca. Mais saluons quand même le futur Salon des produits halal de Meknès, Mikinès comme on disait sous Louis XIV qui ne se privait pas de halouf à l'époque où on se goinfrait de karmous dans la capitale ismaïlienne. stop. Sortir. Le BO-M reporte sa réouverture pour la mi-octobre. Evénement à ne pas rater. Omar apporte un style de gestion de la nuit, différente du dancing classique. stop. Le célèbre DJ Redouane, à ne pas confondre avec Red One, un copain de Lady Gaga qui a failli l'avoir dans le baba, sera vendredi à la Bodega qui mettra le paquet pour une soirée qu'il ne faudra pas manquer sur cette avenue Michlifen qui enrichit l'Agdal avec ses nouveaux investisseurs, notamment l'arrivée du Ginger. Ambiance toujours chaleureuse au Yacout, électro à l'Amnésia qui fait venir des DJ à la mode, au Bélère où Othman a amélioré l'oriental et au Sofia Palace où Benny, de retour de Paris, sera de la fête. stop.