Zakoura a fait des émules qui sont prêts à louer des mules pour monter sur les montagnes afin d'aider des pauvres qui peuvent leur rapporter gros. En effet, beaucoup d'associations ont suivi la démarche de Ayouch qui parle moins de laïcité depuis qu'il a constaté que très peu le suivent dans sa philosophie qui aurait plu à Kadhafi qui portait le turban pour copier les Talibans. Ces nouvelles associations – certaines – se cachent derrière le social qui les aide à s'offrir une belle soirée nuptiale, en fouinant à volonté dans le budget maison qui ne leur donne pas de démangeaison. Un clin d'œil sur le nouveau projet de microcrédit. Le Conseil de gouvernement a adopté, jeudi dernier, un projet de loi relatif aux microcrédits, un texte qui vise en particulier à faciliter les activités liées au microcrédit à travers une association ou une société de participation. Ce projet de loi, présenté au nom du ministre de l'Economie et des Finances par le ministre délégué chargé de l'Administration de la défense nationale, vise notamment à faciliter les activités de microcrédit. Cette facilitation se fera directement à travers une association de microcrédit, ou indirectement par le biais d'une autre association de microcrédit ou d'une société de participation agréée par Bank Al-Maghrib comme établissement de crédit, régi par la loi 34-03 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés, a indiqué, dans un point de presse, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, qui soigne maintenant ses sorties depuis qu'il a compris que des observateurs qui ne se contentent pas de smarties l'attendent au tournant à chaque fois qu'il donne un point de presse. stop. Le diabète ne rend bêtes que ceux qui ne suivent pas le régime, un combat légitime qu'il faut mener avec sérénité si on ne veut pas tomber dans des situations intenables où il faut se réveiller 3 ou 4 fois par nuit. Les meilleurs moyens pour le traitement et la prise en charge des patients souffrant de diabète ont été au cœur d'une rencontre internationale tenue, samedi à Marrakech, avec la participation de plus de 300 spécialistes, en provenance d'une vingtaine de pays des régions de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient (MENA), de l'Afrique du Centre, de l'Australie et de l'Asie du Sud-Est. Le professeur Chraïbi, un parent de Rachid Chraïbi, l'éditeur qui ne rate aucun Salon : Casa, Paris, Genève, a fait observer que le taux de personnes atteintes de diabète, et dont l'âge dépasse 20 ans, se chiffre à 6,6%, précisant qu'il existe quelque 1,5 million individus souffrant de cette maladie au Maroc, dont la moitié n'en est même pas consciente. Voilà le mot est lâché, qui donne des sueurs froides. stop. L'histoire du commerçant de Hay Jamila II à Casablanca où le Net, comme à Khouribga ou à Tata, offre toutes les permissivités, qui a été condamné à 8 mois de prison et 10.000 dh d'amende, pour avoir ouvert un sex-shop, moins fourni que celui de Clichy ou Juvisy, de moins en moins à la mode depuis que la parabole dépasse la farandole, a évidemment fait la une de la presse. Du coup, on a parlé d'atteinte à la liberté, ce qui, évidemment, ne colle pas avec notre nouveau ministère de la Justice et des Libertés, ajoutent certains. Mais, franchement, quelle idée d'ouvrir un sex-shop en vendant des « sex toys » et des aphrodisiaques dans un pays où le moudden appelle les citoyens à la prière du Fajr: « Asallatou khaïroun mina naoum », dit-on, ce qui est en vérité vrai pour ceux qui aiment se réveiller tôt ! Ce qui veut dire qu'il y a dans ce pays des gens qui se trompent sur toute la ligne. Ils crient que tout est permis dans le Maroc scintillant où des magasins affichent des mannequins blancs et noirs qu'on ne voit même pas à Harlem. Il faut se rendre à l'évidence : on n'est pas en Occident, même si on peut tout voir sur l'écran plasma qui n'a plus besoin de fasma. Tout ce qui brille n'est pas or, même si ça rapporte de l'argent. stop. La Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca a nié, mercredi, avoir autorisé la chanteuse libanaise Amal Hijazi à tourner des séquences de son clip sur l'esplanade de la mosquée. « La Fondation n'a pas autorisé la chanteuse ni tout autre personne à filmer de telles prises et ne le fera jamais », affirme-t-elle dans un communiqué relayé par l'agence MAP. Mais, plus loin, on apprend autre chose : « Le tournage de pareilles séquences n'a aucunement fait l'objet de préparation technique ou logistique sur l'esplanade de la mosquée ni de contacts avec l'administration », précise-t-on de même source. Ce qui veut dire que s'il y avait eu « une préparation technique ou logistique », on aurait autorisé Amal (sans e) Hijazi à tourner son clip sur fond des vagues ? Même pour Al-Qods, aucune chanteuse ou chanteur n'arrivera à décrocher une autorisation de tourner en rond sur l'esplanade. Le communiqué de Casablanca prêche dans le flou au lieu d'avoir le courage de prendre position sans se cacher derrière des subterfuges. Hassan II, qui aimait bien les situations cocasses, aurait rigolé un bon coup… stop. Ben Bella aura emporté des incidents jusque dans sa tombe. On sait que la délégation marocaine, composée de personnalités de haut rang et non des moindres, a quitté l'Algérie lorsqu'elle a constaté que les hommes de Abdelaziz Marrakchi représentaient aux funérailles leur drapeau fantoche. Un petit détail : au moment de quitter le sol des voisins, le ministre algérien des Affaires étrangères était là pour saluer la délégation marocaine qui ne voulait pas côtoyer des séparatistes qui ne font plus l'actualité. Ce qui voulait dire que les relations maroco-algériennes sont plus importantes que les minus de Tindouf qui n'ont pas fini d'empoisonner une vieille amitié séculaire. stop. Mission accomplie. Les parents d'élèves du lycée René Descartes – dont on ne cite jamais le prénom comme si ça ne faisait pas sérieux, on dit Paul Valéry mais pas lycée Valéry – ont finalement rejoint le lycée Lyautey dont on ne retient pas le prénom comme Hubert Givenchy, qui a plutôt manifesté pour dénoncer les augmentations annuelles des frais de scolarité de 12%, ça rime cette année avec 2012 mais ça n'a rien à voir. Jusqu'au vendredi dernier, où on a vu une banderole collée sur un arbre du lycée du Haut de l'Agdal où Mango, qui veut des pompes class et non pas middle-class, a trouvé son bonheur, les parents du lycée où avaient enseigné Brano, Suzanne Pommier et Peraudin, loin d'être un musicien anodin, avaient plutôt une attitude timide par rapport à Lyautey où on a failli manifester avec la rue, pourtant moins chaude que Rabat qui l'a dans le baba depuis que son avenue principale est aux mains d'une minorité qui a ouvert la voie à une majorité loin d'être silencieuse. stop. Le Grand Prix de Marrakech n'a pas encore atteint le rythme de croisière du Prix de Monaco où la princesse Caroline, moins drôle que Becassine, s'habille en mousseline signée Azzedine Alaya, le couturier qui écoute Arletty et Mistinguet et qui n'a pas pipé mot sur le pays de Oulaya, sa terre natale, ou encore le Rallye de Estoril, le pays de Amalia Rodriguez - prononcez Khodriguez - où Mimi Latino a emporté le drapeau marocain pour fêter le classement de son mari, l'un des organisateurs du rallye. Mais, mine de rien, le Grand Prix de Marrakech qu'on croyait ne plus revoir à cause des sponsors frileux qui n'ont d'yeux que pour Mawa qui a fini par inviter Vigon qui sera accompagné par les Dominos, présentation de Kaki qui nous rappelle l'élection de Miss Casablanca, une nuit loin d'être blanche sur les roches noires. En effet, on vient maintenant de toutes les régions du Maroc pour assister au Rallye de Marrakech où un confrère, qui n'a plus la fougue des cocos dans ses éditoriaux du temps de Nadir Yata, qui tirait sur tout ce qui bouge : « Bennani out » sur 8 colonnes, ce même Bennani, une gloire du pays qu'il fallait traiter avec indulgence et non pas avec un titre digne des bombardiers américains sur la Normandie où sont enterrés des soldats marocains. stop. Potins sur un rocking chair en rotin. Rachid Boumalek, le Belgo-Marocain comme on peut être Suisse-Marocain, a été sacré champion du monde de Full Maay Thaï, en battant Giovanni Polizzi dimanche dernier à Bruxelles qui nous rappelle les Polizzi Bernard et Jojo de la rue de Bruxelles qui a gardé ses palmiers par miracle, qui n'ont jamais oublié Rabat et leur Harhoura du temps où une baraque coûtait malioune ou jouj. Voilà ce qu'une page sport de Casa a écrit lundi : « Sans livrer un combat technique de haut niveau, Bournakel the Artist, comme il est surnommé par ses fans, a fait l'essentiel ». Un combat qui n'est pas une technique de haute facture, comme l'a écrit le journal bidaoui sans bidawa, mais qui fait honneur au pays de Saïd Aouita dont l'Histoire a retenu le nom. stop. On l'attendait pour Mawazine, mais il vient ce soir présenter son fils à Rabat chez les amnésiques qui se rappellent de tout. Il s'agit de David Guetta. stop. Sur RTL, Georges Lang a présenté Madonna… qui ne jurait que par les Beach Boys et la Country music, comme disait Simone Signoret dont Nina Simone s'est inspirée de son prénom : « La nostalgie n'est plus ce qu'elle était »… ya hasra. stop.