Quand on a vu un père de famille conduisant un fauteuil roulant occupé par son fils handicapé qui éprouve toutes les peines du monde pour traverser la route côtière, route meurtrière, on s'est demandé si tous ces automobilistes qui roulent à tombeau ouvert, sont conscients que le pays fait de gros efforts pour les personnes porteuses d'handicap moteur. Voir toute l'action du gouvernement et de Nezha Skalli en particulier. Il faut voir ce père de famille attendant avec son fils qui n'est pas de ce monde, le regard ailleurs, que le mouvement des voitures se réduise pour qu'ils puissent enfin traverser. Aucun conducteur de bolides sans rallye n'a fait attention à ce piéton, accroché à son fauteuil roulant, qui veut passer sur le trottoir d'en face. Les parents des enfants handicapés, condamnés à se déplacer sur un fauteuil roulant, font de grands sacrifices, il faut encore qu'ils tombent sur des automobilistes bornés. stop. C'est une nouvelle catégorie de citoyens marocains qui ont un pied à terre à Portobanus près de Marbella, à Saint Germain des Près ou à Villa Verde. Leur passeport est tellement bourré de tampons et de visas qu'ils sont obligés d'en changer chaque année presque. Autrefois, les nôtres se rendaient une fois par an aux sources thermales de Vichy ou d'Evian, un saut à Paris au printemps ou en septembre. De nos jours, beaucoup de Marocains vivent ailleurs, ne retournant au pays que quand ça leur chante. A tel point qu'ils ignorent la température locale, les sit-in, les manifs ou les rencontres festives. Autres temps, autres contretemps… stop. Millennium Challenge Corporation, dont le programme éloquent est connu dans le monde entier, est informé de la réalité économique marocaine à la bonne source. Les volumes des investissements et des paiements au Maroc ont atteint respectivement les 36 et 19%. C'est à partir de ces résultats que le Premier ministre Abbas El Fassi a illustré les efforts déployés par le Royaume pour la mise en œuvre du contrat du défi du millénaire, et ce, lors de la réunion du Conseil d'orientation stratégique de l'Agence du Partenariat pour le Progrès (APP), lundi 3 mai 2010 à Rabat. A cette occasion, M. El Fassi a rappelé le grand intérêt que porte SM le Roi Mohammed VI à la réalisation de ce programme qui est mis en œuvre en étroite collaboration avec les partenaires du Royaume dans le cadre du Millennium Challenge Corporation. L'objectif étant de réaliser le développement économique et social dans des zones cibles. Cette réunion, présidée par le Premier ministre en présence du ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, des secrétaires généraux des ministères de l'Agriculture, des Finances et de l'Intérieur ainsi que la représentante du Millennium Challenge Corporation au Maroc, a été l'occasion pour dresser le bilan 2010 de la mise en œuvre du programme. stop. C'est la fin d'une époque où tout le monde se sucrait sans forcément rouler sur le diamant. Le pain de sucre, le bon vieux «Kaleb», se vend maintenant en petite taille à 7 DH. Un choc pour des familles pour qui ça ne remplacera pas l'obus en papier bleu «nila». D'ailleurs, même la couleur du célèbre pain de sucre a changé. Pour d'autres, enfin, le «Kaleb» réduit n'est qu'un signe des temps. Les Marocains doivent suivre l'évolution de leur temps. Mais il y a des symboles qu'on ne peut hypothéquer du jour au lendemain. stop. La dernière villa sur la route côtière en face du Borj avec son architecture style Deauville et Mehdiya avant la vague «berslana», sera détruite à la fin mai. C'est le délai accordé aux propriétaires par les nouveaux acheteurs. La vente est certes faramineuse mais le voisinage a du mal à penser que, dans quelques jours, des machines excavatrices, des bulldozers et des marteaux-piqueurs viendront tout raser pour faire place aux fondations d'un nouvel immeuble qui arrêtera les rayons solaires et qui suspendra la vue à jamais sur la mer. Après la démolition de cette villa, il n'y aura plus de trace de l'architecture maritime de cette route côtière dont le projet de la corniche a foiré dès le début. stop. La ville de Sidi Ben Acher, Sidi Abdallah Ben Hassoun et autres figures de proue, l'une des plus belles villes du Maroc , est rattrapée par son histoire récente. La commune de Salé mise à l'index par Fitch Ratings. L'Agence vient de retirer les notes qu'elle avait attribuées à la commune de Salé en 2008. A l'origine, une insuffisance de l'information sur l'émetteur. Fitch refuse d'assurer à l'avenir la notation et la couverture analytique de cette ville. La décision est justifiée par « une insuffisance d'informations sur l'émetteur », ce qui porte à croire que la commune de Salé ne remplit plus les critères requis par l'agence en matière d'informations. Les notes attribuées à la commune de Salé étaient « BB+ » sur l'échelle internationale et « A » sur l'échelle nationale. L'idée de noter des communes a été proposée initialement par l'agence elle-même, et elle a été finalement approuvée par le Conseil de la ville et la Direction générale des collectivités locales du ministère de l'Intérieur. stop. La résidence haut standing du groupe immobilier Yasmine de Marrakech s'est offert une belle publicité avec des photos de rêve. La pub précisait Yasmine Majorelle, sinon les lecteurs auraient pensé qu'il s'agissait de Yasmine Harhoura... qui fut le premier à choisir le nom d'une fleur, selon le vœu de feu Abdellatif Ben Amar, un hôtelier à part qui aimait les fleurs et rigoler avec ses copains... stop. Il n'y a plus que les cimetières où il n'y a pas encore d'agents de sécurité. Si la présence - discrète - de ces derniers est indispensable, il n'est pas dit qu'ils doivent se montrer arrogants et se prendre pour des policiers en bonne et due forme avec ou sans uniforme. Leur présence dans bien des administrations - le comble dans le bus ! - n'est pas toujours persuasive. Surtout quand ils se donnent des airs de matadors prêts à cogner. Encore heureux qu'on ne leur confie pas une arme, sinon ils joueraient au shérif Ould Chrifa... La dernière image de ce métier en vogue : le vigile du 007 à Kénitra. C'est un frère africain aussi balèze et surtout aussi grand que Nate Robinson du NBA. Mais notre brother de Kénitra est d'une gentillesse inhabituelle dans le secteur, contrairement à certains videurs bêtes à manger du foin... stop. A Témara, le directeur d'un collège au nom paradisiaque a reçu des plaintes sur le comportement peu orthodoxe d'un homme en blanc portant une barbe noire qui se serait livré à des attouchements. L'affaire a fait le tour du quartier, mais jusqu'ici aucune réaction, le comportement peu enviable de l'accusé s'enfonce sans déranger la direction. A suivre. stop. Les caissières d'une grande surface de Hay Riad ne disposent même pas d'un espace où elles peuvent manger à midi « Khbiez et zbida » ou une demi baguette avec un œuf dur et des olives noires désossées... A Aïn Atig, toujours dans une grande surface genre populaire qui n'en a que le nom, des employées s'installent sur le parking. Le déjeuner sur l'herbe cher à Renoir devient le déjeuner sur le bitume... Les décideurs, plus préoccupés par les recettes, ne pourraient pas faire un p'tit tour qui ne vaut pas le détour mais qui apportera une note d'El inssaniya. stop. L'Académie régionale de l'éducation Tanger-Tétouan a remis, depuis le début de l'actuelle année scolaire, 438 ordinateurs portables connectés à Internet aux directeurs des établissements de l'enseignement de la région. Cette opération s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du programme d'urgence 2009-2012. Espérons qu'à la prochaine rentrée, l'Académie de la même région n'oubliera pas les élèves avides de Facebook et de You tube alik... stop. Le ministère de l'Education nationale n'a pas de pot ! Il est l'un des rares à subir les assauts de ceux qui lui reprochent le système des mutations. Comme s'il était le seul concerné par les déplacements à travers le pays. stop. C'est une première à Rabat qui est en train de relooker le système de distribution. Depuis quelques semaines déjà, les consommateurs peuvent commander des denrées alimentaires, des biscuits ou des produits laitiers en cliquant sur : www.economat.ma. Un service de livraison performant assure le transport à domicile de tous les produits commandés par les premiers clients internautes qui sont satisfaits des tarifs et des modalités. A suivre. stop. Les tableaux de Mariano Bertuchi Nieto, le créateur de l'Ecole des Arts de Tétouan – Franco n'a pas envoyé que des soldats dans le Nord du Maroc – atteignent ces derniers jours une cote inattendue. A la dernière vente à Casablanca, « Ruelle de Chaouen », huile en toile, s'est vendue plus de 350.000 dh. A Rabat, Benya Art, à deux pas de l'ex-place Bourgogne, des noms se maintiennent comme Bouhtouri, Balili, Sidi Hbibi, version garçon boucher sur fond andalous… ainsi que Achouk et Hamid Bahar. La peinture marocaine est immense avec des variances qui balancent. Là encore, la valeur n'attend pas le nombre d'années, il faut choisir sur un coup de cœur simplement. stop. Il ne manquait plus que ça, dit un chauffeur de taxi à Rabat qui fut au volant du véhicule jaune de New York pendant 4 ans. Il ajoute que, bientôt, une société parisienne envisage de travailler à l'étranger, en plus de l'Hexagone, notamment au Maroc. Elle pense trouver des clients qui préfèrent se déplacer en taxi sur les grandes distances, même si ça vaut une fortune. On n'aura pas tout vu, conclut notre chauffeur qui dit après le tram, les bus nouveaux, on ne pourra plus circuler. Quoi qu'il en soit, les taxis parisiens, c'est pas pour demain la veille. stop. Hexagone. Alors que 400 chercheurs sont contre Allègre, concernant le réchauffement climatique – 50 pages ! – le géochimiste – quand même – qui fut un bouillonnant ministre n'a pas fini de nous servir du réchauffé. Si, en France, on avait entendu Dumont et même Brice Lalonde qui s'en est pris à la voie express sur la Seine, que ce brave de Delanoë, - paroles et chanson – remet aujourd'hui en cause en 2010, nos amis français qui voient Grenelle dans les quenelles, n'en seraient pas là… stop.