Un intérimaire chasse l'autre. Notre Centre Régional d'Investissement (CRI) n'a toujours pas trouvé officiellement preneur depuis plus de 7 ans, après que Abderrazzaq Moumni qui le dirigeait eut été viré pour des raisons non élucidées. Mme Ibtissam Tiba y prit la succession par intérim sur instructions de Mohamed Chraïbi qui était à l'époque Wali de la Région. Cet été, on nous apprend que c'est Mustapha Guessab qui en a pris la relève toujours avec le statut d'intérimaire. Cela s'appelle le provisoire qui dure, une recette à la composition douteuse. Le service de gynécologie de l'hôpital Avenzoer, appelé communément hôpital Mamounia, s'illustre de nouveau dans « le massacre » de ses patientes. Jeudi 30 août 2012, c'était au tour de Mme Fatima Zohra Hachadi de l'apprendre à ses dépens en y débarquant le soir pour son premier accouchement. Le gynéco de garde étant absent, la sage femme de service aurait réclamé 500 DH pour faire le travail, promettant de ne pas recourir au procédé courant de la césarienne. Ce qui a été fait, sauf que son œuvre n'avait rien à envier à celle d'un boucher ce qui a nécessité le rappel urgent d'un gynéco pour en sauver ce qui reste. Le bébé vit le jour au terme d'une méthode artisanale, voire moyenâgeuse, et la maman dût rentrer précipitamment dans une clinique privée où le constat par des médecins scandalisés à la découverte de la boucherie, s'avéra alarmant. Continuera t-on à faire confiance à ce service ? Le CRT n'a pas d'autres rentrées financières en dehors des cotisations de ses membres, enfin des membres qui s'acquittent des droits requis. Il se trouve qu'il existe des responsables d'établissements qui ne lui ont jamais versé le moindre centime, dont une société propriétaire de plusieurs hôtels à Marrakech. Nous vous laissons deviner laquelle, sachant qu'elle a l'apanage exclusif d'interdir la vente des boissons alcoolisées dans ses services. Histoire vécue d'une demande de rendez-vous pour visa par un ressortissant français à la faveur d'un citoyen marocain. "Le vendredi, j'appelle le numéro 08 90 60 25 25 mis en place pour obtenir un rendez-vous afin d'en demander un pour un ami qui souhaite déposer une demande de visa au consulat de Marrakech. Je suis prévenu par la voix enregistrée sur le disque d'attente : d'un poste fixe coût de la minute : 5,80 dh hors taxe, d'un mobile 6,86 dh d'un mobile prépayé 18 dh... que la voix décommande gentiment (merci!) d'utiliser compte tenu du coût... l'attente commence, sur fond musical au piano (que c'est joli "je l'aime à mourir" de Francis Cabrel). Régulièrement, une voix de robot me préviens, "vous êtes l'appelant numéro 9 dans la file d'attente..." et ainsi de suite. 16 minutes plus tard (et après "La Bohème" et "Belle"), la voix me dit que je suis le premier et qu'un téléconseiller va me répondre. Je suis soulagé, j'en suis déjà à plus de 100 dh TTC. A la 17ème minute, la voix me dit "aucun téléconseiller n'est disponible pour vous répondre". Et le serveur raccroche. Bon, je recompose le numéro. Même scénario. Succession de musiques insipides. Mais bon, je m'accroche, j'ai besoin de ce rendez-vous et ce service est performant et tellement pratique, m'a-t-on affirmé lors d'un dîner... au diable l'avarice... Hélas, à la 16ème minute, même résultat, le serveur raccroche. Et 100 dh de plus envolés, et toujours pas de rendez-vous. C'est ainsi que l'on vérifie le vieil adage : le temps c'est de l'argent. Les responsables du serveur l'ont compris depuis longtemps ! Quelqu'un peut me dire comment obtenir un rendez-vous ? Voulez-vous tester la diligence dans le travail et le suivi de notre communauté urbaine ?" Vous n'avez qu'à passer au Guéliz, plus précisément à côté du café de la Poste. Vous y trouverez toujours des fanions et autres étendards en toile qui flottent, annonçant la 3ème édition du Salon International de l'Aéronautique et du Spatial. Pourtant celui-ci a eu lieu il y a déjà plus de 5 mois, plus exactement du 04 au 07 avril 2012. Ca en dit long sur le reste , n'est-ce pas ?! Justement, au Guéliz on ne compte plus le nombre de commerçants qui, en toute impunité, tapissent le corridor de leurs marchandises. Chaque jour apporte son lot « de Ferrachas » si bien qu'à ce rythme, ce passage grouillera dans si peu de temps de ce genre de commerçants, transformant ce quartier qui passait pour être les champs Elysées de Marrakech, en marché de puces. De grâce que nos élus sortent de leur léthargie et fassent en sorte que ce quartier retrouve un peu de son lustre d'antan. Une citoyenne nous a téléphoné pour nous faire part de 2 observations judicieuses que nous avons pu par la suite vérifier. La première concerne le parking de la rue Houmane El Fetouaki, connue sous l'appellation d'Arset El Maâch, pas loin de l'arrondissement de police où le stationnement coûte 20 DH quelle qu'en soit la durée, alors que le tarif présumé dans le cahier de charge est de 2 DH. La seconde a trait à l'état catastrophique de la route nationale Marrakech – Safi estimant qu'une piste serait moins dangereuse. Et dire qu'il s'agit d'une route nationale. Vos doléances, chère madame, sont ainsi transmises à qui de droit. Plusieurs jets d'eau sont abandonnés et transformés en dépotoirs. C'est le cas de celui de la place Lalla Rkia en médina ou encore de celui situé à l'angle de l'Avenue Mohammed V – Ahmed El Beqqal en face de la boucherie la Fonda. N'est-il pas mieux de les détruire quand on est incapable de les entretenir. Le Salon du tourisme Top Résa ouvrira ses protes dans quelques jours. L'on se rappelle que le staff de son organisation, et à sa tête le directeur Alain Bagnaud, avait mis le cap sur Marrakech aussitôt le grand mess terminé pour un séjour d'évaluation à l'hôtel Nouara Barrière. Fidèle à ses habitudes, le CRT à mis à la disposition de cette équipe son chargé de communication Abdellatif Abouricha qui était aux petits soins avec elle pendant tout le séjour, ce qui lui a valu d'ailleurs un message de félicitations. Si nous rappelons cet événement, c'est pour dire que Abdellatif sera certainement la clé de sésame pour la délégation marocaine qui se rendra à Paris. Ce qui se passe, en terme de cagibi, dans les différents arrondissements dépasse l'entendement surtout que ceux – ci n'ouvrent leurs portes que le lundi et le mardi, c'est-à-dire 2 jours par semaine. On imagine donc la ruée des personnes qui les assaillent en quête d'un document. Jusqu'à quand cette maudite grève va se poursuivre ?