A l'issue du mois de juillet, les indices MASI et MADEX se sont dépréciés de 2% par rapport au mois de juin, portant ainsi leurs contre-performances depuis le début de l'année à près de 10,7%. La capitalisation boursière s'est également inscrite en baisse durant ce mois, revenant à 461,3 milliards de dirhams, soit une diminution de 10,6% comparativement à décembre 2011. De même, le volume global des transactions est revenu de 8,2 à 3,7 milliards, en relation principalement avec le recul des échanges sur le marché central. En dépit du repli des cours sur la place boursière de Casablanca durant ce mois, les indicateurs de valorisations notamment le PER et le Price to Book Ratio, évalués respectivement à 15,5 et à 2,8, demeurent globalement élevés par rapport à ceux des autres pays de l'échantillon retenu. Au niveau de certaines places boursières émergentes, à l'exception de la Chine et de la république tchèque où les cours des actions ont reculé respectivement de 5,4% et de 1,1% d'un mois à l'autre, les indices boursiers des autres places de l'échantillon ont enregistré des performances mensuelles, allant de 1,3% pour le Mexique à 2,7% pour la Turquie. Au plan sectoriel, la plupart des indices ont accusé une baisse durant ce mois, allant de 0,6% pour le secteur bancaire à 9,5% pour celui du pétrole et gaz. Des hausses ont été, toutefois, observées au niveau des secteurs chimique, de l'industrie pharmaceutique et des distributeurs, soit respectivement 14,4 %, 1,3% et 0,4%. Pour ce qui est de l'évolution des cours, 54 valeurs cotées sur un total de 78 ont fléchi durant le mois de juillet. S'agissant plus particulièrement des valeurs du secteur bancaire, elles ont enregistré des évolutions contrastées. En effet, les valeurs BMCE, CDM et BMCI se sont contractées respectivement de 11,6%, de 5,6% et de 2,4%, alors que celles de CIH, d'Attijari et de BCP ont connu des appréciations respectives de 4,6%, de 3,2% et de 0,5%. Concernant les valeurs des sociétés de financement, les cours d'Eqdom, de Sofac et de Taslif se sont dépréciés respectivement de 9,5%, de 5,8% et de 2,9%. En revanche, les autres valeurs ont enregistré des hausses variant de 2,1% pour Diac salaf à 10% pour Salafin, la valeur AXA crédit étant restée inchangée. Pour ce qui est des sociétés d'assurance, hormis CNIA SAADA dont le cours s'est accru de 1,9%, les autres valeurs ont accusé des baisses allant de 3,2% pour Wafa assurance à 14,4% pour Atlanta. Par ailleurs, l'actif net des OPCVM, valorisé au 20 juillet, a diminué de 3,1% d'un mois à l'autre, sous l'effet principalement de la contraction des fonds monétaires à hauteur de 12%. Quant à sa structure, elle demeure dominée par les fonds obligataires, avec une part de près de 61%. Au niveau du marché des bons du Trésor, les émissions effectuées en juillet 2012 se sont établies à 4 milliards de dirhams, en repli de 2,6 milliards par rapport au mois précédent. Les remboursements étant de 6 milliards, l'encours de ces titres s'est situé à 339,2 milliards de dirhams. Sur le marché des titres de créances négociables, sept banques ont procédé, en juin, à l'émission de certificats de dépôt d'un montant global de près de 3,9 milliards de dirhams, tandis que trois sociétés de financement ont émis des bons d'un montant de 1,1 milliard. Pour ce qui est des billets de trésorerie, deux émissions d'une valeur de 270 millions de dirhams ont été opérées durant ce mois. Compte tenu des remboursements, chiffrés à 4,4 milliards de dirhams, l'encours des titres de créances négociables a atteint 81,8 milliards de dirhams au lieu de 80,9 milliards un mois auparavant.