Les mouvements palestiniens Hamas et Fatah se sont convenus, mercredi au Caire, sur plusieurs points relatifs à la composition d'un gouvernement d'alliance nationale et des mesures permettant la dynamisation de l'action du conseil législatif en application à l'accord de réconciliation inter-palestinienne. Selon un communiqué publié au terme d'une réunion sous médiation égyptienne, les deux mouvements ont qualifié de «positives ces négociations empreintes d'un esprit de coopération fructueuse entre les deux parties». La même source a précisé que les deux parties se sont mis d'accord d'entamer les préparatifs de la prochaine rencontre entre le président de l'autorité nationale palestinienne, Mahmoud Abbas, et le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, prévue le 20 juin au Caire, avec l'objectif de finaliser la composition du gouvernement de l'alliance nationale. Lors de cette réunion à laquelle ont pris part notamment Azzam Al Ahmad, membre du comité central du mouvement Fatah et Moussa Abou Marzouk, vice-président du bureau politique du Hamas, il a été convenu aussi de charger l'Egypte de suivre les travaux des comités des libertés dans la bande de Gaza et en Cisjordanie et de veiller à l'application de l'accord de réconciliation dans la perspective d'organiser des élections présidentielle et législatives. Ce round de négociations s'est tenu en application de l'accord conclu le 20 mai dernier dans la perspective d'engager des discussions sur la formation d'un nouveau gouvernement. Début février, le président palestinien Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal avaient conclu un accord visant à mettre en place un gouvernement transitoire gérant à la fois la Cisjordanie, aujourd'hui administrée par le Fatah, et la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis 2006. Cette décision intervient dix mois après l'accord de réconciliation signé en avril 2011 au Caire. Obtenu grâce à la médiation de l'Egypte, cet accord prévoit la création d'un gouvernement d'union nationale chargé de préparer des élections présidentielle et parlementaires sous l'égide de l'Onu, de la Ligue arabe et d'autres organisations internationales.