C'est entre deux gouttes que la capitale ismaïlienne et son légendaire club du T.C Meknès ont vécu, dimanche dernier, les phases finales de leur open où seule la catégorie des non-classées dames manquait à l'appel par faute de participantes. Une décision du juge-arbitre Ahmed Ghallab qui a, par contre, géré, comme il se doit, les autres catégories avec en tête d'affiche, tout le gratin du tennis national. Par galanterie, nous commençons par les descendantes d'Eve où la finale a respecté la hiérarchie entre la N°2 du Maroc Fatima-Zohra El Allami et la jeune cociste Zaïneb El Hourai. Une revanche de leur dernière confrontation de Marrakech où la Cociste avait pris le meilleur sur la N°2 national qui venait, tout juste, de reprendre le chemin des courts après une vilaine blessure à l'épaule. De la revanche en l'air ! Et comme on dit, «la revanche est un plat qui se mange à chaud», «Fati» n'a pas été par plusieurs chemins pour damer le pion à sa rivale qui n'était pas, du tout, dans son jour. Deux petits sets (6/1 – 6/0) et la cause était entendue par Zaïneb El HouarI qui nous a, toujours, habitué à mieux. Au masculin, l'équation est passée par quelques inconnues avec, en particulier, le forfait du N°1 Mehdi Ziadi pour causes de blessures au dos, facilitant ainsi la tâche à ses poursuivants pour prendre la relève et quelques revanches en cours de route. A l'arrivée, nous retrouvâmes Yassine IdM'Barek et Mehdi J'Di après la chute, en cours de route, de quelques prétendants à la consécration finale. Une finale qui s'est terminée en queue de poisson avec l'abandon de Yassine à 5/1 du second set après avoir perdu le premier par 6/4. Le maître et l'élève ! En troisième série, ce fut une finale à 100% du «terroir» entre Mehdi Laâlej et Aziz El Allami. Un duel entre le «maître et son élève» où le dernier mot est revenu à celui qui a bien retenu la leçon au détriment de son instructeur des courts. Une victoire qui a mis aux anges les parents de Mehdi qui ont supporté tous les aléas climatiques pour rester aux côtés de leur progéniture. Côté filles, le «train-train» de la Cheminote Kaoutar Koutit est arrivé bien à destination après avoir laissé sur le tarmac de la cité de l'air la sympathique Zaïneb Bendahou. Il faut dire que les conditions météorologiques n'ont pas facilité la tâche aux deux finalistes pour mettre en évidence leurs valeurs intrinsèques. N'empêche que les deux joueuses méritent bien les deux premières loges de la catégorie. Chez la quatrième série, la palme fut à l'actif de Hail Ismaïli (Wifaq) qui a disposé en finale du «Cheminot» Amine El Ayoubi et Yasmine Benjbara (RTCF) a garni son palmarès en surclassant Manal Azougar du club organisateur. Enfin, chez les «sans-grades», le Ruciste Abdellatif El Moussalli a eu recours au super tie-break pour venir à bout de Houssine Sbaï de l'ADAM. En somme, un open très mouillé et revanchard qui est parvenu, quand même, à joindre les deux bouts.