Un très bon début de l'année pour le RTC Marrakech qui a vécu un week-end de fête et de liesse avec deux événements fastes qui ont, surtout, marqué ce 1er janvier 2012. Tout d'abord, l'hommage rendu à l'un des ex-gloires du tennis national et de sa ville natale, Ahmed Aït Omar, plus connu sous le pseudonyme de «Ben Omar le Gaucher». Un moment historique et de nostalgie, avec la présence de ses ex-compères Haj Lahcen Chadli, Ali Laroussi, Ahmed Benali, El Aâchraoui (Chinois), El Jahichi (Karnass), sur lequel nous aurons l'occasion d'y revenir plus en détails. Le clou du programme ! Et puis, ce fut une journée «Spécial Finales Open» où le clou du programme dominical nous a été offert par les deux protagonistes de la finale de la «Top-série». D'un côté, l'ex-N°1 Algérien Lamine Ouahab, qui a jeté, définitivement, l'ancre à Marrakech, sis en face du club en portant ses couleurs tout en attendant son éventuelle naturalisation marocaine, et le N°4 national Yassine IdM'Barek. Que dire de cette confrontation inédite, sinon qu'elle fut disputée de bout en bout, en tenant en haleine le public du court N°2 (Abdallah El Glaoui), durant trois belles manches tant l'ardeur des deux acteurs était poussée à son extrême. Un duel qui nous a fait oublier les deux défections de la matinée avec les forfaits de Mehdi Ziadi et d'Anas Fattar qui ont fait l'impasse sur les demi-finales pour causes de différents «diagnostics». Et c'est le «Cheminot» qui a commencé sur de bons rails en créant la sensation aux dépens de son futur «compatriote» qui s'est incliné sur le score de 6/4. La réplique de l'Algérie ne s'est fait pas attendre pour remettre les pendules à l'heure avec la même facture. Quant à la «belle», elle fut, vraiment, bien belle où le suspens était à son extrême. Les balles de match se défilaient de part et d'autre, jusqu'à la dernière qui devait basculer en faveur de Lamine Ouahab qui a, finalement, gagné devant Yassine IdM'Barek qui a, de son côté, séduit dans tous les compartiments de jeu. Le «come-back» de la N°2 !! Chez les filles, notons, avec plaisir, le retour à la compétition de la N°2 du Maroc, El Allami Fatima-Zohra, qui, après une longue absence imposée par une sérieuse blessure au genou et à l'épaule, a repris doucement le chemin des courts en commençant par ce tournoi de Marrakech où elle fut stoppée au stade des demi-finales. Le malheur de «Fati» a fait le bonheur de la jeune cociste Zaïneb El Houari qui a, donc, composté son billet pour la finale contre sa copine du club Fatyha Berjane. Cette dernière qui a, auparavant, souffert pour venir à bout de Intissar Rassif qui s'en est sortie avec les honneurs du communiqué et les compliments de son «papa-coach». En finale, la facture était un peu salée pour Zaïneb qui figure maintenant à la 24ème place ITF des «14 ans» qui lui vaut, déjà, une place dans le tableau final du tournoi 2012 des «petits AS» de Tarbes. L'espoir des «sang et or» qui avait, surtout, affaire avec la championne du Maroc en titre qui n'avait besoin que de deux petits sets pour s'imposer ! Beauté et élégance ! En troisième série, le verdict est tombé en faveur de deux jeunes espoirs qui se sont distingués par leur beauté de jeu et par l'élégance de leurs valeurs intrinsèques. Il s'agit du Tangérois Ayoub Chekrouni, qui n'est autre que le fils de l'ex-N°1 du Maroc Arafa Chekrouni (ne dit-on pas : tel père, tels fils), et de la «rose» des Cheminots Selma Cherif, qui n'avait comme soutien potentiel que sa charmante maman qui mise, énormément, sur les capacités de sa progéniture. Ayoub a battu en finale Ismaïl Oudghiri, qui devait abandonner à 4/0, lors de la manche décisive, et Selma a stoppé la progression de Lamia Aziz de la cité de l'air. Le second titre des Cocistes est signé par la revenante, Radia Lalami, pour avoir battu en finale de la 4ème série Sophie Boutros, du club organisateur et l'Usémiste, Hicham Asbar, est allé jusqu'au super «tie-break» pour avoir le dessus sur le Gadiri Tarik Rafik. La première révélation 2012 ! Enfin, chez les «sans-grades«, on ne peut passer sous silence les performances de Sophie Boutros qui défend, désormais, les couleurs du club organisateur, après celles d'El Jadida. Après sa finale, en 4ème série, elle récidive chez les non-classées en s'adjugeant le titre devant Yasmine Ansari de la Banque Populaire, pour être nominée comme la première révélation de l'an 2012. Et nous terminons par le troisième sacre des Marrakchis où Karim Ouzzine a damé le pion à Réda Ouahabi qui n'est plus à présenter.