Horaire d'été. Difficile pour les entêtés de s'y adapter. Certains, surtout du côté du 3ème âge, continuent à vivre avec l'ancien horaire. Il leur faut du temps pour suivre la nouvelle cadence. L'heure d'été et les heures de prières ne vont pas ensemble. En particulier, l'heure du « Ichaâ » qui sonne tard. Les perturbations sont telles qu'on voit des gens répondre à celui qui leur demande l'heure : « L'ancienne ou la nouvelle ?» - Lakdima ou la Jdida à Meknès ou à El Jadida, pour rigoler bien sûr, mais aussi pour signifier que tout ne va pas pour le mieux. Le changement est tel que beaucoup arrivent au travail en retard ou n'y vont pas du tout, en dormant plus qu'il n'en faut. Résultat des courses : on finit par s'y faire, car on s'habitue à tout. stop. Du jamais vu jusqu'ici. Des sobess - ces voyous qui rappellent les blousons noirs des années 50 - ont mis à sac la réception d'un hôtel à Fès. La nouvelle a fait le tour des journaux sans qu'on cite le nom de l'établissement, car, apparemment, il s'agit d'un coup tordu qui n'a rien à voir avec une quelconque manif orchestrée par qui que ce soit. Un drame isolé qui a tourné entre les vigiles d'une boîte et des « clients » frustrés à qui on a interdit l'entrée. Et c'est là où réside le nœud de cette violence qui a sérieusement perturbé le séjour de touristes venus en pèlerinage dans la région. En fait, des agents de sécurité imposent une loi martiale dans bien des dancings au Maroc. Des bagarres ont lieu tout le temps et il y a régulièrement des blessés graves, quand ce n'est pas des morts qu'on cherche parfois à camoufler sous forme d'accident. Des videurs qu'on appelle « biagra », qui touchent parfois de l'argent en catimini, instaurent un climat de guerre dont on n'a pas besoin. Encore heureux que le drame de Fès, une ville si calme, est passé dans les rubriques de faits divers, sinon on aurait eu encore une mauvaise pub sur le dos. Enfin, le journal du patronat, qui parle de patronne pour la CGEM, a titré sur 8 colonnes : « Fès/Insécurité : Et maintenant des hôtels attaqués ». Des hôtels ? C'est ça, continuez à noircir le tableau, on finira tous par tomber à l'eau… stop. Le gendarme qui s'est suicidé à la prison de Hay Salam - Hay El Alam, rappelle que, jusqu'ici, Ramid n'a pas encore présenté son plan de sauvetage des prisons qui vivent sur un brasier malgré les rapports sous bon rapport de l'Observatoire des prisons dont Jamaï reste un témoin vigilant. Ce gendarme accusé de corruption - filmé par une caméra comme dans les clips qui circulent sur Youtube qui n'ont pas persuadé les vulnérables – aurait cherché en vain à expliquer son cas. Mais quand on jette quelqu'un en prison, c'est pas pour lui tendre l'oreille. stop. Art'Com Sup Rabat organise les JPO les 18 et 19 mai, programme riche et varié : exposition de peintures, ateliers picturaux : argile, cuivre et cuir, table-ronde sur les métiers d'architecture et graphiste : quelle formation ? Calligraphie et music Art'Com.ORANGERS.com. stop. La société civile avance à grands pas au lieu de compter sur les beaux parleurs qui haranguent les foules avec ou sans hauts-parleurs. De l'Ecole Hassania des Travaux Publics qui s'implique dans l'humanitaire aux docteurs gynécos qui parcourent la région de Midelt, partout on nous signale des actions positives. Il faut rappeler que les étudiants africains du Maroc ne dorment pas sur leurs lauriers. Ils ne comptent pas sur leurs ambassades qui sont appelées à répondre à plusieurs préoccupations. Depuis novembre 2011, un groupe de cinq étudiants de l'Ecole Hassania des Travaux Publics a planifié une aide à l'endroit des migrants vivant dans des conditions difficiles à Oujda. Pour ce faire, plusieurs démarches ont été entreprises. Dans un premier temps, ils ont contacté différentes associations pour une plus grande action dans ce sens. Les associations contactées furent l'AEBM (Association des Etudiants Burkinabés au Maroc) et l'ASSESIM (Association des Etudiants et Stagiaires Ivoiriens au Maroc). Celles-ci, à travers différentes annonces sur Facebook, incitèrent leurs membres dans le cadre d'une éventuelle collecte de vêtements, entre autres activités d'ordre social. stop. Les magistrats optent pour le port du brassard, ce bout de tissu que l'on voit au Japon chez les travailleurs qui ont des choses à dire, comme chez les salariés du journal «Al Maghribia» qui veulent leur «houriya», mais aussi une révision de la paie qui ne sert plus à payer grand chose. Le brassard à la Justice et dans un journal où, souvent, les employés qui défendent les droits des travailleurs dînent avec des navets, comme le boucher, nous rappelle que Hassan II, voyant que son pays était déjà visé par un Printemps arabe de l'époque, sous une autre forme, avait suggéré à des employés de la RAM d'opter pour ce style de revendication. Le brassard, c'est la contestation dans la continuité. En quelque sorte : «Pendant les travaux, la vente continue». En ce qui concerne la Justice, c'est le Club des Magistrats du Maroc qui devrait changer le mot club par une autre étiquette, lui qui a décidé de porter un brassard en signe de protestation contre leur non-participation à la Haute Instance du dialogue national sur la réforme de la justice. «Ziada fel Islam». Des magistrats qui haussent le ton ? C'est nouveau et salutaire quand on sait que, du temps de leurs aînés, beaucoup ont fait leur blé sans chercher 12 à 14 heures. Autres temps, autres mœurs… stop. Des ambassadeurs accrédités à Rabat ont visité, dimanche, à l'issue d'une tournée dans le Sud de la région de l'Oriental, la centrale thermo-solaire à cycle combiné intégré d'Aïn Béni Mathar, dans la province de Jérada. Mais la MAP, qui dérape de moins en moins, ne donne pas la liste des représentants diplomatiques alors qu'ils sont une quinzaine, tout au plus. «La visite de la centrale thermo-solaire d'Aïn Béni Mathar nous a permis de constater de visu les importantes performances du Royaume en matière d'énergies renouvelables», a déclaré à la MAP l'ambassadeur du Sénégal au Maroc, Amadou Habibou Ndiaye. Mais on n'en saura pas plus sur les autres invités de marque à la centrale Aïn Béni Mathar inaugurée en mai 2010 par S.M. le Roi Mohammed VI, une unité qui fait partie du programme de développement intégré de la région de l'Oriental. stop. Vente aux enchères à la Galerie CMOOA. Miloud, Fatima Ferrouj et autres valeurs intrinsèques, le 19 mai à 16 h. stop. Les programmes immobiliers de luxe ne se comptent plus, de Zaërs à Anfa en passant par Bouskoura. Du haut standing avec espaces verts dignes des résidences de haut niveau de Neuilly ou Reuilly, raccordé aux cités de prestige. Ces résidences de luxe gérées par des spécialistes - qui intéressent en premier les Marocains qui ne craignent pas l'impôt sur la fortune qui ne les dérange pas dans leurs petits calculs - suscitent chez des retraités étrangers de vifs intérêts. Mais des clients éventuels affirment qu'une résidence à Bouskoura, Golf City, vaut autant qu'une villa à Deauville à deux pas du green. Même si le Golf de Bouskoura sera géré par des Américains de Troon Golf qui gère admirablement celui de Mazagane Beach Resort qui a fait oublier le nom original de la ville. Bientôt, on passera aux résidences du Capitaine Petit Jean. stop. Echos de la vie hôtelière. Les SPA et le hammam attirent de plus en plus des hommes et des femmes qui ne veulent pas rester en marge des tendances. Au Sofitel Jardin des Roses, c'est un bain de jouvence dont on ressort en forme dans un cadre de rêve. A Harhoura, chez Kabbaje, le hammam plairait aux rois mages s'il était là de leur temps… Propreté et sérénité là où le micro-climat de Guy Ville est déjà unique dans la région. Au Golden Tulip, le fitness reste une adresse incontournable. Tandis qu'à Rabat Hôtel, qui a atteint son rythme de croisière sans quitter la capitale… l'accueil est inchangé et la restauration marocaine est de haute gamme comme à la Tour Hassan où le couscous royal demeure une référence. stop. Hexagone. Des frileux qui ont raté leur sortie théâtrale du théâtre Marigny qui imite maintenant l'affiche de « Michou », pas la « Grande Eugère »… ont dit que Hollande, le nouveau Saint François d'Assise, a été peut galant en saluant le départ de Nicolas sur le perron de l'Elysée. Quand on se rappelle que le mari de la princesse de Bruni qui venait se baigner à Daït Roumi avant de rejoindre Marrakech, avait traité le nouveau président, qui fait honneur à la République, de menteur… on se dit encore heureux qu'il ne l'a pas poussé dans l'escalier légendaire que Giscard d'Estaing avait refusé de descendre pour saluer François Mitterrand qui venait de débarquer dans la planète du pouvoir où tout n'est pas net bien avant l'internet qui fait une entrée fracassante dans le pays des mille et un souks, en attendant de séduire les fondouks. stop. Sarko sera-t-il rattrapé par la justice française comme Chirac et son histoire de postes fictifs ? Le petit Nicolas et ses liens avec Charlotte Bettencourt qui ne s'habille plus court avec des jeunots à la marine marchande, qui lui a refilé du pèse pour qu'il soit à l'aise ? stop.