Dès aujourd'hui, l'heure du sprint final va sonner pour les équipes en course en Coupe du Trône 2011-2012. La lutte pour l'ascension au prochain tour s'annonce serrée, avec des affiches alléchantes, et la première qui pointe à l'entrée est celle qui oppose les Rifains du Chabab d'Al Hoceima aux Berkanais de la Renaissance, et un degré moins celle qui mettra aux prises le MAS à l'ASS. Défaits à l'aller comme au retour, l'occasion est bonne pour les Rifains du Chabab pour rendre la monnaie de la pièce aux Berkanais de la Renaissance. Mais la tâche s'annonce difficile pour le Chabab qui doit non seulement vaincre mais s'offrir une marge de sécurité au niveau du point-avérage avant de se rendre le mercredi prochain à la cité de la clémentine. D'un côté comme de l'autre, on s'est réarmé comme il se doit pour non seulement faire bonne figure, mais pour accrocher une première étoile à son veston. Sur le parquet de la salle du 3 Mars on aura du beau monde, des joueurs qui savent manier comme il se doit la grosse balle orange, des joueurs pleins d'envie pour offrir un spectacle digne de l'événement, à savoir la prestigieuse Coupe du Trône. Samedi, à Al Hoceima, pour rien au monde, on ne compte pas rater l'événement, de quoi donner une ambiance des plus chaudes dans les gradins de la salle mascotte du 3 Mars. Les deux coachs, Aït Ou Ali (CRA) et Saïd Bouzidi (RSB), auront certainement à puiser dans le fond de leur savoir-faire sur le plan tactique pour rester dans la ligne de mire. Certes, la distance entre les deux clubs n'est pas des moindres, le MAS qui occupe la quatrième place en championnat, avec comme objectif : la restructuration de son effectif, en clair la saison 2011-2012, est placé sous le signe de la transition, alors que l'ASS se focalise en long et en large pour doubler la mise à la fin de la saison, pour ne pas dire succéder à lui-même. Le MAS qui garde dans son cœur une place de choix pour la Coupe du Trône, va tenter devant son public de faire honneur à son palmarès en Coupe du Trône. Ça ne va pas être facile devant une équipe qui regorge de joueurs de calibre international, capables de tambouriner dans les situations difficiles. Une chose est sûre, la salle du 11 Janvier va retrouver l'ambiance de ses belles journées. Alors, Drasko, le coach des Fassis, par son savoir-faire, aura t-il la force pour chavirer le bateau des corsaires ? Le FUS et le WAC, le sommet de deux équipes qui partagent l'une des meilleures pages de l'Histoire du basket-ball national, avec des titres à la pelle en Coupe du Trône et en championnat du Maroc et comme cerise sur le gâteau, trois participations aux Coupes Européennes. Pour les nostalgiques, le face à face entre Fussistes et Widadis tient toujours l'affiche et son charme, et son indécision au niveau du résultat. La preuve, en championnat lors du match (retour), il a fallu deux extra-times pour départager les deux équipes. Pour la nouvelle venue du WAC sur le parquet de la salle Ibn Yacine, les joueurs du FUS vont devoir faire preuve d'une grande assurance sur le plan tactique, pour ne pas rater la première marche, pour aborder la seconde en confiance. Mais que pensent les joueurs du président Mohamed Adnane qui comptent bien tirer une nouvelle fois le tapis sur les pieds des Fussistes ? Enfin, la Renaissance de Tanger qui, disons-le tout haut, a créé la surprise lors du tour précédent, et ce, après avoir battu le MCO cher lui, affrontera la formation de Sport-Plazza. Une équipe qui regorge de joueurs qui ne sont nullement des enfants de cœur, avec comme chef de file, Mustapha Khalfi, un joueur qui connait le baloncesto tangérois par cœur, et ce, pour avoir évoluer à Tanger pendant plusieurs saisons. Les Blanquiazuls de la Renaissance auront à puiser dans le fond de leurs ressources techniques et tactiques pour éviter le dérapage devant son public. Un mot sur l'arbitrage, espérons que les perdants ne viennent pas dire : c'est la faute à l'arbitre ! Un argument, hélas, de plus en plus courant. Pour cela, les hommes en gris doivent respecter les règles du jeu, pour désamorcer les éventuels dérapages, évitant ainsi à la compétition de sombrer dans les faux calculs.