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Tennis : En marge de la Coupe Davis «Maroc-Monaco»… (les 6, 7 et 8 avril au COC) Le capitaine de l'équipe du Maroc, Mounir El Aârej : « C'est une rencontre assez compliquée, qui a besoin de l'appui du public »
A quelques journées du coup d'envoi du « match-barrage » de Coupe Davis entre le Maroc et Monaco, prévu les 6, 7 et 8 avril sur le central du COC, avec comme objectif principal le maintien dans le Groupe II de la zone Euro-Afrique, nous avons recueilli les premiers propos du capitaine d'équipe marocaine Mounir El Aârej. Q. : Alors comment ça se présente cette rencontre cruciale pour le maintien dans le Groupe II ? R. : Honnêtement, il faudra être très ambitieux dans le jeu et être courageux pour aller jusqu'au bout. C'est un match assez difficile et la pression sera sur les nôtres qui joueront devant leur public qui ne permet plus de fausses notes. En somme, c'est une rencontre qui s'annonce assez compliquée et qui se jouera, peut être, sur le point du double. La composition de l'équipe nationale ? - On n'a pas le choix que de miser sur Mehdi Ziadi, Yassine Id M'barek, Younès Rachidi et Anas Fattar. Et comme « sparrings-Partners », on a fait appel à Mohamed Saber et au jeune Ayoub Chekrouni. Avez-vous déjà une idée sur la composition du double ? - Tout dépendra des résultats des simples et l'état physique des joueurs. D'ailleurs, je peux changer même la composition de l'équipe juste avant le tirage au sort prévu pour le jeudi 5 avril à 11 h 00. Peut-on connaître la liste de nos adversaires ? - D'emblée, je peux vous dire qu'ils sont mieux classés que les nôtres. Il y a Benjamin Balleret (322° ATP) et Jean René Lisnard (367° ATP) aux côtés de Thomas Oger (1219°) et de Guillaume Couillard plus connu dans le monde des doubles. Sincèrement, nos chances ? Tout dépendra de l'état physique de Mehdi Ziadi et d'Anas Fattar qui reviennent de différentes blessures. Pour rappel, Ziadi a déjà battu Lisnard qui reste leur pièce maîtresse. En plus, on aura le soutien de notre public qui a toujours son mot à dire dans une rencontre de Coupe Davis. Justement, le choix du COC pour cette rencontre, et non pas Marrakech ou autre ville du centre ? - C'est une question de logistique pour la fédération. Vous n'êtes pas sans savoir que cette rencontre se jouera, en même temps, que les « qualifs » du Grand Prix Hassan II. Donc, on a voulu mettre le paquet sur ces deux événements pour attirer le maximum de public. Alors, comment allez-vous gérer la participation de nos Daviscupmen qui sont appelés, aussi, à prendre part du Grand Prix Hassan II ? - On ne peut pas courir deux lapins à la fois. Tout d'abord, on doit se concentrer sur la Coupe Davis qui est une cause nationale. Dans ce sens, la FRMT va octroyer une « Wild-Card » au n° 1 national, qui fera partie du tableau final, et les autres vont bénéficier d'autres avantages en dehors du Grand Prix. Le COC, c'est la terre battue qui est aussi la préférée de nos adversaires ? - Effectivement. Mais on ne peut pas faire autrement. Choisir une autre surface, ça demande plus de moyens, surtout que l'on évolue dans un groupe qui ne mérite pas de tels sacrifices. En tous les cas, c'est notre public qui fera la différence. Alors qui n'a pas marché lors de la précédente rencontre contre Chypre ? - On avait affaire à un seul joueur en la personne de Baghdatis qui revenait, tout juste, vainqueur du tournoi de Rotterdam. En plus, c'est un spécialiste des salles indoor. A lui seul, il a fait la différence devant notre équipe qui était handicapée de ses deux meilleurs joueurs Réda El Amraoui et Mehdi Ziadi. Alors qu'avez-vous préparé pour cette rencontre contre Monaco qu'il ne faut pas perdre ? - C'est le cas de le dire. On doit se défoncer à fond pour maintenir notre place au sein du groupe. Pour ce, l'équipe est en concentration depuis samedi à Casablanca, où tous les moyens lui sont offerts pour être fin prête pour le jour « J ». Dans ma culture, je suis toujours optimiste. Alors croisons les doigts pour un résultat positif.