Difficile de se retrouver dans le marigot des Verts avec toutes les forces occultes qui tissent leur toile et défont celle des autres activistes également tapis dans l'obscurité pour déstabiliser un club installé dans la crise depuis son sacre. Le temps se gâte pour le président Hanat et son comité un an après leur arrivée aux commandes et si la saison écoulée, avec une marche cahin-caha, aboutit à un titre, le véritable état des lieux laisse chaque jour apparaître l'extrême faiblesse des structures et des hommes. L'étoile glanée avec le 10ème sacre du club n'a été que de la poudre aux yeux pour tromper et leurrer ceux qui voyaient le Raja s'enfoncer au soir de chaque victoire arrachée souvent dans des conditions discutables. Disons-le sans ambages : la gestion et le parcours de la saison écoulée ont été désastreux car le Raja fêté et acclamé est sorti…affaibli. Du jamais vu dans l'Histoire du football, même dans les coins les plus reculés : un club sacré qui ne disposait pas d'une formation-type!… Avec une qualité de l'effectif qui laissait à désirer, ce Raja ne pouvait aller loin et Mhamed Fakhir, parti en période de préparation a laissé une équipe exsangue, nullement préparée et en état de disputer la Ligue des Champions. Ni même le Championnat comme l'a révélé le dernier KAC-RCA. Aujourd'hui que les langues commencent à se délier la plupart des dirigeants conviennent que la carte blanche donnée au coach a vidé le club et ruiné les espérances avec ses choix de joueurs recrutés pour renforcer l'équipe. Et de citer le cas de Said Fettah libéré le dernier jour du mercato, de l'échange avec l'OCS Belakhdar - Souari, de l'engagement des Talhaoui, Houbri, etc.… Et de parler de son refus d'accueillir au Raja des éléments comme Mohammadi (OCK) ou Kaddioui. Ces mêmes dirigeants oublient de rappeler qu'avant même l'arrivée de Henri Michel, le comité avait recruté 14 joueurs grâce aux 16 MDH laissés par l'ex- président Rhallam et que toutes ces recrues ont cruellement déçu. L'un d'eux nous confiait: «Nous avons choisi parmi le gratin du football national». Un gratin qui sent sacrément le brûlé!…. Aujourd'hui les données sont simples dans un club sans le sou et qui n'arrête pas de dégringoler dans la hièrarchie pour on ne sait quelle profondeur abyssale. Hannat parle de rendre le tablier à condition de passer le témoin à un dirigeant à la hauteur de la mission. Et en attendant la rue, le boulevard et les avenues grondent la colère de tous ses supporters qui refusent de voir leurs couleurs piétinées à chaque prestation des Verts Qu'on le veuille ou non, il y a danger pour tous ceux qui s'occupent de ce Raja tombé plus bas que terre et particulièrement le président Hannat plus en mesure d'assurer sa sécurité. Maintenant il y a lieu de s'intéresser à toutes ces forces occultes qui s'agitent dans les coulisses car chaque «clan» a ses objectifs et ses plans pour s'emparer des commandes. La solution du Comité provisoire D'aucuns pensent qu'un comité provisoire constitue la meilleure alternative pour sortir de la crise et donner du répit à tout un chacun pour voir le bout du tunnel. C'est autour du président du comité directeur, M'hamed Aouzal, qu'une telle issue est évoquée par le clan….berbère qui a tout fait et tenter pour un retour de Rhallam, actuellement au Canada. Refus poli mais ferme de ce dirigeant charismatique doublé d'un gestionnaire hors-pair. Aouzal a alors imaginé une autre sortie en faisant une projection sur la direction technique à confier à quelqu'un qui connaît bien la maison et a chargé Me Zakaria Semlali d'entamer un contact avec Fethi-Jamal, lequel a répondu favorablement à cette sollicitation en « bon Rajaoui» qui ne renierait jamais ses origines. Seulement voilà, le président Hannat est toujours en place, fragilisé certes chaque jour un peu plus mais qui ne peut partir, légalement, que lors de la tenue d'une assemblée générale extraordinaire. Et ce qui, apparemment, agace, à plus d'un titre, un ancien président du club qui ne tenant plus en place pour retrouver le fauteuil présidentiel, verse dans la désinformation en annonçant aux organes de presse les plus crédibles la démission de Hanat. Histoire d'acculer davantage le président Hanat au départ et avancer à pas de loup pour dépecer une nouvelle fois l'aigle vert. Ce qui serait un comble: un rapace qui se fait dévorer par un vorace dont les casseroles de sa gestion tintent encore dans les têtes des Rajaouis. Entre gens responsables, dans ce remue-ménage, il faut rester humbles et attachés aux seules valeurs du sport et de fair-play pour redonner au Raja sa force et sa fierté et cela passe par une confiance en ces jeunes espoirs, pétris de qualité et que le public saura attendre jusqu'à leur épanouissement.