La réforme constitutionnelle, approuvée vendredi dernier par référendum, est "un pas supplémentaire du Maroc vers la consolidation d'une démocratie pluraliste, inclusive et responsable devant les citoyens", a souligné le président du Parlement européen, Jerzy Buzek. "Au Maroc, les changements constitutionnels constituent un pas supplémentaire faisant du pays une démocratie davantage pluraliste et inclusive, responsable devant les citoyens", a affirmé M. Buzek à l'ouverture de la session plénière du PE en début de semaine à Strasbourg. ''La mise en oeuvre des réformes doit aller de l'avant pour prendre en charge encore plus les aspirations du peuple marocain'', a affirmé le responsable européen. Pour sa part, la haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, a qualifié, lors d'un débat mercredi au PE, l'adoption d'une nouvelle Constitution au Maroc de "bonne nouvelle dans le contexte des troubles politiques que connaissent les pays arabes". "Les réformes sont une réponse adéquate aux aspirations du peuple", a dit Mme Ashton qui a souligné l'intérêt de voir "les citoyens rester au centre du processus". Elle a réitéré, enfin, la disponibilité de l'UE à apporter aide et assistance au Maroc pour l'accompagner dans les réformes qu'il engage. Abondant dans le même sens, le président de la délégation Maghreb au sein du PE, l'Italien Pier Antonio Panzeri s'est félicité des "évolutions en cours" dans le Royaume sur la voie de la consécration de la démocratie. Il a appelé, en outre, la Commission européenne à ''éviter les doubles standards dans sa politique de voisinage vis-à-vis du Sud et de l'Est respectivement''. L'Union européenne s'était félicitée du résultat "positif" du référendum du vendredi dernier sur la révision constitutionnelle au Maroc, saluant le climat de démocratie et de sérénité ayant marqué l'opération de vote.