L'explosion d'une bouteille de gaz dans un fast-food à côté du Balima a fait l'effet d'une bombe qui a effrayé tout le quartier. Des gens sont accourus de tous les coins pour voir de leurs yeux qu'il ne s'agissait que d'un fait divers comme un autre. Mais les bruits qui ont traversé la ville jusqu'aux coins les plus reculés, ne sont pas prêts d'être oubliés. On a parlé d'une bombe alors que l'une des radios en vogue et même la radio nationale auraient dû rassurer le peuple prêt à colporter n'importe quoi en ces temps chauds propices aux incendies. Bien après l'explosion, des gens continuaient à arriver sur les lieux pour voir les murs calcinés et s'assurer qu'il ne s'agissait que de « botagaz ». Baz ! stop. L'école régionale de l'avenue de la Résistance vient de subir les assauts de réaménageurs du MEN qui se démène comme un diable quand il s'agit d'augmenter le nombre de classes en faisant fi du cachet de l'architecture locale. On l'a vu pour la grande porte en bois sculptée de l'école des filles, ex-Foch. Les riverains et les amoureux du vieux Ribat ont encore en mémoire ce chef d'œuvre détruit par les hommes de Khchichen qui n'est même pas au courant peut-être. Aujourd'hui, c'est la porte en vitraux de l'école régionale qui est menacée. Quel sera son sort en ces temps où les massacres du patrimoine battent tous les records ? A suivre. stop. Exclusion financière. Plus de peur que de mal. Les associations de micro-crédit peuvent souffler. En effet, après un déficit de 100 millions de dh observé en 2009, le secteur a réussi à générer un surplus de 25 millions de dh, qui viendront soutenir les fonds de crédit. Certes, ce montant est moins important que les niveaux réalisés au cours des années précédentes, mais souligne une reprise intéressante après les fragilités apparues au cours de 2008. Il est clair que la volonté de Bank Al-Maghrib d'améliorer le secteur du micro-crédit, vecteur essentiel pour la lutte contre l'exclusion financière, a commencé à porter ses fruits. Selon le rapport de Bank Al-Maghrib sur la supervision bancaire au titre de l'exercice 2010, le secteur a réussi à stabiliser le niveau des créances en souffrance à moins de 300 millions de dh, pour ne représenter que 6,20% du total des crédits. stop. L'arroseur arrosé. La CGEM qui a fait de la lutte contre les impayés un de ses chevaux de bataille en est aujourd'hui la victime. En cause, les défaillances des adhérents, qui ne versent pas leurs cotisations. Sur les 2.000 membres que compte la Confédération patronale, seuls 1.250 sont à jour. De plus, l'Organisation a dû radier 560 adhérents. Radiés. Même Ould Radi et Bent Radia ? C'est mauvais signe de prendre des sanctions pareilles ? stop. Le textile tunisien retrouve des couleurs, annonce « Le Soir » qui avait brossé un tableau noir sur l'économie du pays de Bourguiba lors du début de la révolte du jasmin. Comme d'autres confrères, il avait prédit un avenir sombre pour le pays de la hrissa et des concombres. De l'avis de Jean-François Limantour, président du CEDITH, le cercle euro-méditerranéen de dirigeants textile-habillement : « L'évolution positive des ventes tunisiennes reflète le haut niveau de compétitivité du secteur et la grande confiance des marchés européens », ajoutant qu' « il s'agit là d'une excellente performance qui confirme que le secteur est en pleine forme après le trou d'air de janvier, au plus fort de la révolution du jasmin », peut-on lire sur son blog. stop. On parle encore du club nautique de Rabat alors que l'oued oued web.com est aux abonnés absents, un fleuve où il y a rarement des compétitions. Mais soyons bons joueurs avec le festival aquatique en attendant le festival aromatique qui rappellera les virées au Chellah sur les traces de l'ex-Robinson où les juifs de Rabat arrivaient le dimanche en barque avec leur skhéna et leur mahia de Sefrou. Voile, triathlon, kayak, surf, aviron… l'éventail des disciplines proposées au quatrième Festival nautique international est très large. Organisée par le club nautique de la capitale, la compétition s'étendra du 25 au 30 juillet et se déroulera sur divers sites de la ville : plage de Rabat, plage des Oudayas, Oued Bouregreg, Marina de Bouregreg ou encore l'esplanade El Menzeh. Mais la plage de Rabat est dans un état déplorable. Les escaliers qui mènent au sable sont fortement abîmés, le chemin qui mène au « moon » est plein de crevasses, les douches ont été supprimées alors que l'on sort crado après la baignade, etc… etc… Enfin, vivement la démolition de tous ces gourbis qui font honte à la capitale. Heureusement que les touristes d'Ostende, Biarritz ou San Rémo ne viennent pas voir ces horreurs. stop. Pauvre Hay El Fath. La cité verte des années 80 qui annonçait de nouvelles périphéries féeriques avec des espaces verts de toute beauté, est envahie par de mauvaises herbes sans que personne ne lève le petit doigt. Du côté de l'entrée par la route côtière jusqu'aux immeubles qui donnent sur l'autoroute, la négligence est stupéfiante. Les herbes folles occupent toutes les étendues hier encore vertes. Des défenseurs de la nature ont l'impression que c'est une cité abandonnée dont les habitants sont devenus des sourds-muets, des non-voyants qui ne veulent pas s'organiser pour redonner à leurs jardins un semblant de vie. Ailleurs, des hommes et des femmes se mobilisent pour la cause verte. Ici on compte sur la municipalité providence qui ne s'occupe même pas de ses propres jardins comme il faudrait. Au fait, qu'est-ce qu'on attend pour inaugurer le jardin d'essais réaménagé à grands frais pour apporter un peu d'air frais à la ville ? stop. Rue 16 Novembre dans ce Haut Agdal qui perd de sa hauteur avec ces ordures qui traînent. Kitéa et Oriflame jettent leurs cartons d'emballage comme dans un dépotoir. stop. Il a donc fallu l'effet Argana pour ressortir l'artillerie lourde de «Kounouz Biladi » afin d'inciter les nôtres à redécouvrir leur pays et ses capacités touristiques. A la veille du Ramadan, ça ressemble à Kounouz Chaâbana… La réclame de l'Office du Tourisme nous vante les charmes de la Kasbah de Aït Haddou avec cette chaleur… Cependant, sur le terrain, les hôteliers ne le voient pas de cet œil. Certains parlent d'un bilan très mitigé pour les éditions précédentes, d'autres refusent catégoriquement de participer à l'opération. Et pour preuve, quand on se connecte sur le site de Kounouz Biladi pour consulter la liste des hôtels participants, seuls quelques établissements jouent le jeu avec un air désabusé parfois. Alors que des clients marocains sont des dépensiers quand ils sont en vacances. D'autre part, on est loin de la cinquantaine d'hôtels recensés par l'ONMT. D'autres établissements parlent d'offres internes plus avantageuses que ce qui est proposé dans le cadre de Kounouz Biladi. Côté FNT, on assure que la Fédération Nationale de l'Industrie Hôtelière (FNIH) a dressé une liste d'hôtels participants qui se sont contractuellement engagés à proposer des produits s'inscrivant dans le cadre du programme. La FNT assure même que « des contrôles du respect de ces engagements sont effectués auprès des unités hôtelières ». Publicité mensongère, s'insurgent plusieurs clients qui ne retrouvent pas les conditions affichées au moment de réserver pour leur séjour. Comme dirait l'autre : Chaâbana laâbana… stop. Rebelote. Alors que la campagne électorale est loin – le temps qu'on respire après le référendum qui a mobilisé tout le monde, même les major-d'hommes - voilà qu'un canard laqué, dont les ventes sont au bas de la pente, malgré des couvertures racoleuses, attaque des « oulad ennasse » dont le parcours est propre et exemplaire. Des articles de commande qui ne trompent personne. L'hebdo, qui se veut satirique, s'est inspiré du Canard Enchaîné avec les mêmes illustrations en haut de page ! Mais le canard dont il se veut un élève, ne publie aucune publicité, pas même d'un restaurant réputé pour son intimité. Le Canard de Casa qui s'offre de la pub de Chems Dokha ou de l'eau Aïn Soltane en passant par le Crédit du Maroc, doit se rendre compte que personne n'est dupe. Le lecteur de 2011 sait qui écrit pour qui avec l'aide de qui. Faut pas charrier surtout quand ça sent le soufre. stop. Guerre des salades. A Rabat, des gargotiers ou des petits restaurateurs qui travaillent dans des espaces réduits, faute de crédit, font de plus en plus d'efforts pour offrir aux clients des salades variées. Pour plaire, ils vont chez les concurrents pour voir comment ça marche chez Pizza Rica ou à l'Alsace privée de mousse, mais pas de menue. Résultat : on sent l'influence chez les uns et chez les autres. A l'Océan, c'est l'overdose de mayonnaise et un manque de goût flagrant. Dans l'ensemble, on cherche à convaincre, mais on ne fait pas de la bonne cuisine avec de bons sentiments. Quand on n'aime pas le métier, il faut se recycler surtout quand on n'a pas de l'humour du genre des pieds nikelés. stop.