La presse espagnole rivalisait de superlatifs dimanche après la quatrième Ligue des champions remportée la veille par le FC Barcelone, contre Manchester United (3-1) à Londres: «un Barça sublime», «énorme», ou encore «de légende». «Ils sont une légende», titrait en une le journal catalan La Vanguardia avec une photo pleine page de Lionel Messi, l'homme de la finale, soulevant la Coupe aux grandes oreilles. «Le Barça remporte sa quatrième Coupe d'Europe en battant Manchester (3-1) à Wembley avec une démonstration de jeu spectaculaire», soulignait le journal. «Le meilleur», titrait l'autre grand quotidien catalan, El Periodico. «Un Barça énorme balaye Manchester et conquiert à Wembley la quatrième Ligue des champions». «Un Barça sublime conquiert sa quatrième Coupe d'Europe», titrait en une Publico dans un petit bandeau en bas de page. «La quatrième symphonie de Pep» Guardiola (l'entraîneur), écrivait plus loin le journal. Pour El Pais, le Barça a «touché le ciel à Wembley». «Barcelone est entré dans le panthéon des équipes qui marquent une époque après avoir gagné sa quatrième Coupe d'Europe», poursuivait le premier quotidien généraliste payant d'Espagne. «Un grand Barça obtient sa quatrième Ligue des champions», titrait El Mundo, ajoutant que le Barça avait «renversé Manchester avec des buts de Pedro, Messi et Villa». «La grande victoire du Barça à Wembley met en évidence l'âge d'or du football espagnol», écrivait le journal dans un éditorial, soulignant que l'Espagne, championne d'Europe en 2008 et du monde en 2010, était désormais la première nation au classement des titres en Ligue des champions: 13, contre 12 pour l'Italie et 11 pour l'Angleterre. «Le monde du football regarde aujourd'hui l'Espagne avec envie», ajoutait le quotidien. «Champions!», titrait simplement le journal sportif catalan Mundo deportivo. «La quatrième pour le Barça, la meilleure équipe du monde». «Superbarça», reconnaissait le journal AS, plutôt proche du Real Madrid, qui avait été éliminé en demi-finales de la compétition par l'équipe «blaugrana». «Le football espagnol reste au somment du monde», ajoutait AS, pour qui Manchester n'a «duré que dix minutes» samedi soir face à la «démonstration» du jeu de passes du Barça et de Messi, élu homme du match.