Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Conférence à New York intitulée: «A la rencontre de l'économie marocaine» Le Maroc, un hub régional économique et un modèle de stabilité dans le monde arabe
Une conférence intitulée «A la rencontre de l'économie marocaine» initiée jeudi à New York pour promouvoir les potentiels et atouts économiques du Royaume a mis en exergue la position géostratégique du Maroc «une porte sur l'Afrique», mais également sa proximité de l'Europe et des Etats-Unis qui en font un hub régional sur le plan économique et un modèle de stabilité. Lors de cette conférence qui a réuni le ministre de l'Economie et des finances, Salaheddine Mezouar, le ministre du Tourisme et de l'artisanat, Yassir Zenagui, l'ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Aziz Mekouar, le directeur général de l'Agence marocaine de développement des investissements, Fathallah Sijilmassi, du président de l'agence marocaine de l'énergie solaire, Mustapha Bakkoury et du directeur général de la Bourse des valeurs de Casablanca, Karim Hajji, ont présenté tour à tour les réalisations et les plans d'action sectoriels qui font du Maroc un pays attractif au sein de l'économie mondiale. Les participants à ce panel modéré par Chrystia Freeland, éditeur en chef de l'agence Reuters, ont présenté les perspectives économiques du Maroc dans le cadre de secteurs très diversifiés «porteurs d'opportunités réelles en matière d'investissement» et évoqué les fondamentaux institutionnels faisant de ce pays un modèle de stabilité régional. Le Maroc est l'un des rares pays a avoir fait preuve de résilience face à la crise mondiale et s'en est sorti renforcé comme en témoigne les derniers avis des agences de notations internationales. Dans son intervention intitulée, le Maroc «une porte sur l'Afrique», M. Mezouar a souligné que le Maroc «tout en étant engagé dans la modernisation de la société et sa démocratisation, est également déterminé à jouer un rôle sur le plan économique au niveau régional, avec une vision très claire». «En 10 ans, le Maroc a multiplié par 2,5 son PIB, maîtrisé l'inflation, réduit son déficit public, et diminué de manière significative son taux de chômage, de pauvreté et d'analphabétisme», a dit le ministre devant une assistance composée d'investisseurs, d'analystes financiers et de leaders d'opinion. Le Maroc a assuré ses fondamentaux économiques, en témoignent, a-t-il dit, les résultats chiffrés en terme de croissance économique et de maîtrise des finances publiques. Ces résultats sont le «fruit d'un engagement clair pris ses dernières années dans le cadre d'un économie ouverte et d'un modèle de démocratie libérale conformément aux Hautes orientations royales». «Nous sommes une économie émergente avec des fondamentaux solides, des partenaires multiples aussi bien en Afrique, en Europe qu'en Amérique qui font du Maroc un «hub régional» et un marché d'avenir pour les investisseurs. Pour sa part, M. Zenagui a présenté l'image d'un «Maroc dynamique» économiquement avec des résultats «très concrets» dans la plupart des secteurs malgré la conjoncture économique difficile de ces dernières années. Le Tourisme fait partie de cette dynamique, a-t-il dit. Il en veut pour preuve les nombreuses réalisations, notamment la vision 2020, une stratégie de développement sur le long terme du secteur qui s'inscrit dans cette dynamique. «Nous essayons de mettre de l'innovation et de créer le modèle marocain» loin des schémas classiques, a insisté le ministre. L'ambassadeur Mekouar est revenu de son côté sur les relations très anciennes entre les Etats-Unis et le Maroc, énumérant les différents accords qui lient les deux pays, notamment l'accord du TIFA, le précurseur de l'accord de libre-échange, le fonds d'aide américain MCA, d'un montant de 697 millions de dollars. Il souligné à ce propos que le choix s'est porté sur le Royaume, car il «a entrepris les réformes nécessaires en matière de gouvernance, de démocratie et de liberté». Ce sont ces mêmes raisons qui sont derrière le statut avancé avec l'Union européenne et son partenariat stratégique avec l'OTAN. Fathallah Sijilmassi a, quant à lui, présenté les avantages compétitifs du Maroc pour attirer les investisseurs étrangers. Il a cité, à cet égard, les quatre avantages compétitifs du Maroc, à savoir la localisation géographique au carrefour de l'Europe, des Etats-Unis et à la porte de l'Afrique. Des coûts de production avec une main d'oeuvre de plus en plus qualifiée, un portefeuille d'accords de libre-échange unique et une politique gouvernementale volontariste permettant un climat des affaires favorable aux investisseurs étrangers. M. Hajji a, pour sa part, présenté la bourse des valeurs de Casablanca (BVC), 2ème place financière en Afrique, après l'Afrique du Sud. La BVC a montré sa «résilience malgré les soubresauts qui ont secoué les places financières internationales et qui a vocation à être au coeur du développement de Casablanca comme place financière régionale. De son côté, M. Bakkoury a axé son intervention sur les opportunités qu'offre le Maroc en termes d'énergies renouvelables, mettant l'accent sur le caractère visionnaire d'un développement axé sur les nouvelles sources d'énergies émergentes. La délégation marocaine prendra part, par la suite, à la cérémonie du «closing bell», clôturant la séance du jour du NASDAQ, le plus grand marché financier électronique du monde.