C'est un petit jeu non sans intérêt qui amuse et inquiète à la fois dans les discussions de salon comme dans les cafés du commerce, comme on disait autrefois. Qui partira au Triumvira et qui restera dans la course. Des noms circulent et non des moindres. Des élus, des zélés et des analphabètes qui n'ont lu ni du Bellay ni Ibn Khaldoun alors qu'ils sont chefs de service d'un département où il faut savoir plus que lire ba bou bi et écrire une lettre que maîtriser n'importe quelle dactylo sténo facturière. C'est ça le changement attendu par les jeunes et les moins jeunes heureux de voir enfin les choses passer à la vitesse supérieure, eux qui ont joué à chaque fois le jeu. The right man in the right place, l'homme qu'il faut à la place qu'il faut partout où ça coince. Les manifestants ne sont pas sortis dans la rue pour prendre de l'air mais pour changer le fond de l'air. Que les experts en analyses qui banalisent tout se taisent. On ne les as que trop lu, vu et entendu. Sachons entendre les nouveaux sons de cloche. stop. Le Maroc a décidé de prendre le taureau par les cornes depuis que le chef d'Etat qui a vu, lu et entendu, a donné le feu vert pour une nouvelle Constitution où tout un chacun aura sa place, où le citoyen ne sentira plus cette « hogra » qui a fait de gros dégâts dans les esprits. Les décideurs à la mentalité de videur qui éprouvent de la haine viscérale et du mépris pour leurs frères partiront sur le bout des pieds avant qu'on leur dise dans les journaux ou dans la rue – à ne pas confondre avec le style « zankaoui » – de dégager. A la radio, à la télévision, dans des institutions où la médiocrité s'est parfois institutionnalisée au mépris des lois élémentaires, les partants s'apprêtent à ranger leurs affaires. Surtout ceux qui éprouvent pour les Marocains qui ne leur ont rien fait, de l'aversion, de la méchanceté. Patience, patience, l'heure de vérité est arrivée « Hamdou Lillah » sans dégâts, à part quelques vitrines brisées par des assoiffés de chiffons signés. stop. Impressionnante, la photo où l'on voit le Roi, Son frère et le Prince Héritier Moulay El Hassan. Voilà l'image de la pérennité de ce pays. La présence de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, c'est le Maroc de l'avenir dont la Monarchie évoluera avec son temps. Elle ne ressemblera à aucun règne comme celle d'aujourd'hui qui a tranché avec les précédentes. Comme on dit : qui n'avance pas recule et le Roi Mohammed VI, le Roi Bâtisseur, qui est déjà moderne - il l'a prouvé avec les changements notables de ces dernières années – a tenu à rassurer toute cette jeunesse qui avait déjà salué l'alternance quand il a pris les rênes du nouveau pouvoir. stop. Position citoyenne et courageuse qui montre qu'il n'est pas d'un seul bord, ce qui serait réducteur, que celle de Nouredine Ayouch qui a pris position dans l'acharnement misogyne et débile contre Yasmina Baddou, une militante de premier ordre dont les électeurs connaissent la valeur. Notre sœur Yasmina qui a fait face jusqu'ici avec abnégation contre les ennemis de la démocratie, ne pliera pas le dos une fois encore. Tous ceux qui militent pour un ordre nouveau la soutiennent. Tout le reste n'est que comportement de « bouzebal » qui se cache derrière l'internet ouvert à n'importe quel « bouderbal ». stop. Le discours Royal du 9 mars de cette année 2011, année exceptionnelle dans la nation de l'exception, s'inscrit en lettres d'or dans l'Histoire du pays aux mille et un royaumes. Du coup, on ne s'est pas empêché de penser à tous ces chers disparus qui ont marqué le Maroc durant ces dernières décennies. Certains se sont demandé à juste titre ce qu'ils auraient pensé en entendant le Roi Mohammed VI parler du nouveau système revu et corrigé : Mohammed V qui s'apprêtait à dépoussiérer le makhzen à la veille de sa mort, Hassan II qui, lui aussi, a lâché du lest quelques années avant sa disparition, Allal El Fassi, Abdelkrim Khattabi, Abdelkhalek Torrès, Abderrahim Bouâbid, Omar Benjelloun, Ahmed Balafrej, Othman Jorio, Abdallah Ibrahim et autres illustres disparus qui ont aimé ce pays et qui ont milité pour le changement que le Souverain moderne nous a apporté sur un plateau en or. stop. C'est un procès dont on parle à la prison de Salé. Parmi les incarcérés, un notaire qui traverse une dépression dont il ne pouvait se passer. Son frère a mis fin à ses jours à cause d'une injustice qui n'a pas fait qu'une seule victime. A l'origine de l'affaire, 2 agents immobiliers qui ont traîné devant la justice un innocent sans qu'on les questionne sur les tenants et aboutissants de ce dossier qui sent le roussi. Affaire à suivre en ces temps de transparence où la justice se montre disposée à ouvrir une enquête chaque fois qu'il y a anguille sous roche. A suivre. stop. Rien ne rejette au second plan le cas psychiatrique du colonel démoniaque qui dépasse toutes les tragédies grecques et romaines. Pas même les actualités les plus urgentes pourtant. Comme l'annonce de l'explosion dans un deuxième réacteur d'une centrale nucléaire après le séisme au Japon qui a frappé Fukushima. En fait, c'est aussi important, la catastrophe à la Tchernobyl qui nous attend. Tchernobyl dont on ne sait même pas qu'elles ont été réellement les conséquences de cette calamité dont on cache les photos des victimes comme cette vache née avec 5 pattes. Le nucléaire menace la terre depuis des décennies. Les luttes anti-nuc de Bugey à Crey-Malville en passant par Brokdorf en RFA nous avaient prévenus contre l'horreur du nawaoui. Ce qu'on voyait au cinéma avec « The day after » se passe maintenant sous nos yeux. Et ce n'est pas de gaîté de cœur que les écologistes qui nous avaient déjà mis au courant de la folie des technocrates, reviennent au creux de l'actualité pour nous dire nous y voilà. stop. L'esprit de solidarité gagne de plus en plus les jeunes marocains. On devrait prendre l'exemple des étudiants de l'ENCG Settat, qui, à travers leur association, le Léo Club, association internationale reconnue d'utilité publique fileuse du Lions Club International, entreprend plusieurs actions dans les domaines caritatifs et humanitaires. Ces jeunes étudiants consacrent leur temps, leurs talents et leurs moyens, même limités, au service des populations défavorisées de Settat et de sa région. Qu'il s'agisse de collectes de fonds ou de denrées, d'aide à la scolarisation ou de simple soutien psychologique, ces étudiants ne ménagent aucun effort pour apporter joie et réconfort aux plus démunis. Afin de trouver les moyens nécessaires pour financer leurs actions, nos jeunes « settatis » organisent depuis plusieurs années des cérémonies de bienfaisance. En ce sens, une grande soirée gala sera organisée le 15 Avril à Casablanca afin de réunir les fonds nécessaires au profit de personnes atteintes d'insuffisance rénale. Ceci est un appel aux âmes charitables voulant apporter un petit sourire à toutes ces personnes qui ne comptent que sur votre solidarité afin d'apaiser leurs peines quotidiennes. stop. L'hebdomadaire « La Vie Economique », qui est aussi la voix du patronat tout en défendant le pouvoir d'achat, est revenu ce week-end à la Caisse de Compensation. Il titre « Compensation : 3 milliards de dhs vont aux riches et 1,5 milliard aux entreprises ». Il ajoute : - Lancée depuis 2008, la réforme du système bute sur d'innombrables problèmes dont celui, insurmontable, du ciblage. - La panoplie des consommateurs qui profitent de la subvention est tellement large que l'application d'un système d'aide directe est compromise. - La crainte de voir basculer une partie de la classe moyenne vers la tranche des vulnérables est également une équation à résoudre. Depuis, le projet est au point mort. Les responsables chargés de ce chantier sont pourtant unanimes quant à l'approche de l'octroi de l'aide directe aux couches sociales défavorisées. stop. Alors que le Rallye automobile de Marrakech est annulé – trop beau pour durer – on a appris que Mehdi Bennani va participer au Grand prix prestigieux du Brésil, première manche de la saison 2011 du championnat du monde WTCC qui se déroulera du 19 au 20 mars sur le circuit Curitiba.Le Rallye de Marrakech, qui avait pris un bon départ avec quelques lacunes dont il ne fallait pas en tenir compte, s'arrête à cause du manque de sponsors. Du coup, on se dit pourquoi Mawazine s'offre les plus somptueux budgets, de Coca-Cola à Veolia et Magnolia en passant par l'OCP et l'ONPT ! Les organisateurs du Rallye auraient dû voir ce qu'on peut faire et ne pas faire dans un environnement d'enfer pour celui qui ne connaît pas le terrain. stop. Le Maroc qui change sous nos yeux. De plus en plus, des jeunes musiciens du conservatoire de l'Agdal passent devant le café Ouazzani qui a amélioré sa harira, avec un violon à la main dans sa house comme si de rien n'était. Une image qu'on ne voyait pas il y a quelques années où un violon évoquait la jerra et la kamanja au Kamouni ou à Jérada ! Aujourd'hui, le violon porté par une jeune fille ou un ado, nous rappelle que les jeunes marocains jouent Mozart, Schubert, Barthok ou Gustav Mahler. Bien entendu, les rythmes du pays avec le violon ont également leur place. stop. Cuisine du terroir sous la tente en pleine ville derrière la CDG en face de l'ex Grange ya hasra, la terrasse ensoleillée qui manque à Rabat. Aujourd'hui, à « l'Arabica », des mets de choix à des prix corrects attirent du monde. stop. Au recto verso, Idrissi Hocine accueille sa nouvelle clientèle avec le sourire qu'il avait perdu quand ça n'allait pas très bien dans son établissement. Aujourd'hui qu'il est en tandem avec Guenouni, ça marche comme sur des roulettes. On vient de partout dans ce temple des brochettes délicieuses. stop.