Des recrutements, la demie douzaine des joueurs qui ont transité cette saison par le complexe sportif Mohamed Ben Jelloun n'ont montré rien de bon pour ne citer, entre autre, que les exemples de l'Olympien et ex Inter de Milan, Maâroufi ainsi que le Brésilien, Jefferson. Une mauvaise adaptation, on accordera quelques « excuses » mais comme en football, il n'y a pas de places pour les sentiments, seuls les forts arrivent à s'imposer et, du coup, répondre aux vœux du large public qui va les adopter, les encourager, les aimer. Allioui qui récolte les cartons rouges, Ben Kajjan qui gagne une place de titulaire et qui, il est vrai, marque à la manière d'un Rubesh et qu'on jugera mieux lors des grands événements, Louissi come back mais blessé, Rabeh le « Bulgare » appelé à reluire son image, Iajour et Allaoui qui forment et, Dieu Merci, un duo carioca. La dernière acquisition a été d'une réussite très satisfaisante. Oui, en effet, le jeune latéral droit Fathi, Ayoub El Khaliki, a montré qu'il est un digne successeur des Abrami, Saber, Moussa et si Fakhreddine voudrait bien un beau matin lui confier la responsabilité dans un poste dans l'axe central, le Rbati a toutes les qualités de reproduire la maîtrise, sûreté et puissance d'un … Naybet. Applaudi lors du dernier WAC-Adwana Stars, El Khaliki venait de faire oublier au public des Reds la panne du flanc droit où souvent les Zaidi, Lemsen et même un certain Jouiaâ, ont, malheureusement, coincé. Un transfert, enfin, voilà du travail sérieux et tant pis pour les 300 briques. Akramovic ne le regrettera pas, lui qui sait que la trésorerie du WAC en a déjà déboursé autant dans des transactions peu réussies, pour ne pas dire ratées. El Khaliki carte gagnée. Enfin une bonne affaire.