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Le business du football
Publié dans L'observateur du Maroc le 09 - 07 - 2010


Ahmed charai
Le football est aussi le support idéal pour la notoriété et la communication interne ou externe. Des études indiquent que 2 personnes sur 3 estiment que les sociétés associées au Mondial sont les «meilleures du marché». C'est le grand amour, mais un amour dûment tarifé. Les douze multinationales «partenaires exclusifs» de la Fifa paient pour quatre ans la rondelette somme de 150 millions d'euros chacune, encore que ce chiffre soit secret. Le jeu en vaut la chandelle.
La télévision est bien sûr le point de départ de cette course aux milliards. Les chaînes cryptées et le paiement à la séance sur les bouquets numériques ont fait exploser les droits et les audiences. Une situation qui ravit les dirigeants du foot, désireux d'encaisser l'argent des droits sans vider les stades.
Tout le monde est content: le public, qui accepte de payer; les chaînes, qui engrangent des abonnés ou des revenus publicitaires; et les clubs, dont la télé est devenue la première source de revenus (45% en moyenne de leur budget).
C'est ce qui explique que de grands magnats s'y intéressent. Non pas en tant que mécènes, parce que cette ère est révolue, mais en tant que véritables investisseurs qui gagnent à la fois financièrement, mais aussi en termes d'image, ce qui, au regard des prix pratiqués par la communication dans ces pays, constitue une excellente économie.
Et au Maroc ?
Chez nous, l'on voudrait dénoncer cette prétendue collusion, c'est une lubie héritée d'un amateurisme qui n'a plus lieu d'être. Bien au contraire, il faut militer parce que collectivités locales, et donc politiques, et opérateurs économiques investissent dans le sport. L'objectif doit être une structuration et des moyens financiers à même de mener les clubs vers un niveau de performances qui remplisse les stades, attire les téléspectateurs et crée une dynamique permettant à ce secteur de devenir économiquement viable.
Ce dont il faut se méfier, et si nécessaire combattre, c'est l'instrumentalisation récurrente du sport. Certains hommes d'affaires ne s'intéressent au club de la ville que pour avoir les faveurs des autorités, tandis que des élus n'en font qu'une opération de marketing à la veille des élections.
Ceci est une réalité qu'il ne faut pas non plus instrumentaliser en plaidant pour un amateurisme balayé depuis des décennies.
La modernité, c'est accepter un jeu d'influences autour du sport, à condition que ce jeu serve d'abord la performance sportive..
 
Quand le foot se cramponne à l'argent
A. C.
Le 11 juin a débuté en Afrique du Sud la dix-neuvième édition de la Coupe du monde de football, organisée sous l'égide de la FIFA . Avec près de trente milliards de téléspectateurs prévus en audience cumulée et environ 73 000 heures de retransmission dans 214 pays, à raison de soixante-quatre matchs, le Mondial est l'événement le plus médiatisé de la planète. C'est aussi une véritable manne financière pour la FIFA. Entre les droits de retransmission, les contrats publicitaires, la billetterie et les partenariats avec des entreprises comme Coca-Cola ou McDonald's, celle-ci espère engranger près de trois milliards d'euros de recette globale, dont une partie est destinée aux joueurs, sous forme de primes à multiples zéros, et aux clubs, dont les plus importants, comme le Real Madrid, Barcelone ou Chelsea, seront grassement « indemnisés ». L'organisation dirigée par le Suisse Joseph Blatter – dont le salaire annuel, tenu secret, est estimé à près de 4 millions de dollars – affiche par ailleurs une santé comptable des plus radieuses : son bénéfice se montait en 2009 à 147 millions d'euros, ses fonds propres atteignant 795 millions d'euros. Pour la première fois de son histoire, la compétition se situe sur le continent africain, conformément au vœu du prédécesseur de M. Blatter, Joao Havelange. Pretoria avait misé sur le Mondial pour relancer l'économie du pays, durement touchée par la crise financière. Mais la facture risque d'être lourde et le réveil difficile pour le contribuable sud-africain. Le gouvernement a entrepris de vastes efforts pour l'occasion. Les pouvoirs publics ont déboursé 3,5 milliards d'euros, bien plus que les 230 millions d'euros sur lesquels le gouvernement tablait au départ. La Coupe du monde, «Une chance pour notre pays», répète à l'envi le gouvernement sud-africain. Mais il est permis d'en douter.  Sur les 100.000 emplois créés sur cinq ans, par exemple, la plupart disparaîtront. La nation «arc-en-ciel» demeure l'une des plus inégalitaires au monde, avec vingt millions de pauvres, sur une population de 47 millions d'habitants (dont 79 % de Noirs, 9 % de métis, 2,5 % d'Indiens et 9,5 % de Blancs).
Loin de favoriser l'union du pays, comme le voudraient les dignitaires de l'ANC, le parti au pouvoir, la Coupe du monde sert plutôt de vitrine au capitalisme mondialisé, dont le sport en général et le football en particulier constituent un élément emblématique. L'univers du ballon rond n'a plus grand-chose à voir avec le sport inventé à la fin du dix-neuvième siècle en Angleterre. Depuis le début des années 1990, en particulier, à la faveur de l'explosion des droits de retransmission et de la déréglementation du marché des transferts, il est entré dans l'ère du «foot business».
 
Foot marocain en mode SA
Salaheddine Lemaizi
Le 24 octobre 2008 restera une date mémorable pour les gestionnaires marocains de la chose footballistique au niveau national. C'est ce jour-là qu'avaient eu lieu les deuxièmes Assisses du sport au Maroc. Pour l'ensemble des intervenants dans le domaine sportif marocain, ces Assisses ont été marquées par la teneur du message royal. Durant 40 minutes, les participants ont été pris de court  par le ton et la teneur du discours royal lu à l'occasion. «L'on observe que le sport est en train de s'enliser dans l'improvisation et le pourrissement, et qu'il est soumis par des intrus à une exploitation honteuse pour des raisons bassement mercantilistes ou égoïstes. Seuls des dirigeants bénis par Dieu ont échappé à cette fâcheuse tendance», peut-on lire dans ce désormais célèbre message royal.   
Reçu 5 sur 5
Avant le message royal, il y a avait eu un autre signal. «Tout aussi fort», s'accordent à dire différents observateurs. L'arrivée de Mohammed Mounir Majdi, directeur du Secrétariat particulier du roi Mohammed VI, à la tête du Fath union sport (FUS), à la place d'un autre membre du cabinet royal. En l'occurrence Abdelkrim Bennani. C'était en décembre 2007. En plus du secrétaire particulier du souverain, le comité directeur du FUS sera composé d'une dream team de managers. Moutassim Belghazi (ONA), Abdelmajid Tazlaoui (ONAPAR), Mustapha Bakkoury (ex-CDG et aujourd'hui à la tête de la MASEN), Moncef Belkhayat (alors responsable au sein de Finance.com avant d'être nommé ministre), Ali Fassi Fihri (ONE), etc. Une kyrielle de grands noms issus du monde de l'entreprise. Du jamais vu dans l'histoire du football marocain. «Le changement des hommes explique partiellement la dynamique actuelle. Ce n'est pas par simple hasard qu'on parle aujourd'hui de stratégie, de bonne gouvernance, d'audit… dans le sport», observe Abderrahim Rharib, chercheur spécialiste en gouvernance sportive.  
Nawal Moutawakil, ex ministre de la Jeunesse s'est attelée durant son mandat à la préparation d'une stratégie nationale pour le sport à l'horizon 2020 et du projet de loi 30-09 relative à l'éducation physique et aux sports  Entre temps, l'Equipe nationale de foot commence très mal son parcours de qualification pour la Coupe du monde 2010. La défaite à domicile contre le Gabon sonne le glas d'une époque. Le foot est une affaire trop lucrative pour être laissée aux militaires. A. Fassi Fihri arrive à la tête de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) avec un projet pour «le football d'élite, dont la professionnalisation est indispensable et irréversible», dira le nouveau président au moment de sa nomination.
Le tournant actuel s'explique aussi par «la pression exercée par les fédérations internationales [la FIFA en particulier] qui veulent dépasser la gestion du quotidien pour se consacrer à des considérations plus profondes», analyse A. Rharib. Autre raison évoquée par le chercheur : «le sport, otage de l''économie, a donné beaucoup de poids aux sponsors et à la télévision dont les attentes constituent de nouvelles contraintes à gérer».
Pour suivre le rythme du nouveau patron du sport roi, il fallait un sprinter de 100 m.  N. Moutawakil, spécialiste du 400 m haies, ne pouvait le faire. Surtout après sa nomination comme présidente de la commission de coordination des JO d'été de Rio, qui lui prenait beaucoup de temps. Juillet 2009, le jeune Moncef Belkhayat arrive pour gérer le Sport marocain. «Il fallait prendre le taureau par les cornes car le pouvoir footballistique est à Zurich et non pas chez les fédérations», affirme-t-il.  «La dynamique que connaît la sphère sportive au Maroc s'explique par la mouvance de l'environnement dans lequel elle baigne. Le changement des hommes explique partiellement  cette dynamique. Ce n'est pas par simple hasard qu'on parle aujourd'hui de stratégie, de bonne gouvernance, d'audit dans le sport», explique A. Rharib.
De l'association à la SA
Le nouveau ministre relance le fameux projet loi 30-09. L'article 15 du projet est celui qui a fait couler le plus d'encre : «toute association sportive disposant d'une section sportive dont plus des 30% des licenciés seniors sont professionnels ; qui génère à l'association, au cours de 3 saisons consécutives une recette moyenne supérieure au montant fixé par voie réglementaire ; ou dont la masse salariale moyenne, au cours de 3 saisons […], excède un montant fixé par voie réglementaire doit créer une société sportive et en demeurer associée en vue d'assurer la gestion de la dite section. […] Elle prend forme d'une société anonyme, dont le capital est composé obligatoirement d'actions nominatives et dont le tiers au moins des actions et le tiers au moins des droits de vote doivent être détenus par l'association sportive». Loin de faire l'unanimité au sein de la classe sportive marocaine, ce texte, et spécialement cet article, divise.  La forme juridique choisie pose problème selon certains dirigeants. «C'est celui qui paye qui doit gérer et la formule retenue dans la loi marocaine créera des rixes», fait remarquer Michel Moulin, ex-président du PSG. Le ministre du Sport a dû alors apporter d'importants amendements.  Malgré le retard qu'a pris le texte A. Rharib pense que c'est nécessaire. «Il faut accorder suffisamment de temps aux concertations permettant d'apporter les amendements nécessaires après une adoption définitive», prévient-il. Abdellah Ghalam, membre fédéral et ex-président du Raja, pense que «la loi causera de la casse mais est nécessaire pour le passage au professionnalisme». El Mostafa Moundib, président du Difaa Hassani El Jadidi ne veut pas précipiter les choses. «Attendons de voir la mouture finale du texte pour en juger», tempère-t-il.  «Le projet actuel risque de se heurter à des situations de blocage  en raison du nombre important de décrets d'application. C'est un problème que le sport marocain a vécu auparavant», prévient le chercheur en sport. Pour la petite histoire, la loi actuelle sur le sport a été votée en 1987 et les décrets d'application n'ont vu le jour qu'en…1993. A charge pour le ministère et le Parlement de ne pas répéter les mêmes erreurs du passé.
Qui doit gérer un stade?
Autre casse-tête du sport marocain, la gestion des infrastructures. «Si le Stade Mohammed V était géré par un club cela aurait permis de créer une importante valeur ajoutée», insiste Othman Chrif Alami, président de la commission marketing du WAC. La gestion du stade permettra au marketeur en chef des Rouge et Blanc de créer des loges VIP qu'il vendra au prix fort à des «fans gold». «Les loges génèrent d'importants revenus pour les clubs, mais il ne faut pas oublier le supporter lambda comme ont fait les clubs anglais», prévient Michel Moulin ex-président du PSG. L'autre rêve de O. Chrif Alami, c'est de pouvoir voir les clubs bénéficier du transfert du foncier de la ville. «Cela nous permettra de lever des fonds grâce à ce foncier et de développer nos projets», estime-t-il. Malgré le précédent créé par le FUS, qui a pu effectuer un échange avec les terrains de la ville de Rabat, c'est loin d'être gagné pour les autres clubs, vu que dans le cas du Stade Mohamed V, celui-ci génère des revenus importants pour la ville. Concernant les stades en construction, le ministre promet l'ouverture de ceux de Marrakech et Tanger d'ici la fin de cette année. Pour leur gestion, cela vaut aussi pour les stades d'Agadir et de Casablanca, le Ministère de la jeunesse et des sports (MJS) a créé un géant : la Société nationale de réalisation et de gestion des stades (SONARGES). Entreprise qui a pour mission l'exploitation de l'infrastructure sportive appartenant au MSJ. Son président de directoire est Khalid Amine Benabdellah. En plus des nouveaux stades, la SONARGES gérera les complexes Mohamed V, Moulay Abdellah à Rabat, ainsi que le complexe de Fès et celui de Bouznika.    
Ce qui (ne) va (pas) changer
Face à ces projets prometteurs, les résistances s'organisent.  Ceux qui ne vont pas changer de sitôt ce sont les dirigeants et les adhérents véreux. Ces deux composantes qui interviennent dans la gestion sportive plombent toute réforme du foot. «Beaucoup de dirigeants continuent à accorder la primeur à la préservation de leur place à la tête de la hiérarchie, même si cela peut mettre en péril toute l'organisation sportive», avance A. Rharib. Quant aux adhérents, ceux-ci n'ont pas fait mieux. «Ils ont jusqu'ici servi à légitimer les présidents des clubs contre certains avantages», regrette le spécialiste de la gouvernance sportive. «Le sport est devenu une véritable industrie dont la gestion ne peut être que scientifique», conclut-il.
Marketing sportif Un métier en devenir
Dalal Saddiqi
En Europe, le marketing sportif, poussé par le football, premier sport à devenir un “sport business”, est en plein essor. Mais au Maroc, bien qu'existant depuis plus d'une dizaine d'années, le marketing sportif se cherche encore, à défaut de professionnalisation du milieu sportif lui-même.  Le foot, qui s'érige en vecteur de lien social, est un moyen de communication positif, à la fois pour les entreprises vis-à-vis de leur public cible et de leurs employés, mais également vis à vis des collectivités … C'est aussi un puissant outil de communication pour les œuvres sociales, qui n'hésitent pas à faire appel aux stars du foot pour faire passer des messages citoyens tels que la tolérance, la lutte contre le cancer… Le foot national est donc en phase de devenir un véritable média, une plate-forme de communication qui génère de nombreuses opportunités, mais pour cela, cette forme de communication se doit d'être bien gérée. En effet, la communication sportive est complexe et s'articule autour de diverses actions, telles que le sponsoring, le mécénat, voire même l'actionnariat, dans un futur proche. Elle doit donc relever d'une stratégie de communication cohérente dont les actions doivent être coordonnées et surtout pérennisées. D'autant que les investissements des entreprises qui font appel au foot et aux valeurs qu'il véhicule sont conséquents et que les fédérations et les clubs sportifs ont besoin, pour vivre et pour appuyer leur notoriété, de partenaires fidèles, pourvoyeurs de fonds.  Reste qu'au Maroc, le marketing sportif possède un champ d'application très restreint et se limite à la pose du logo des entreprises sur les maillots des joueurs, à l'achat d'espaces, à l'organisation d'événements et à de rares campagnes médiatiques. Il n'existe pas de marché parallèle, tel que celui de la vente d'articles de sport ou autres produits annexes qui permettraient de créer une valeur ajoutée pour le club comme pour l'entreprise, par la vente de produits dérivés... Ces marchés créateurs de valeur sont donc à développer ou à restructurer, de sorte que la relation club-sponsor-organisations soit profitable et mutuellement avantageuse, mais surtout pérenne, car sa rentabilité lui éviterait d'être tributaire des seuls résultats sportifs.
 
Milliardaires du football Les vrais ballons d'or
noura mounib
Qui a dit que la crise a affecté les clubs de football ? Les revenus des vingt plus grosses équipes mondiales ont progressé en 2008-2009, pour atteindre 3.9 milliards d'euros. Fini le temps où investir dans un club de football n'était pas rentable. Real Madrid, FC Barcelone, Manchester United ou Chelsea, les clubs de football les plus prestigieux font les yeux doux aux plus fortunés du monde. Ces méga-entreprises génèrent des milliards comme par magie à la grande joie de leurs propriétaires souvent entrepreneurs, hommes d'affaires ou politiciens ayant le sens du business. Entre transferts de joueurs et sponsoring, le club fait tout pour booster ses recettes et gagner davantage en renommée. Cette renommée ajoutée au nombre des supporters ainsi qu'aux diverses subventions de leurs sponsors contribue pleinement à hisser le club et le classer parmi les plus riches du monde. Sponsors et équipement constituent une des ressources financières les plus importantes pour assurer la grandeur d'un club. Les équipementiers fournissent tout le nécessaire pour la préparation physique tandis que les sponsors se chargent des maillots pour les matchs à disputer. Le transfert est aussi un bon coup de pouce pour faire surchauffer le compte bancaire du club. Par ailleurs, qui dit gros budget dit souvent bons résultats sur le terrain. En effet, les clubs les plus riches sont ceux qui raflent le plus de trophées et donc d'argent. Il n'y a qu'à jeter un coup d'œil au top 20 des plus gros revenus de la saison 2008-2009 pour le deviner…
Classement révélateur
Et de cinq pour le Real Madrid ! Les revenus du club phare de la capitale espagnole ont augmenté de 10% par rapport à la saison dernière, pour atteindre un montant de 400 millions d'euros et se positionner en leader pour la cinquième année consécutive. Le Real devient même le premier à dépasser ce cap financier avoisinant le demi-milliard. Selon le cabinet de comptabilité anglais Deloitte, ces centaines de millions proviennent essentiellement des droits de retransmission des matchs qui culminent désormais 161 millions d'euros, niveau atteint par aucun autre membre du top 10. Entre Cristiano Ronaldo, Ricardo Kaka et Karim Benzema, le club royal a du débourser près de 200 millions d'euros pour s'accorder les services de ces trois joueurs. Et ce n'est autre que le FC Barcelone, rival éternel du Real, qui le talonne, progressant d'un rang pour occuper la deuxième place de Manchester United, relégué au troisième rang. Selon le cabinet d'études, le succès sans précédent de Barcelone lui a permis d'augmenter ses recettes de 57 millions d'euros, la plus forte progression de tous les clubs étudiés. Ce doublé démontre la supériorité du football espagnol. Le Bayern Munich reste quatrième devant Arsenal qui a ravi la cinquième place à Chelsea et Liverpool. Trois formations italiennes (Juventus, Inter et Ac Milan) figurent dans le Top 10 alors que Lyon, douzième, et Marseille, quatorzième, représentent le football français.
Florentino Pérez
Président du Real Madrid
Florentino Pérez est un homme d'affaires espagnol, actuellement président du club de football du Real Madrid et PDG de ACS, une société spécialisée dans le bâtiment. Il est surtout connu dans le monde entier pour sa présidence du club de football le plus riche du monde, le Real.
Il impose lors de sa première présidence du club, une génération de Galactiques avec toutes les stars du moment comme notamment Zinedine Zidane qu'il recrute pour 76 millions d'euros en 2001 ou encore David Beckham, Luis Figo ou autre Ronaldo. Mais avec seulement un titre en Ligue des Champions en 2002, il est poussé vers la sortie en 2006, avant d'être rappelé au même poste en 2009. Il tente actuellement de reformer une génération galactique, en faisant signer à Cristiano Ronaldo, le plus gros transfert de football de tous les temps: 94 millions d'euros. En parallèle à ses fonctions de président du Real de Madrid, Florentino Pérez occupera différents postes dans diverses entreprises espagnoles.
 
Roman Abramovich
Président de Chelsea
Roman Abramovitch (parfois orthographié Abramovich) est un oligarque russe. Il est le gouverneur de la province russe du Tchoukotka. En mars 2007, il figurait dans la liste du magazine Forbes comme la première fortune de Russie et la seizième mondiale, dont la valeur est estimée à 18,7 milliards de dollars. Il est le plus jeune à figurer parmi les 25 plus grosses richesses du monde, la moyenne d'âge étant de plus de soixante ans. Il est célèbre en dehors de Russie comme étant le propriétaire du Chelsea FC, club de première division anglaise de football, et plus généralement pour son investissement dans le football européen. Abramovitch est un homme très discret malgré l'exposition médiatique que confèrent ses différentes activités. Il s'exprime très rarement publiquement, ce qui conduit les journalistes et biographes à spéculer quant à ses motivations et objectifs personnels...
 
Silvio Berlusconi
Président du Milan AC
Silvio Berlusconi commence sa carrière comme entrepreneur dans le bâtiment et promoteur immobilier. Il se lance ensuite dans les médias en créant Telemilano en 1978 puis la société Fininvest à laquelle sont rattachées toutes ses activités télévisuelles. Il rachète ensuite beaucoup de chaînes (Italia 1 et Rete 4 en Italie, la Cinq en France, Telefünf en Allemagne, Telecinco en Espagne). En 1994 il décide d'entrer en politique et se présente aux élections législatives qu'il gagne avec le parti qu'il a créé spécialement, Forza Italia. Mais c'est aussi un grand amateur de football. En 1986, il achète le Milan AC et s'y investit financièrement et humainement. Sous sa présidence, le Milan AC a notamment remporté la Ligue des Champions en 2007.


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