Le Tennis fait pour les riches, Mjid en a fait un long combat pour changer d'avis beaucoup de… réticents. Vulgarisation, progression et médiatisation des sets aux 3 mousquetaires et, auparavant, la génération des Dislam, Limina; c'est lui et on est tous d'accord sur cette vérité historique. Un anti « UHU » alors que d'autres aiment à l'infini cette marque de colle. Sa chaise, il la céda volontiers au jeune Laâraïchi et c'est très intelligent de sortir avec les honneurs, applaudissements et clean. Vie associative, Mjid, au lieu de rouler en « Ferrari » ou comptabiliser les agréments, passe son temps à planifier la prochaine action sociale au profit des démunis de ce Douar perdu ou cette ville lointaine (cas de Zagora en date du 1er janvier 2011; Settat le 12 janvier en compagnie de son ami Qamari Zouheir et, tout dernièrement, Kalaât Sraghna, journée du 22 courant). Des fleurs à jeter, absolument pas, présent à Kalaât Sraghna, on a vu comment ce « 91 printemps » tenait bon et ne sentait aucune fatigue (on lui a demandé la question) malgré un programme surchargé signé notre confrère Hassan Louhmadi de la 2M. Une présence, un travail de proximité, une fondation Mjid active à Sidi Moumen, amour des gens, un club USM à rénover, le Tennis dans le sang, ambassadeur du bien, Mjid « bio » ne connaît pas de … retraite. Longue vie.