Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
A cause de travaux qui traînent depuis plus d'une année Le nouveau jardin d'Ain Sebaâ doté d'un bassin d'eau de 4 .000 m2 n'est toujours pas ouvert au public
Les travaux dans le nouveau parc d'Ain Sebaa avaient commencé en mars 2009. C'est un grand jardin se trouvant juste derrière la préfecture et le tribunal d'Ain Sebaa alors qu'il est bordé du côté opposé par la Msalla. Ce jardin devait ouvrir ses portes au public en octobre 2009. Les travaux d'aménagement et d'équipement délégués à un concessionnaire, avaient coûté à la ville 5,5 millions de dirhams. L'ouverture a été reportée à plusieurs reprises parce que les travaux ne sont pas encore terminés pour l'éclairage public entre autres. Doté d'un grand bassin d'eau de plus de 4000 mètres carré ce bassin devait être doté de grillage ce qui n'a pas encore été effectué. Le bassin est alimenté en eau par une source naturelle dévié du terrain de la msalla. Les trois aires de jeux pour enfants n'ont pas encore reçu leurs équipements comme constaté la semaine dernière. Cependant on peut voir les allées, bancs et plantations avec massifs de fleurs, arbres de plusieurs variétés palmiers, conifère, le tout dotant le jardin d'une identité. A voir l'état des travaux le chantier semble arrêté. Le chantier du jardin s'étendant sur 8 hectares dépend de la Commune de Casablanca et non de l'arrondissement d'Ain Sebaa. En deuxième tranche, en complément de ce jardin, il y a le projet de réaménagement de 14 autres hectares en espace vert ouvert au public dans une région qui connaît une grande densité de la population avec la naissance de grands lotissements. La région de la préfecture d'Ain Sebaa est en effet très visitée par les populations des quartiers de Ain Sebaa, Hay Mohammadi, Sidi Moumen et Bernoussi. Chaque week-end les espaces verts situés dans l'environnement du siège de la préfecture sont envahis par des foules de familles qui trouvent dans l'endroit une occasion de se reposer d'une semaine de vie claustrée entre quatre murs. C'est surtout la relative proximité qui permet cette jouissance pour des enfants de tous âges qui s'éclatent sur la verdure. Mais juste à côté il y a d'autres espaces abandonnés le jardin qui abrite un marabout jouxtant la voie ferré devenu malheureusement un vrai dépotoir, le zoo d'Ain Sebaa lui-même en état de délabrement comme le constate chaque week-end les grandes foules qui continuent à visiter ce lieu réduit à un triste état où les animaux sont mal en point (plusieurs espèces sont mortes) et l'ancien parc de jeux dont les ménages sont pour la plupart hors d'usage depuis longtemps. Ce triste constat que font les habitants de la région n'est pas pour redorer le blason pour la gestion de la Commune de Casablanca. On aménage d'un côté et on délaisse de l'autre. Pourtant la ville dépense 22 millions de dirhams par an pour l'entretien d'espace verts délégués en concession à quatre concessionnaires. Jusqu'à présent on a pu constater un seul beau jardin réaménagé le parc Murdoch, un chantier entrant dans le cadre du budget de 240 millions de dirhams alloués par la Direction générale des collectivités locales (DGCL) à partir de 2006 pour l'aménagement de dix espaces verts qui devaient être prêts courant cette année 2010.