Libérés de toute pression depuis leur victoire il y a huit jours face au HUSA, les Kacistes ont évolué tout à fait à l'aise et complètement libérés face à leurs voisins de l'ASS déjà, condamnés eux, à la relégation. Cependant, les joueurs locaux ne donnèrent nullement l'impression de prendre les choses à la légère durant les 30 mn de la partie. Bien au contraire : appliqués dans leur jeu, ils mirent la pression sur leurs adversaires qui prirent un but dès la 18ème mn lorsqu'un coup de Berraouass atterit sur la tête d'Anderson qui ouvre le score. Nullement découragés d'être menés au score, les visiteurs slaouis à l'image de Bangoura, Hamdane, El Kouraye, se ressaisissent et inquiétèrent sérieusement le gardien local Ben Mouih. C'est ainsi qu'à la 20ème mn Driss Lanaya le défenseur local et spécialiste des interventions irrégulières, offrit un penalty aux visiteurs que Talhaoui tira dehors. Après ce coup de semonce, les joueurs locaux s'appliquèrent mieux dans leur jeu et la solution allait venir du remplaçant de Laâyoune. En effet, on jouait les arrêts de jeu lorsque Hicham Kharbouche profita d'un contre favorable pour remonter balle aux pieds et servi Hicham El Aroui dont la reprise du gauche fit mouche (45+1). Au retour des vestiaires, l'ASS allait continuer à subir les foudres d'une équipe complément euphorique et en pleine réussite. Car dès la 47ème Yassine El Kourdi, le latéral gauche du KAC d'un tir croisé porta le score à trois à zéro en faveur des locaux. En face côté Slaoui, on continue de jouer. Et de vouloir y aller. Il est vrai que les joueurs visiteurs jeunes et doués de qualités certaines à l'image de Talhaoui, Kouaye, Hamdane, Fethi …manquent d'expérience et c'est ce qui causa leur perte. Car côté KAC, on ne fait pas dans les sentiments quand il s'agit de marquer des buts. Et les joueurs locaux ne se sont pas gênés pour alourdir le score par Benabeh à la 76ème et Kharbouch à la 90ème mn qui, en marquant le 5ème but au terme d'une chevauchée fantastique, permit aux nombreux spectateurs présents de fêter un baisser de rideau impensable il y a trois semaines, eux qui imaginaient le pire pour les leurs.