Moment fort à Tétouan, Saïd Aouita honoré enfin dans son pays. Moi, je vais verser des larmes de joie à sa… place (tu le permets, prince du désert). Aouita la légende, Aouita vainqueur des célèbres Anglais, Aouita qui a appris l'habitude aux Marocains de ne se contenter que des… premières places, ambassadeur qui fait mieux que tous les chanceliers réunis, Aouita qui fait dire à Larousse que le train Casa-Rabat rapide et tout nouveau (nous sommes vers la fin des années 80) s'appelle aussi … Aouita. Directeur technique qui va s'attaquer aux mauvaises habitudes entre autres le fléau du dopage. Saïd franc et «good» ne va pas résister aux différentes peaux de bananes et aujourd'hui ce connaisseur de la matière athlétisme va retrouver les caméras d'Al Jazzera. Saïd qui a connu le long de sa carrière tous les prix du monde (Jess Owens, Golden League, les chèques relatifs aux différentes médailles d'or, etc.) Saïd a besoin de chaleur humaine, des youyous du bled (Zgharid), de la reconnaissance et de l'estime. Ceci, il a eu le plaisir de le vivre dans la nuit du samedi 6 mars 2010 sur le bord de la Méditerranée. Un homme qui a eu l'idée de remercier le roi des pistes pour les multiples «Manbita Al Ahrar» chantés et glorifiés à Bruxelles, Helsinki, Los Angeles, Damas ou Casa. Oui, c'est Mohammed Maâzaoui, l'enfant de Derb Soltan, manager super doué. Maâzaoui et sa politique de régionalisation, il trouva auprès des composantes du FC Tétouan et son président, Mohamed Ahajjam, une main tendue comme pour passer un témoin vers une ligne d'arrivée où le sport est le grand vainqueur. Un semi-marathon qui se prépare (21 courant), l'hommage fut maintenu. Saïd Aouita comme vous venez de lire et puis aussi Karim Alami du monde du tennis et Najib Salmi qui a rappelé le rôle d'objectivité qui fait la valeur de tous les confrères. «Najib Salmi qui a fait aimer l'athlétisme aux lecteurs Marocains », le témoignage est signé le mythique Aouita. Pas besoin d'en rajouter plus, l'Histoire n'oublie pas ses hommes.