Les dernières intempéries, marquées par des pluies torrentielles, n'ont pas été sans effet sur les zones rurales. Interrogé sur ce point à la Chambre des Conseillers, le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka, a fait le point sur les efforts de désenclavement des zones concernées. Détails. À chaque épisode pluvieux, les habitants des villages concernés multiplient leurs appels en direction du gouvernement, réclamant des mesures concrètes et un plan proactif. L'objectif : prévenir les perturbations majeures du trafic, souvent synonymes d'isolement temporaire et de paralysie de la vie locale. Depuis samedi soir, plusieurs zones des régions de Drâa-Tafilalet, de la province de Tata ainsi que de la ville de Marrakech ont été touchées par des précipitations abondantes et des inondations, provoquant la fermeture de nombreuses routes et accentuant la vulnérabilité des axes ruraux. Interpellé sur la question ce mardi 15 avril à la chambre des conseillers, Nizar Baraka, ministre de l'Equipement et de l'Eau, a souligné que le désenclavement des zones rurales et montagneuses figure parmi les grandes priorités de son département. Bien que le Programme de développement rural des zones de montagnes, financé par le Fonds de développement rural, ait pris fin en 2023, des solutions ont été mises en place pour poursuivre les efforts. En ce sens, le ministère a conclu plusieurs partenariats avec les régions afin d'intégrer, dans leurs projets, une clause spécifique dédiée à la construction, la maintenance et le développement des routes en milieu rural. « A chaque épisode d'intempéries, le ministère se mobilise pour limiter les dégâts causés par ces incidents naturels. De nombreuses routes bénéficient ensuite de travaux de reconstruction et de maintenance afin de rétablir la circulation et de minimiser les dommages. » a-t-il soutenu. Cependant, Nizar Baraka a précisé que contrairement aux pratiques antérieures, l'intervention directe du ministère n'est désormais possible que dans le cadre de partenariats établis avec les régions ou les conseils provinciaux, ce qui limite son champ d'action. Pourtant, le ministère parvient à assurer l'entretien d'environ 500 kilomètres de routes rurales chaque année. Le ministre a également souligné l'importance des projets déjà réalisés, citant en particulier le Programme de réduction des disparités sociales et territoriales, qui a permis l'aménagement d'environ 22 000 kilomètres de routes. Un chantier d'envergure qui a contribué à renforcer la connectivité des zones rurales.